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Valsemé

ValsemĂ© est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Calvados en rĂ©gion Normandie, peuplĂ©e de 267 habitants[Note 1].

Valsemé
Valsemé
La mairie.
Blason de Valsemé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Calvados
Arrondissement Lisieux
Intercommunalité Communauté de communes Terre d'Auge
Maire
Mandat
Thierry Langlois
2020-2026
Code postal 14340
Code commune 14723
DĂ©mographie
Population
municipale
267 hab. (2020 en diminution de 3,96 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 48 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 14â€Č 08″ nord, 0° 05â€Č 51″ est
Altitude Min. 75 m
Max. 156 m
Superficie 5,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de MĂ©zidon-Canon
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Valsemé
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Valsemé
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Valsemé
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Valsemé

    GĂ©ographie

    Localisation

    Situé à km au sud-ouest de Clarbec, la commune est proche également du parc naturel régional des Boucles de la Seine normande.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Valsemé[1]
    Beaumont-en-Auge,
    Bourgeauville
    Drubec Clarbec
    Annebault Valsemé Clarbec
    Danestal (sur quelques dizaines de mĂštres),
    Bonnebosq
    Bonnebosq Clarbec

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité trÚs faible[3].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,3 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 2,4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 1,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 12,8 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 4] : 857 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8,5 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[8] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[9] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Beaumont-en-A. », sur la commune de Beaumont-en-Auge, mise en service en 1997[10] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[11] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 962 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[12]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 6], « Deauville », sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et Ă  14 km[13], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 10,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[14] Ă  10,7 °C pour 1981-2010[15], puis Ă  11 °C pour 1991-2020[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Valsemé est une commune rurale[Note 7] - [17]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[18] - [19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (99,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (63,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (22,2 %), terres arables (13,9 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[23].

    Logement

    En 2013, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 149.

    Parmi ces logements, 75,1 % étaient des résidences principales, 18,4 % des résidences secondaires et 6,5 % des logements vacants.

    La part des mĂ©nages propriĂ©taires de leur rĂ©sidence principale s’élevait Ă  80,9 %[24].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Vallis Seminata en 1350[25], Valsemey en 1793, Valesemé en 1801[26].

    De l'oïl val « vallée » et de l'adjectif féminin « semée » ; masculin « postérieur »[25].

    Le gentilé est Valsemerais[27].

    Histoire

    La commune actuelle a été constituée par la réunion des communes de Valsemé et de La Chapelle-Hainfray (décret du 17 juin 1865).

    Politique et administration

    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1989[28] Bernard Lepetit
    1989[28] mars 2008 Albert Bauchet SE Agriculteur
    mars 2008 En cours Thierry Langlois[29] SE Commercial

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[31].

    En 2020, la commune comptait 267 habitants[Note 8], en diminution de 3,96 % par rapport Ă  2014 (Calvados : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    103224282274259255238237225
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    214287302286282258259223216
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    213180193183181163164145172
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    152143121129184247269273280
    2015 2020 - - - - - - -
    276267-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    Le nombre de mĂ©nages fiscaux en 2013 Ă©tait de 107 reprĂ©sentant 282 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 20 226 €[24].

    Emploi

    En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone Ă©tait de 55, occupant 134 actifs rĂ©sidants (salariĂ©s et non-salariĂ©s) .

    Le taux d’activitĂ© de la population ĂągĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  79,9 % contre un taux de chĂŽmage (au sens du recensement) de 8,6 %. Les inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : Ă©tudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s 10,3 %, retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s 6,3 %, autres inactifs 3,4 %[24].

    Entreprises et commerces

    En 2015, le nombre d’établissements actifs Ă©tait de 33 dont 9 dans l’agriculture-sylviculture-pĂȘche, 2 dans l'industrie, 8 dans la construction, 13 dans le commerce-transports-services divers et 1 Ă©tait relatif au secteur administratif.

    Cette mĂȘme annĂ©e, aucun entreprise n’a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e[24].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Gabriel.
    • Église Saint-Gabriel.

    Valsemé dans les arts

    ValsemĂ© est citĂ©e dans le poĂšme d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, Ă©crit comme acte de RĂ©sistance intellectuelle de maniĂšre clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[33].

    HĂ©raldique

    Blason de Valsemé Blason
    De gueules au chevron renversé d'or chargé de trois fermaux du champ et accompagné en chef d'un lis des jardins fleuri d'argent, tigé et feuillé de sinople[34].
    DĂ©tails
    Le chevron renvoie au nom de la commune : « Val », qui vient de « vallée », et les fermaux sont repris des armes de la famille de Malet, dont étaient issus les marquis de Valsemé. Le lis est attribut de saint Gabriel, patron de la paroisse.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[6].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[7].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    7. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
    3. « Plan séisme consulté le 14 septembre 2016 »
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    7. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    8. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    9. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    10. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    11. « Orthodromie entre Valsemé et Beaumont-en-Auge », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station Météo-France Beaumont-en-A. - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    13. « Orthodromie entre Valsemé et Deauville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Station météorologique de Deauville - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    17. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Commune urbaine-dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    19. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    24. Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
    25. Ernest NÚgre - 1998 - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1139.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    27. Site Habitants.fr
    28. « Albert Bauchet, maire honoraire, est décédé à 87 ans », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    29. Réélection 2014 : « Valsemé (14340) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le )
    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    33. Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poÚtes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375
    34. « 14723 Valsemé (Calvados) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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