Valentin Jautard
Valentin Jautard, né à Bordeaux le , décédé à Montréal le [1], est un avocat, rédacteur, journaliste, critique littéraire québécois d'origine française.
Biographie
Fils de Jean et Rose Duffau, mariés le à Bordeaux (paroisse Sainte-Eulalie) en France
On ne sait pas à quelle date il arrive en Amérique mais le , il achète une propriété dans l'Illinois. En 1768, il s'établit dans la province de Québec.
Après une première carrière dans le droit, il devient rédacteur pour La Gazette du commerce et littéraire de Montréal en prenant parti pour les indépendantistes lors de la Guerre d'indépendance américaine, qui aboutit à l’indépendance des États-Unis.
Il meurt à Montréal le .
Chronologie
- 1736 - Le Ă 5h00, naissance de Valentin Jautard Ă Bordeaux (paroisse Sainte-Eulalie) en France.
- 1759 - Le , mariage à la Nouvelle-Orléans avec Madeleine Fourneau dit Lariche
- 1765 - Le , il achète, de Jean-Baptiste Lagrange, les biens de la mission de la Sainte-Famille des Tamarois de Cahokia (East St Louis, Illinois).
- 1767 - Il arrive dans la province de Québec.
- 1768 - Le , il est nommé avocat.
- 1775 - Au début de novembre, il rédige et fait signer une adresse publique pour accueillir l'armée d'invasion du Congrès continental à Montréal.
- 1776 - En début d'année, le général de brigade David Wooster le nomme notaire.
- 1778 - Il devient rédacteur du journal La Gazette du commerce et littéraire pour la ville et district de Montréal imprimé par Fleury Mesplet.
- 1779 - Au printemps, il se fait interdire l'accès à la cour par les juges René-Ovide Hertel de Rouville et Edward Southouse à la suite d'une critique qu'il publie sur le travail de ces derniers dans le journal de Mesplet.
- 1779 - Le , il se fait arrĂŞter en mĂŞme temps que Mesplet.
- 1782 - En septembre, il sort de prison.
- 1783 - Le , il passe un contrat de mariage à Montréal avec Thérèse Bouat alors âgée de 72 ans.
- 1785 - En août, il est le traducteur (du français vers l'anglais) du nouveau journal de Mesplet, La Gazette de Montréal/The Montreal Gazette.
- 1787 - Le , il décède à Montréal à l'âge de 49 ans.
Ouvrages
- Adresse des habitants des trois faubourgs de la ville de Montréal à Richard Montgomery, brigadier général des forces du continent (1775)
- La Gazette du commerce et littéraire de Montréal ( - ) - rédacteur en chef, plusieurs articles sous le pseudonyme Un Spectateur tranquille
- La Gazette littéraire pour la ville et district de Montréal ( - ) - rédacteur en chef, plusieurs articles sous le pseudonyme Un Spectateur tranquille
Place commémorative
La place Valentin-Jautard est une place commémorative (un petit parc) à Montréal, avenue Mont-Royal est, pas loin de l'immeuble du Journal de Montréal[2].
Notes et références
- Claude Galarneau. « Jautard, Valentin », dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto et Université Laval, 2000, consulté le 15 janvier 2009
- Place Valentin-Jautard : Fiche descriptive.
Voir aussi
Bibliographie
- Claude Galarneau. « Jautard, Valentin », dans le Dictionnaire biographique du Canada en ligne, Université de Toronto et Université Laval, 2000
- ALAQ. « Valentin Jautard (1736-1787) », dans le site de l'ALAQ, 2002
- Nova Doyon. « Valentin Jautard, premier critique littéraire au Québec », Cap-aux-Diamants, no 69 (printemps), 2002, page 55.
- Nova Doyon. « L’Académie de Montréal : fiction littéraire ou projet utopique ? », dans Mens, Revue d’histoire intellectuelle de l’Amérique française, vol. 1, no 2, printemps 2001, pages 115 à 140.
- Jacques G. Ruelland. Figures de la philosophie québécoise à l'époque de la Révolution française : Fleury Mesplet, Pierre du Calvet, Valentin Jautard, Pierre de Sales Laterrière, Montréal, UQAM, coll. Philosophie québécoise no P-4, 1989, 198 p.
- Jacques G. Ruelland et Jean-Paul de Lagrave. Valentin Jautard (1736-1787), premier journaliste de langue française au Canada, Sainte-Foy, Éditions Le Griffon d'argile, 1989, coll. Fleury-Mesplet, 390 p.
- Bernard Andrès. « Le fantasme du champ littéraire dans la Gazette de Montréal (1778-1779) », dans Études françaises, volume 36, numéro 3, 2000, Les Presses de l'Université de Montréal (en ligne via Érudit)