Valentin Béhélo
Valentin Béhélo, né en 1901, mort en 1987, est un combattant martiniquais de la Seconde Guerre mondiale, compagnon de la Libération.
Valentin Béhélo | |
Naissance | Le Robert, en Martinique, France |
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Décès | (à 86 ans) Saint-Cannat, Bouches-du-Rhône, France |
Arme | Troupes coloniales (Infanterie) |
Grade | Adjudant-chef |
Années de service | 1922 – 1948 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale |
Faits d'armes | 1re campagne de Libye Tobrouk |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur. Compagnon de la Libération. Médaille militaire. Croix de guerre 1939-1945. Croix de guerre des TOE. |
Liste des Compagnons de la Libération | |
Biographie
Valentin Béhélo, fils d'un ébéniste, naît au Robert en Martinique le [1].
Débuts militaires
Après son service militaire effectué en 1922 dans le bataillon d'infanterie de la Martinique, il décide de se réengager en 1924. Il sert au Maroc de 1925 à 1929, puis au Tonkin pendant quatre ans, ensuite au Sénégal pendant deux ans. Ensuite, au début de la Seconde Guerre mondiale, il est sergent-chef au Liban, dans le 24e régiment d'infanterie coloniale, en [1].
Seconde Guerre mondiale, combats de la France libre
Décidant avec sa compagnie de ne pas se plier à l'armistice du 22 juin 1940, il passe en Palestine le , muni de faux ordre de mission, et rejoint l'armée britannique. Avec les autres Français, il forme la première unité française libre, le 1er bataillon d'infanterie de marine[1].
Prenant part à la première campagne de Libye de à , Valentin Béhélo s'illustre par son exemple aux postes les plus exposés, et devient adjudant en . Il est grièvement blessé à Tobrouk, d'un coup de balle dans la jambe, et de plusieurs éclats de bombe au côté. Il est évacué en Palestine. C'est là que le général de Gaulle en personne lui remet le la Croix de la Libération, qui lui avait été attribuée par le décret du le faisant compagnon de la Libération[1].
Béhélo repart en pour la campagne de Syrie, où il gagne ses galons d'adjudant-chef. Il passe ensuite au Bataillon de marche n° 11 de la 2e brigade française libre, avec laquelle il prend part à la deuxième campagne de Libye. Il participe ensuite aux opérations en Égypte, et à la seconde bataille d'El Alamein en octobre-, puis en à la fin de la campagne de Tunisie. Ensuite posté en Tripolitaine, il revient en Tunisie, où une mine le blesse gravement le , avec de multiples blessures : à l'avant-bras qui doit être amputé, à l'épaule, au cou, et la perforation des tympans. À partir de , il sert au 3e régiment de tirailleurs sénégalais[1].
Retraite
Après la guerre, Valentin Béhélo prend sa retraite à Aix-en-Provence en . Il est nommé membre du conseil de l'Ordre de la Libération en . Il meurt à Saint-Cannat dans les Bouches-du-Rhône le [1].
Distinctions et hommages
Décorations
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du )
- Médaille militaire
- Croix de guerre 1939-1945
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Croix du combattant volontaire de la guerre de 1939-1945
- Médaille coloniale avec agrafes « Libye »
- Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
Autres hommages
- Membre du conseil de l'Ordre de la Libération.
Notes et références
Bibliographie
- « Valentin Béhélo », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (Notice sur le site de l'ordre de la Libération).
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons: histoire des Compagnons de la Libération, Perrin, , 822 p. (ISBN 2262016062 et 9782262016067).
Voir aussi
Liens externes
- « Valentin Béhélo », sur Ordre de la Libération (consulté le ).