Union sportive Boulogne CĂ´te d'Opale
L'Union sportive Boulogne Côte d'Opale, couramment abrégé en US Boulogne, est un club de football français fondé en 1898 et situé à Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais). Le club dispute ses matchs à domicile au stade de la Libération. Le club, présidé par Vincent Boutillier depuis novembre 2022, est entraîné par le duo Fabien Dagneaux-Anthony Lecointe depuis janvier 2023.
Nom complet | Union Sportive Boulogne CĂ´te d'Opale |
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Noms précédents |
Union sportive boulonnaise (1898-1969) Union sportive du Grand Boulogne (1969-1997) |
Fondation | 1898 |
Statut professionnel |
1935-1939 1959-1979 2007-2014 |
Couleurs | Rouge et noir |
Stade |
Stade de la Libération (9 534 places) |
Siège |
27 rue du Four Ă Chaux 62280 Saint-Martin-Boulogne |
Championnat actuel | National 2 |
Président | Vincent Boutillier |
Entraîneur |
Fabien Dagneaux Anthony Lecointe |
Joueur le plus capé | Grégory Thil (332) |
Meilleur buteur | Grégory Thil (145)[1] |
Site web | usbco.com |
Domicile
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Extérieur
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Actualités
Le club passe professionnel en 1935 en rejoignant la Division 2 et y reste jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. L'US Boulogne décroche son meilleur résultat en Coupe de France avec une demi-finale en 1937. Après le conflit, le club est amateur, le club parvient à revenir en Division 2 en 1959.
Après 20 ans dans cette division, et manquant de peu l'élite à plusieurs reprises, le club est relégué et redevient amateur. Rapidement en Division 4, le club est très instable dans les années 1990 avec de nombreuses démissions à la présidence. Le club parvient finalement à être sauvé en 1997. Le club entame dans les années 2000, une ascension vers le plus haut niveau. Champion de CFA (D4) en 2005, le club est vice-champion de National (D3) en 2007. Au bout de seulement deux saisons en Ligue 2, le club décroche sa première accession en Ligue 1. Mais après une seule saison dans l'élite du football français, le club doit redescendre en Ligue 2, puis en National en 2012.
Histoire
DĂ©buts prestigieux (1898-1914)
Sous l'impulsion de jeunes sportifs, l'Union sportive Boulonnaise voit le jour en décembre 1898 et s'oriente rapidement vers la pratique exclusive du football. Champion maritime en 1904, 1905, 1906, 1909 et 1922.
Un grand nom du football amateur (1918-1935)
En Coupe de France, Boulogne atteint les quarts de finale en 1929 et les huitièmes en 1925, 1928 et 1931. L'USB fournit même quelques joueurs à l'équipe de France tels Louis Bloquel, Paul Mathaux, Alexis Mony, Pierre Mony, Maurice Tilliette.
L'USB profite du passage au statut professionnel de trois clubs nordistes pour sauver sa tĂŞte en DH en 1932.
Première période de professionnalisme et affres de la guerre (1935-1945)
Sous l'impulsion du président Marcel Lacroix, Boulogne rejoint les rangs professionnels en 1935. L'USB se contente de prendre part au championnat de D2 jusqu'à la guerre sans y faire de merveilles. Lors de la saison 1938-1939, Harold Newell inscrit 39 buts. Lucien Leduc (1937-1939) y commence sa carrière professionnelle à 18 ans.
En Coupe de France, en revanche, Boulogne dispute les demi-finales en 1937 après avoir écarté, entre autres, le FC Mulhouse, le R.C. Roubaix et le RC Paris, soit trois clubs de D1 dont le tenant du trophée. Le , Boulogne est sèchement battu 6-0 par le FC Sochaux.
Renaissance après-guerre (1945-1959)
Boulogne reste amateur pendant vingt ans après la Seconde Guerre mondiale. Sous l'impulsion du président Pierre Wattez, Boulogne est admis en D2 en 1959 après une candidature malheureuse en 1957.
Deuxième période professionnelle (1959-1979)
Boulogne se maintient en D2 jusqu'en 1979. Au départ de la saison 1969/1970 l'Union Sportive Boulonnaise (USB) devient l'Union Sportive du Grand Boulogne (USGB)[2]. Cette mutation, qui s'appuie sur les socios, permet au club d'éviter le retour en amateurs comme c'est le cas au LOSC Lille et au RC Lens[3]. Au cours de vingt ans dans l'antichambre de l'élite, Boulogne signe sa meilleure saison en 1972-1973 en décrochant la deuxième place du groupe A. En 1965, le club avait été barragiste et avait raté la promotion en D1 de peu. En Coupe de France, le club ne parvient pas à dépasser le stade des seizièmes de finale (1960, 1962 et 1974).
En 1974, l'USGB se renforce en engageant l'ancien international français Célestin Oliver comme entraîneur et Ryszard Szymczak, célèbre attaquant du Gwardia Varsovie, médaillé olympique en 1972 avec l'équipe de Pologne[4].
Problèmes financiers et instabilité sportive (1979-1994)
Le club plonge en D3 en 1979, en D4 la saison suivante et se retrouve en DH en 1982. Robert Sénéchal prend alors la direction du club qui se stabilise en D4 de 1983 à 1991, ratant d'un cheveu la promotion en D3 en 1984. En 1990, après l'éviction de Robert Sénéchal en conflit avec l'adjoint aux sports de l'époque, André Delnieppe, Philippe Neyrinck devient président et obtient le soutien de la mairie de Boulogne, et de Jean Muselet, maire. Le club fait alors une courte apparition en D3 (1991-1993) mais replonge ensuite au niveau inférieur. En , Philippe Neyrinck, en conflit avec André Delnieppe, démissionne et lui laisse le fauteuil de Président. Présidence courte car la saison suivante, il est remplacé par Jack Clark, professionnel de la vente de poissons à Capécure.
Renaissance puis retour au professionnalisme (1994-2012)
En juin 1994, le club est proche du dépôt de bilan avec un déficit cumulé de plus de trois millions de francs, mais la mairie engage une opération de renflouement financier et Jean Muselet, le maire de la ville, injecte personnellement un million de Francs[5]. À la suite de ce sauvetage, Jacques Wattez hérite du fauteuil présidentiel. Sous sa conduite, le club adopte le nom de d'Union sportive Boulogne Côte d'Opale le 1er juillet 1997[6]. Les dernières dettes du club sont épongées à la suite de la campagne de Coupe de France 1998 avec plus de 7 000 spectateurs présents au stade de la Libération pour assister au match Boulogne-Olympique de Marseille en seizièmes de finale. Boulogne s'incline 1-0. La saison suivante, Boulogne atteint les huitièmes de finale de la coupe et s'incline face au LOSC Lille juste avant de fêter son centenaire avec faste et un match de gala contre le Liverpool FC au printemps 1999.
Boulogne retrouve la Ligue 2, le , à l'issue d'un match victorieux face au SC Toulon. Le club gagne donc sur le terrain sa promotion pour la Ligue 2 mais le , la DNCG, organe de contrôle de la Ligue de football professionnel (LFP), interdit au club boulonnais son engagement en Ligue 2 et le recrutement de footballeurs professionnels en raison de problèmes financiers[7]. Le 4 juillet, elle donne finalement son feu vert, permettant au club d'évoluer officiellement en Ligue 2, 28 ans après sa dernière montée. Après une éprouvante saison en Ligue 2, Boulogne assure son maintien en remportant un match décisif lors de la dernière journée, face aux Chamois niortais sur le score de 1-0 (but du défenseur Damien Perinelle en toute fin de match).
Au terme de sa seconde saison en Ligue 2, le , Boulogne-sur-Mer, vainqueur de l'Amiens SC sur le score de 4-0, décroche sa première accession en Ligue 1. Le club devient le bizut de la compétition, sans aucune expérience au haut niveau, cela n'était plus arrivé depuis la saison 2003-2004 avec la montée du Mans. La montée du club dans l'élite nationale du football provoque de vastes scènes de liesse en ville et dans le Boulonnais.
Boulogne ne restera finalement qu'une seule saison en Ligue 1. Après un début de saison 2010-2011 décevant, Laurent Guyot est démis de ses fonctions. Le , il est remplacé par Michel Estevan (ancien entraîneur d'Arles-Avignon) qui fut démis de ses fonctions le à la suite d'une défaite à domicile contre Bastia. La direction de l'équipe est alors confiée à Pascal Plancque, qui occupait la fonction d'entraîneur-adjoint. Le club est relégué en National le , à la suite d'une défaite à Angers. Le , Jacques Wattez décide de ne pas reconduire le contrat de Pascal Plancque. Le , Georges Tournay, jusqu'alors responsable de la formation du RC Lens, devient entraîneur de l'équipe première de l'USBCO. Il choisit de prendre Mickael Delestrez pour le poste d'entraîneur adjoint, lui qui s'occupait également de la formation lensoise. Il quitte à l'amiable le club le .
Retour au monde amateur (depuis 2012)
En 2015, Boulogne atteint les quarts de finale de la Coupe de France avant d'être stoppé par l'AS Saint-Etienne (1-1, t-a-b 4-3).
En 2020, le club occupe la 3e place au moment de l'arrêt du championnat, due à la pandémie de COVID-19, mais le barrage n'est pas disputé et Boulogne reste en National. La saison suivante, le club atteint les 8emes de finale de Coupe de France en 2021, mais il est battu par Canet Roussillon Football Club, équipe de National 2. Il occupe l'avant dernière place à quelques journées de la fin en championnat.
Après le départ de Laurent Guyot, la direction décide d'engager Éric Chelle en tant que nouvel entraîneur pour la saison 2021-2022.
En 2022, le club est relégué en National 2 et occupe la dernière place de son groupe après un début de saison catastrophique.
Palmarès et records
Palmarès
- Coupe de France :
- L' US Boulogne CO dispute une demi finale contre le FC Sochaux en 1937 mais les boulonnais ne pourront pas aller en finale car le FC Sochaux (D1) l'emporta sur le score de 6-0.
- Coupe de la Ligue :
- L' US Boulogne CO dispute un huitième de finale en coupe de la ligue contre le Valenciennes FC mais les boulonnais perdent au match aller (2-0) puis au match retour les boulonnais perdent sur le même score ce qui fait une défaite 4-0.
- Championnat de France de National :
- Vice-champion en 2007
- Championnat de France amateur (D4) (2)
- Champion : 2001, 2005
- Champion de division d'honneur (1)
- Champion : 1983
Trophées individuels
- Meilleur buteur
- Championnat de France de Ligue 2
- 2009 : Grégory Thil (18 buts)
- Championnat de France National (D3)
- 2006 : Jawad El Hajri (23 buts)
- 2007 : Grégory Thil (31 buts) record
- Championnat de France de Ligue 2
- Meilleur entraîneur
Identité du club
DĂ©nomination du club
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Historique du logo
- Logo de 1898 Ă 1969.
- Logo de 1969 Ă 1997.
- Logo depuis 2009.
Personnalités du club
Historique des présidents
Le tableau ci-dessous présente les différents présidents de l'US Boulogne.
Rang | Nom | PĂ©riode |
---|---|---|
1 | Jacques Wattez | 1994-2018 |
2 | Reinold Delattre | 2018-2022 |
3 | Vincent Boutillier | 2022 |
Historique des entraîneurs
Ernest Payne, vainqueur de la Coupe de France en 1933 avec l'Excelsior AC, entraîne l'US boulonnaise à partir de 1937 et ceci jusqu'en 1939[8].
Le tableau suivant liste tous les entraîneurs connus de l'US Boulogne Côte d'Opale depuis 1936.
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Joueurs emblématiques
Rang | Nom | Buts | Matchs | Carrière au club |
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1 | Grégory Thil | 134 | 285 | 2005 - 2011 2015 - 2018 |
2 | Antoine Essombé | 62 | 107 | 1960 - 1964 |
3 | Bruno Dupuis | 51 | 190 | 1971 - 1979 |
4 | Daniel Fuchs | 48 | 102 | 1973 - 1974 1975 - 1977 |
5 | Lucien Bonnet | 46 | 99 | 1960 - 1963 |
Rang | Nom | Matchs | Carrière au club |
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1 | Grégory Thil | 285 | 2005 - 2011 2015 - 2018 |
2 | Ian Bolton | 241 | 1961 - 1970 |
3 | Guillaume Ducatel | 221 | 2000 - 2013 |
4 | Jean-Pierre Turci | 212 | 1959 - 1965 1967 - 1968 |
5 | Maurice Raspotnik | 201 | 1959 - 1966 |
Au cours de son histoire, le club boulonnais a compté dans ses rangs plusieurs joueurs qui ont marqué de leur empreinte l'histoire du club. L'attaquant français Grégory Thil est le joueur le plus capé sous le maillot de l'USBCO avec 285 apparitions suivi de près par le défenseur écossais Ian Bolton avec 241 apparitions. Au rayon des meilleurs buteurs, c'est encore l'attaquant français Grégory Thil qui occupe la première place avec 134 réalisations suivi de l'attaquant camerounais Antoine Essombé auteur de 62 réalisations sous le maillot boulonnais.
XXe siècle
Harold Newell, international anglais, joue trois années à l'US boulonnaise, et est notamment meilleur buteur de la saison 1938-1939 de Division 2 avec 39 buts, ex aequo avec Fernand Planquès[10], et rejoint plus tard l'AS Saint-Étienne[11]. Lucien Leduc, devenu par la suite international français, fait ses débuts professionnels au sein de l'US Boulonnaise en 1937 et y effectue 57 matchs pour 18 buts marqués[12] - [13].
Ian Bolton, écossais, joue avec l'US boulonnaise durant toute sa carrière dans les années 1960, participant à 243 matchs avec les Rouges et Noirs[14]. Joueur emblématique du Gwardia Varsovie, Ryszard Szymczak quitte le club pour rejoindre l'USG Boulogne en 1974 ; l'international polonais joue 77 matchs pour 24 buts inscrits avec le club nordiste qu'il quitte en pour revenir dans son club précédent[15] - [16]. Le Camerounais Antoine Essombé surnommé "Douglas" arrive à l'US boulonnaise en 1960 avec mécontentement, parce qu'il visait Angers et le RC Paris[17]. Toutefois, il s'adapte rapidement au club nordiste grâce à l'accueil convivial qui lui est réservé[17]. Avec son physique impressionnant, l'attaquant devient l'un des plus grands buteurs du club avec 58 réalisations en 97 matchs de championnat de 1960 à 1963[17]. Il est ensuite victime d'un très grave accident de la route qui le plonge dans le coma ; quand il se réveille, le président Pierre Wattez lui tient la main[17]. Il quitte le club en 1964, alors qu'il n'est « plus le même »[17]. Très attaché à la formation boulonnaise ainsi qu'à sa ville, il y revient de 1976 à 1982 en tant qu'entraîneur[18].
Robert Dewilder, finaliste de la Coupe de France en 1967 avec le FC Sochaux, signe son premier contrat professionnel à l'US Boulogne, en 1962[19] ; il repasse par le club lors de la saison 1988-1989 en tant qu'entraîneur[18]. Philippe Brunel, natif de Boulogne-sur-Mer fait ses débuts avec l'USBCO lors de la saison 1990-1991, alors que le club évolue en Division 3[20].
XXIe siècle
Franck Ribéry, né à Boulogne-sur-Mer en 1983, évolue sous les couleurs de l'USBCO de 1999 à 2002[21]. Avec un « don du dribble » perçu par son entraîneur, le jeune attaquant touche 150 euros par mois[22]. Peu à peu, il s'impose comme un titulaire au sein de l'équipe nordiste[22]. En 2002, il quitte sa région natale après n'avoir pu trouver d'accord avec ses dirigeants pour une augmentation de salaire[22]. Parti ensuite vers d'autres clubs plus prestigieux et devenu international français, l'attaquant reste toujours attaché à l'USBCO et sa ville, dans laquelle il vient trois ou quatre fois par an, voir notamment sa famille, toujours supporters du club nordiste[22]. Selon Serge Legroux, directeur d'une école où est passé Ribéry, l'international français est « un formidable exemple aux enfants qui rêvent de devenir professionnels. »[22]. En hommage à lui et à son passage dans le club, les dirigeants boulonnais inaugurent à la fin des années 2000, une tribune Franck-Ribéry, au sein du Stade de la Libération[22] - [23].
Guillaume Ducatel, ancien joueur de l'ES Wasquehal, rejoint l'USBCO en 2000 ; le milieu de terrain passe la grande majorité de sa carrière dans le club nordiste, en mettant fin à sa carrière de joueur en 2013, ayant été l'un des membres de l'équipe boulonnaise ayant joué en Ligue 1[24] - [25]. Anthony Lecointe a également passé une grande partie de sa carrière chez les Rouges et Noirs, avec lequel il vit la période dorée du club, à la fin des années 2000[26] ; il évolue ainsi avec l'USBCO de 2003 à 2012, année durant laquelle il signe chez le rival dunkerquois[27] - [28].
Formé à Beauvais, Grégory Thil termine meilleur buteur de CFA avant de débarquer en 2005 à l’USBCO alors en National. Lors de sa première saison, il est associé au marocain Jawad El Hajri en attaque. Meilleur buteur de CFA lors de la saison 2004-2005 avec l’USBCO, Jawad El Hajri récidive la saison suivante en National avec un total de 23 réalisations[29]. À la suite du départ d'El Hajri pour Brest, Thil devient le leader de l'attaque de l'US Boulogne. Auteur d'une remarquable saison 2006-2007, l'attaquant né à Creil participe grandement à la montée de Boulogne en Ligue 2. Il termine meilleur buteur du National et bat le record de but en une saison (31 en 38 matchs). Le précédent record appartenait à Jacques Rémy auteur de 22 buts avec Martigues lors de la saison 1999-2000 et à son ancien coéquipier Jawad El Hajri auteur de 23 buts avec l'USBCO lors de la saison 2005-2006.
Damien Marcq, natif de Boulogne-sur-Mer, est un pur produit du centre de formation des Rouges et Noirs où il fait toutes ses classes. Le milieu défensif nordiste intègre l'équipe première en 2006 à l'âge de 17 ans alors que l'équipe évolue en National[30]. Il occupe une place prépondérante dans la réussite du club permettant la montée historique de l'USBCO en Ligue 1 en 2009. Devenu capitaine de l'équipe première à la suite de la blessure de Grégory Thil, il quitte le club en pour le Stade Malherbe de Caen[31] en échange d'une indemnité d'environ trois millions d'euros[32].
Le défenseur central Damien Perrinelle joue plus de 180 matchs entre 2006 et 2010 sous les couleurs de l'USBCO, et, bien qu'ayant vécu la promotion en L1, garde pour meilleur souvenir avec le club nordiste le maintien à l'issue de la saison 2007-2008[33] - [34]. Son coéquipier Johann Ramaré, repéré par Philippe Montanier, joue 138 matchs sous les couleurs rouges et noires avant d'être laissé libre en 2010[35] - [36].
Alors jeune joueur au SC Dakar, Zargo Touré est repéré lors du match international des moins de 19 ans Sénégal-Nigeria par le président de l'USBCO, Jacques Wattez, et son conseiller Jean-Luc Lamarche. Invité à passer un essai à l’USBCO, il signe dans la foulée de son essai concluant un contrat professionnel de 3 ans. Le défenseur sénégalais évoluera sous les couleurs boulonnaises entre 2008 et 2013 et disputera 125 rencontres pour 2 buts inscrits[37].
Le milieu franco-malien N'Golo Kanté a été repéré en PH à la JS Suresnes par l'US Boulogne où il signe un contrat amateur en 2010 et joue alors pour l'équipe B en CFA 2. Lors de la relégation de l'équipe première en National en 2012, il s'y impose comme titulaire indiscutable au milieu de terrain. Révélation du National, il s'engagera par la suite avec le SM Caen en Ligue 2[38].
Structures du club
Stade
Le Stade de la Libération s'appelait avant la seconde guerre mondiale le Stade Léo Lagrange et fut reconstruit dans les années 1950. De nombreux travaux sont imposés pour atteindre les minima requis pour la Ligue 2, la montée en Ligue 1 nécessitera des investissements supplémentaires[39].
Statut juridique et légal
Le siège social de l'Union sportive Boulogne Côte d'Opale est localisé au complexe sportif de la Waroquerie, à Boulogne-sur-Mer[40]. Le club est affilié à la Ligue du Nord-Pas-de-Calais et au district de la côte d'Opale sous le numéro 500077[41]. Le club est une société anonyme sportive professionnelle (SASP)[40].
Présidé par Reinold Delattre, l'US Boulogne CO a pour correspondant, « correspondant compétition nationales » et « correspondant district », Jérôme Millet[41]. Claude Montbobier est le secrétaire général du club, et Robert Ghysel en est le trésorier. François Bernard est le responsable sécurité, et est secondé par Cyril Choquet[41].
Éléments comptables
Chaque saison, l'USBCO publie son budget prévisionnel de fonctionnement après validation auprès de la DNCG, l'instance qui assure le contrôle administratif, juridique et financier des associations et sociétés sportives de football afin d'en garantir la pérennité. Le budget prévisionnel d'un club s'établit en amont de l'exercice à venir et correspond à une estimation de l'ensemble des recettes et des dépenses prévues par l'entité. Le tableau ci-dessous résume les différents budgets prévisionnels du club boulonnais saison après saison.
Saison | 2008-2009 | 2009-2010 | 2010-2011 | 2011-2012 | 2012-2013 | 2013-2014 | 2014-2015 | 2015-2016 | 2016-2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Budget | 8 M€[42] | 20 M€[43] | 11,6 M€[44] | 9,5 M€[45] | 4,8 M€[46] | 2 M€[47] | 4,6 M€[48] | 2,2 M€[49] | 2,1 M€[50] |
Saison | 2017-2018 | 2018-2019 | 2019-2020 | ||||||
Budget | 2,5 M€[51] | 3 M€[52] | 2,5 M€ |
Sponsors et Ă©quipementier
Lotto équipa l'USBCO au début des années 2000, puis Hummel équipa le club jusqu'en 2007.
Entre 2007 et 2012, c'est Uhlsport qui fut l'Ă©quipementier de l'USBCO.
De 2012 Ă 2019, Patrick fut l'Ă©quipementier de l'USBCO.
Depuis , Puma est l'Ă©quipementier de l'USBCO.
L'USBCO eut beaucoup de sponsors au cours de son existence, entre autres : Nord Construction Nouvelle (NCN) Nausicaa, le casino de Boulogne-sur-Mer, Auchan, le port de Boulogne-sur-Mer, Carcept Prev,Veolia, le conseil départemental du Pas-de-Calais, Rabot Dutilleul, la région Hauts-de-France.
Depuis 2019, le sponsor principal de l'USBCO est Intersport.
Culture populaire
Avec l'USL Dunkerque
Située également sur la Côte d'Opale, l'USL Dunkerque considère l'US Boulogne CO comme son principal concurrent (comme cela a pu se vérifier lors de la remontée du club ou 2800 spectateurs se déplacèrent au Stade Marcel-Tribut), plus que les autres clubs majeurs du Nord-Pas-de-Calais que sont le Valenciennes FC, le LOSC Lille, ou le RC Lens[53].
En 2014-2015, le derby aller contre Dunkerque s'est fait dans une ambiance électrique en raison d'un tacle appuyé de Julien Bègue dans le premier quart d'heure[54]. Selon les Red and Black, groupe de supporters boulonnais : « Si des gens viennent avec des insultes qui ne servent à rien, on est là pour les faire taire. Les Dunkerquois, par exemple. Mais nous, on est plutôt cool. »[55].
Affluences
Lorsque le club évoluait en Ligue 1, le stade était plein à chaque rencontre avec 15 000 spectateurs. Depuis 2015, l’affluence est d'environ 3 000 à 4 000 spectateurs.
Notes et références
Notes
Références
- Football : Joueurs utilisés, footballdatabase.eu, 6 septembre 2015
- Football 70, Guide L'Équipe, p. 71.
- Frédéric Lenel, Un siècle de passion en rouge en noir, Wimille, Punch éditions, 2000, p. 76 (ISBN 2-913132-24-3).
- Régis Dubois, « La fraise, reine d'un week-end », sur lasemainedansleboulonnais.fr, (consulté le ).
- Auzias 2012, p. 152.
- Frédéric Lenel, op. cit., p. 104.
- Article de la LFP
- « Grandes Équipes Excelsior AC », sur pari-et-gagne.com (consulté le ).
- « Football : Joueurs utilisés », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
- (en) Erik Garin, « France - List of Topscorers Second Level », RSSSF, (consulté le ).
- « Les joueurs de L'A.S.S.E. de 1933 à nos jours », sur asse-verts.fr (consulté le ).
- « RED STAR STORY : RED STAR - BOULOGNE », sur redstar.fr, (consulté le ).
- « Lucien Leduc », sur pari-et-gagne.com (consulté le ).
- « Fiche d’Ian Bolton », sur footballdatabase.eu.
- (pl) « Fiche de Ryszard Szymczak », sur http://www.90minut.pl/.
- « Fiche d’Union sportive Boulogne Côte d'Opale », sur footballdatabase.eu.
- Clément Smague, « Douglas Essombé, histoire d'une légende », sur planete-usbco.com, (consulté le ).
- (en) « France - Trainers of First and Second Division Clubs : Union Sportive Boulogne Côte-d'Opale (Boulogne-sur-Mer) », RSSSF, (consulté le ).
- « DEWILDER Robert », sur a.s.monaco.free.fr (consulté le ).
- « Philippe Brunel », Prolongation 62 (consulté le ).
- « Franck Ribéry », sur footballdatabase.eu (consulté le ).
- Alexis Menuge, Franck Ribéry, l'incompris, Talent Sport, , 250 p. (ISBN 979-10-93463-11-7, lire en ligne).
- (de) Fabian Kirchhofer, « Erstligafußball in Franck Ribery's Heimat », sur torfabrik.de, Boulogne-sur-Mer, (consulté le ).
- « Fiche d’Guillaume Ducatel », sur footballdatabase.eu.
- « Un grand merci à Guillaume Ducatel !!! », sur usbco.com, (consulté le ).
- « Boulogne : Lecointe, de l'usine à la L1 », sur fifa.com, (consulté le ).
- « Football. - Anthony Lecointe signe à Dunkerque (CFA). », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- « Fiche d’Anthony Lecointe », sur footballdatabase.eu.
- « Fiche d’Jawad El Hajri », sur footballdatabase.eu.
- « Fiche d’Damien Marcq », sur footballdatabase.eu.
- Damien Marcq Ă Caen, site officiel de l'US Boulogne, 27 juin 2010
- Marcq rejoint Caen, lequipe.fr, 28 juin 2010
- « Fiche d’Damien Perrinelle », sur footballdatabase.eu.
- « L2 Avoir la peau des Crocos... », sur laprovence.com, (consulté le ).
- « Entrevue Johann RAMARÉ », sur rougememoire.com (consulté le ).
- « Fiche d’Johann Ramaré », sur footballdatabase.eu.
- « Fiche d’Zargo Touré », sur footballdatabase.eu.
- « Fiche d’N'Golo Kanté », sur footballdatabase.eu.
- En effet la ville a mis beaucoup de moyens pour que le Stade de la Libération puisse doubler son nombre de places (passant de 8000 places à 15 004 places) Le stade de la Libération
- « US BOULOGNE COTE D'OPALE », sur lfp.fr (consulté le ).
- « U.S. BOULOGNE COTE D OPALE », sur fff.fr (consulté le ).
- « Budgets des clubs », France Football, no 3506,‎ .
- « Les acteurs de la superproduction entrent en scène », L'Équipe, vol. 64, no 20117,‎ , p. 8-9.
- « Budgets des clubs », France Football, no 3356,‎ .
- « Budgets des clubs de Ligue 1 saison 2011-2012 », sur www.sportune.fr, (consulté le ).
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- « Budgets des clubs », France Football, no 3506,‎ .
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- « Foot - National : Boulogne? Dunkerque? Qui va rafler le derby? », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ).
- Éric Carpentier, « On était à Boulogne – Quevilly », sur sofoot.com, (consulté le ).
Bibliographie
- Frédéric Lenel, Un siècle de passion en rouge et noir, Wimille (62), Punch, , 112 p. (ISBN 2-913132-24-3)
- Fabien Bougeois, BientĂ´t la meilleure Ă©quipe du monde, Carly (62)
- Collectif, Dominique Auzias, Jean-Paul Labourdette, Guide de l'amateur de football, Petit Futé, , 360 p.
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- Transfermarkt
- (mul) FootballDatabase
- (mul) Soccerway