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Une séparation

Une sĂ©paration (en persan : ŰŹŰŻŰ§ÛŒÛŒ Ù†Ű§ŰŻŰ± ۧŰČ ŰłÛŒÙ…ÛŒÙ†, Djodāï-yĂ© Nāder az Simin : la sĂ©paration de Nader et Simin) est un film iranien d'Asghar Farhadi, sorti en 2011. Il remporte l'Ours d'or du meilleur film, les Ours d'argent de la meilleure actrice et du meilleur acteur pour tous les comĂ©diens lors de la Berlinale 2011, le CĂ©sar du meilleur film Ă©tranger et l'Oscar du meilleur film en langue Ă©trangĂšre. Le film est par ailleurs un succĂšs surprise en France avec prĂšs d'un million de spectateurs.

Une séparation

Titre original ŰŹŰŻŰ§ÛŒÛŒ Ù†Ű§ŰŻŰ± ۧŰČ ŰłÛŒÙ…ÛŒÙ†
RĂ©alisation Asghar Farhadi
Scénario Asghar Farhadi
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Iran Iran
Genre Drame
Durée 114 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

En 2016, la BBC le place en 9e position dans son classement des 100 plus grands films du XXIe siĂšcle[1].

Synopsis

À TĂ©hĂ©ran, Nader (Peyman Maadi) et Simin (Leila Hatami) sont un couple de la classe moyenne. Ils sont mariĂ©s depuis 14 ans. Nader travaille dans une banque, Simin est enseignante. Ils ont une fille Termeh (Sarina Farhadi), ĂągĂ©e de 11 ans. Le pĂšre (Ali-Asghar Shahbazi) de Nader, atteint de la maladie d'Alzheimer, totalement dĂ©pendant, vit dans leur appartement. Simin veut que la famille parte vivre Ă  l'Ă©tranger, car elle veut des conditions de vie meilleures pour Termeh. Ils ont obtenu un visa d'immigration qui expire dans 40 jours. Nader, ne voulant pas abandonner son pĂšre, refuse de partir d'Iran. Simin entame une procĂ©dure de divorce. Le juge (Babak Karimi) estime que les problĂšmes du couple ne justifient pas un divorce et il rejette la demande de Simin.

Simin décide donc de quitter le foyer et part habiter chez ses parents. Devant payer un supplément aux déménageurs, Simin prend l'argent dans un tiroir dans la chambre, à l'insu de Nader. Simultanément, Nader embauche Razieh (Sareh Bayat) comme aide-à-domicile, car il a besoin d'aide pour s'occuper de son pÚre. Razieh lui a été proposée par Simin. Elle est pauvre, trÚs croyante et habite en banlieue. Sa petite fille Somayeh (Kimia Hosseini) l'accompagne partout. Razieh est enceinte et le cache. Seule Somayeh le sait.

DĂšs le premier jour de travail, Razieh dĂ©couvre que le pĂšre de Nader s'est urinĂ© dessus. Elle panique, car elle craint de transgresser ses principes religieux si elle le lave. Elle demande Ă  l'assistance tĂ©lĂ©phonique religieuse si elle peut le laver. Prenant en compte la situation, le conseiller l'autorise Ă  le faire. Nader et Termeh rentrent Ă  l'appartement en fin d'aprĂšs-midi. Une collĂšgue de Simin, Mme Ghahraei (Merila Zarei) attend Termeh, Ă  qui elle fait des cours particuliers Ă  domicile. Mme Ghahraei donne Ă  Razieh le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone d'une gynĂ©cologue. Razieh annonce Ă  Nader qu'elle ne peut plus travailler chez lui et qu'il doit engager un homme pour ce travail. Ne comprenant pas, il lui demande pourquoi et insiste tellement qu'elle finit par lui rĂ©vĂ©ler que son pĂšre est incontinent. Nader est Ă©tonnĂ© et dit que cela ne lui Ă©tait jamais arrivĂ©. Razieh lui propose d'engager Hodjat (Shahab Hosseini), son Ă©poux. Nader dit qu'il faut qu'Hodjat le rencontre Ă  la banque le lendemain. Razieh n'ayant pas dit Ă  son Ă©poux qu'elle a travaillĂ© pour Nader, lui fait promettre de garder le secret. Hodjat vient au rendez-vous convenu et Nader l'engage. Le lendemain matin, Nader est Ă©tonnĂ© de voir Razieh venir chez lui Ă  la place d'Hodjat. Elle lui dit que son Ă©poux a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© a cause d'une plainte d'un de ses crĂ©anciers et qu'elle le remplace jusqu'Ă  sa libĂ©ration.

Un jour, Nader et Termeh rentrent et sont étonnés de trouver la porte close. Termeh trouve son grand-pÚre inconscient couché sur le sol, un poignet ligoté au cadre de son lit. Razieh et Somayeh ne sont pas là. Le pÚre de Nader n'a pas de blessure. Nader découvre qu'il manque de l'argent dans le tiroir de la commode, il fulmine. Razieh et Somayeh rentrent.

Furieux, Nader la congĂ©die. Razieh rĂ©clame le paiement de ses heures travaillĂ©es. Nader la repousse sur le palier. Razieh dĂ©clare ĂȘtre tombĂ©e dans l'escalier ce qui lui a provoquĂ© une fausse couche. Sa famille intente un procĂšs Ă  Nader. Simin revient soutenir son mari. Elle paie la caution qui permet d'Ă©viter Ă  Nader d'aller en prison. Mais Razieh a menti. Nader aussi.

Fiche technique

Distribution

Source et lĂ©gende : version française (VF) sur le site d’AlterEgo (la sociĂ©tĂ© de doublage[2]) Traduction française (sous-titres) : Massoumeh Lahidji[3]

Contexte de réalisation

Farhadi dĂ©finit Une sĂ©paration comme Ă©tant le reflet du conservatisme d’une rĂ©publique thĂ©ocratique islamique, soit un État qui fonctionne d’aprĂšs les principes des lois coraniques, priorisant la parole divine. Partageant des idĂ©ologies totalement diffĂ©rentes que les dirigeants du pays. Celui-ci rĂ©alise ce film sans aucune aide financiĂšre du gouvernement[4], puisqu’étant une RĂ©publique islamique d’Iran,  cela dĂ©signe l’Islam comme religion officielle dans ce rĂ©gime politique. Ainsi, deux types de pouvoirs se chevauchent dans le systĂšme politique iranien, partageant diffĂ©rentes maniĂšres de gouverner un pays ou encore diffĂ©rents points de vue Ă  l’égard de la vie en sociĂ©tĂ©.

L’un est politique, visible Ă  travers le prĂ©sident, les diverses institutions politiques ou encore par des Ă©lections. Puis l’autre est religieux, visible Ă  travers le Guide SuprĂȘme, les Mollahs ou encore les diverses institutions religieuses.

Par ailleurs, le pouvoir religieux garde tout de mĂȘme une emprise majoritaire sur le pays, en imposant que toutes dĂ©cisions politiques doivent ĂȘtre en accord avec les principes de l’Islam[5]. C’est donc Ă  cause de ce chevauchement des pouvoirs, que la rĂ©alisation du film Ă©tait trĂšs complexe, notamment par la perte de l’autorisation de tournage, l’absence de financement gouvernementale ainsi que de multiples autres bĂątons dans les roues.

Analyse

L'ampleur de la religion

Pour des individus vivant dans une sociĂ©tĂ© influencĂ©e par des rĂšgles religieuses, le fait de jurer sur quelque chose de faux est considĂ©rĂ© comme Ă©tant un pĂ©chĂ© impardonnable, alors automatiquement si quelqu’un jure celui-ci dit la vĂ©ritĂ©. Ainsi durant la totalitĂ© du film, les personnages se basent principalement sur le fait de “jurer” afin de prouver leurs paroles, plutĂŽt que par l’utilisation de preuves concrĂštes. Notamment lorsque Razieh demande Ă  Nader de jurer sur le Coran, qu’il ne l’avait pas poussĂ©, ou encore lorsque celle-ci n’étant pas sĂ»re de qui a provoquĂ© la fausse couche, refuse de jurer que Nader est le coupable, quitte Ă  ne pas recevoir l’argent de ce dernier, ou encore Ă  dĂ©truire la relation qu’elle possĂšde avec son mari.

Ainsi l’acte de “jurer” est d’une importance capitale dans ce litige, ayant plus d’ampleur que des preuves rĂ©futables, imageant ainsi le systĂšme judiciaire iranien. De plus l’ampleur que prend la religion est tout aussi prĂ©sente dans le milieu du travail, Ă  l’exemple de Razieh qui dans un premier temps voulait quitter son travail, lorsqu’elle apprend qu’elle doit laver et changer le pĂšre de Nader, afin d’éviter tout contacts intimes avec un autre homme que son mari, des actes punis et interdis par le systĂšme religieux. 

Concernant le port du tchador, le film ne reflĂšte nĂ©anmoins pas la rĂ©alitĂ© du quotidien des femmes et ne suit pas les versets du Coran. En effet, dans le cadre familial, Simin et Termeh portent toujours le voile Ă  la maison, alors qu'elles ne sont pas tenues de le faire. La Sourate 24, Verset 31, stipule « Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chastetĂ©, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraĂźt et qu’elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu’elles ne montrent leurs atours qu’à leurs maris, ou Ă  leurs pĂšres, ou aux pĂšres de leurs maris, ou Ă  leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou Ă  leurs frĂšres, ou aux fils de leurs frĂšres, ou aux fils de leurs sƓurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu’elles possĂšdent, ou aux domestiques mĂąles impuissants, ou aux garçons impubĂšres qui ignorent tout des parties cachĂ©es des femmes. Et qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs parures. ».

Division et inĂ©galitĂ©

Asghar Farhadi dĂ©nonce Ă  travers une sĂ©paration l’influence de la division des classes sociales mises en action dans diffĂ©rentes situations de la vie quotidienne dans la sociĂ©tĂ© iranienne. D’abord dans le milieu professionnel, oĂč Nader possĂšde un emploi stable aux revenus Ă©levĂ©s lui permettant de scolariser sa fille, subvenir Ă  ses besoins, possĂ©der un vĂ©hicule, engager du personnel ou encore vivre dans un Ă©lĂ©gant et spacieux appartement. Alors que Razieh, issu d'un milieu social difficile, est employĂ©e comme domestique chez Nader, ne gĂ©nĂšre pas assez de revenus pour se permettre d’avoir un vĂ©hicule, l’obligeant Ă  prendre les transports en commun, ce qui engendre fatigue, retard, stress dans sa vie quotidienne, puis celle-ci vit dans une vieille maison avec une grande famille, ce qui restreint son espace individuel. L’éducation se rallie aussi Ă  la division des classes sociales, celle-ci Ă©tant accessible principalement aux hautes classes sociales, Ă  travers le personnage de Nader qui en bĂ©nĂ©ficie, par la maitrise de sa diction, ses paroles et sa diplomatie face au juge. À l’inverse du mari de Razieh, qui ne bĂ©nĂ©fice pas des vertus des Ă©tudes supĂ©rieures, a de la difficultĂ© Ă  s’exprimer et Ă  garder son calme face au juge.

Puis le statut social influence aussi les relations de couple, l’épouse de Nader semble ĂȘtre une femme libre et autonome au sein du domaine familial inspirĂ© d’un mode de vie occidental. Alors que Razeih dĂ©pend principalement de son Ă©poux et a besoin de son accord pour agir en tout temps. Ensuite les inĂ©galitĂ©s des classes sociales prĂ©sentĂ©es par le rĂ©alisateur s’éteignent Ă  une inĂ©galitĂ© flagrante des sexes dans la sociĂ©tĂ© iranienne, notamment dans le domaine judiciaire, l’épouse de Nader a besoin de l’accord de ce dernier pour pouvoir divorcer, que les enfants du couple ont besoin de l’accord paternel pour pouvoir quitter le pays. Ou encore dans le domaine du travail, oĂč Razieh a besoin de l’accord de son mari pour pouvoir pratiquer son travail de domestiques. Le rĂ©alisateur dĂ©nonce ainsi le statut de la femme qui mise en seconde position dans les couples iraniens, ce qui montre des traits caractĂ©risant une sociĂ©tĂ© trĂšs conservatrice.

Accueil

Accueil critique

Une séparation
Score cumulé
SiteNote
Rotten Tomatoes99 %[6]
Allociné4.7 étoiles sur 5[7]
Compilation des critiques
PĂ©riodiqueNote

Sur l'agrĂ©gateur amĂ©ricain Rotten Tomatoes, le film rĂ©colte 99 % d'opinions favorables pour 174 critiques[6].

En France, le site AllocinĂ© propose une note moyenne de 4,7⁄5 Ă  partir de l'interprĂ©tation de critiques provenant de 20 titres de presse[7].

Dans le cahier critique du mois de juin 2011 de la revue Cahiers du cinĂ©ma Nicolas Azalbert commente le film ainsi : « Comment rendre compte de la complexitĂ© d’Une sĂ©paration ? [
] La meilleure dĂ©finition de ce film, [
], pourrait d'ailleurs ĂȘtre celle du mot Ă©cheveau lui-mĂȘme, si on se rĂ©fĂšre Ă  ses diffĂ©rentes acceptions. Une sĂ©paration serait donc « l'assemblage d'Ă©lĂ©ments concrets ou abstraits, embrouillĂ©s » qu'il met en scĂšne, « le dĂ©roulement d'une continuitĂ© » que son montage opĂšre, et l'acte de « parler sans interruption » qu'il fait entendre. »[8]

Nicolas Azalbert dĂ©crit Ă©galement la place dĂ©volue, dans la mise en scĂšne d'Asghar Farhadi, au juge (Babak Karimi), puis au spectateur lui-mĂȘme : « Le spectateur, quant Ă  lui, n'est pas mieux placĂ© pour trancher. [
] La place qui nous est assignĂ©e est celle d'un juge qui se retrouverait devant un vide juridique [
] et oĂč l'interprĂ©tation ne lui est pas imposĂ©e par le film (ou par cet autre juge que peut ĂȘtre le cinĂ©aste), mais laissĂ©e Ă  sa libre apprĂ©ciation. Si la libertĂ© d'expression est entravĂ©e par le gouvernement iranien, Farhadi laisse la libertĂ© d'interprĂ©tation Ă  son spectateur. Sa mise en scĂšne vaut toutes les critiques envers la justice iranienne et, avantage suprĂȘme, ne peut ĂȘtre censurĂ©e par le gouvernement. »[8]

Le film rĂ©alise une autre prouesse, celle de « tourner autour d'un plan absent, un plan aveugle, capital dans la reconstitution des faits [
]. PlutĂŽt que de montrer la rĂ©alitĂ© des faits, cet usage de l'ellipse permet de libĂ©rer la parole contradictoire de tous les protagonistes »[8].

On assiste à la séparation d'un couple, mais aussi à celle « entre, d'un cÎté la petite bourgeoisie, éduquée, libérale et moderne dont sont issus Nader et Simin, et de l'autre les classes populaires, traditionnelles et religieuses dont sont issus Razieh et son mari »[8].

« À l'unitĂ© perdue (celle de la sociĂ©tĂ©, du couple, des parents, de l'individu) rĂ©pond la perte de l'innocence et la mort de l'enfance », conclut N. Azalbert[8].

Box office

Sorti en France le avec une combinaison de 105 salles et bĂ©nĂ©ficiant d'un appui critique quasiment unanime, le film rencontre immĂ©diatement le succĂšs auprĂšs du public qui lui permet de dĂ©passer les 500 000 spectateurs en moins d'un mois. Le dispositif est Ă©tendu Ă  250 salles Ă  la mi-juillet. La frĂ©quentation atteint 900 000 spectateurs aprĂšs 15 semaines d'exploitation[9] et 950 000 entrĂ©es en fin de carriĂšre[10].

SemaineEntréesCumul
8 au 151 217151 217
15 au 129 605280 822
22 au 103 291384 113
au 91 109475 222
6 au 74 909550 131
13 au 81 402631 533
20 au 73 261704 794
au 46 387751 181
3 au 43 053794 234
10 au 30 276824 510
17 au 21 805846 315

Influence

Les multiples rĂ©compenses, nomination et critiques positives Ă  travers les festivals et journaux internationaux font d’Une sĂ©paration un vĂ©ritable classique aux yeux du monde, provoquant un intĂ©rĂȘt mondial pour la situation sociale en Iran. Cependant, Ă  Ă©chelle nationale, l’État a eu raison de Farhadi, venu entraver la projection du film, notamment la Guidance islamique qui refuse la tenue de cĂ©rĂ©monies en l’honneur du rĂ©alisateur, la critique de plusieurs mĂ©dias conservateurs en lui reprochant de donner une mauvaise image de l’État. Ainsi, aucune rĂ©elle information n’a pu ĂȘtre trouvĂ©e concernant l’influence interne du film sur la population[4], grĂące aux multiples incidents ayant eu lieu durant le tournage et la projection d’Une sĂ©paration.

Distinctions

RĂ©compenses

Nominations

Notes et références

  1. (en) « The 21st Century's 100 greatest films », BBC, .
  2. « Fiche de doublage VF du film » sur Alterego75.fr, consulté le 15 juin 2013
  3. Caroline Vié, « Les sous-titres ont voix au chapitre », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  4. « Asghar Farhadi et l'Iran vers la séparation? », sur Slate.fr, (consulté le )
  5. Marie Ladier-Fouladi, Population et politique en Iran: de la monarchie Ă  la RĂ©publique islamique, INED, (ISBN 9782733201503, lire en ligne)
  6. (en) « Une séparation (2011) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le ).
  7. « Une séparation - critiques presse », sur Allociné (consulté le ).
  8. Nicolas Azalbert, « DĂ©mĂȘler l'Ă©cheveau », Cahiers du cinĂ©ma no 668
  9. « BOX-OFFICE FRANCE : UNE SEPARATION DEPASSE LES 900 000 ENTREES - Le box-office pour les nuls », sur Le box-office pour les nuls, (consulté le ).
  10. http://www.cinefeed.com/index.php/2012/01/26/1311-box-office-france-semaine-3-fincher-passe-devant-eastwood
  11. « Prix du sous-titrage 2012: "Une séparation" et "Bon à tirer" lauréats ! », sur allocine.fr, (consulté le )

Voir aussi

Articles de presse

Articles connexes

Liens externes


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