Ultra-Trail du Mont-Blanc
L'Ultra-Trail du Mont-Blanc ou UTMB est un évÚnement sportif composé de sept trails (course à pied) dont quatre en ultra-endurance en pleine nature et de trÚs longue durée, qui traverse trois pays (France / Italie / Suisse), trois grandes régions alpines (Auvergne-RhÎne-Alpes / la Vallée d'Aoste / le Valais) et dix-huit communes françaises, italiennes et suisses du pays du Mont-Blanc. Il emprunte principalement le sentier de grande randonnée Tour du Mont-Blanc.
Sport | Course Ă pied |
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Création | 2003 |
Autre(s) nom(s) | Ultra-Trail du Mont-Blanc |
Ăditions | 19 (en 2022) |
Catégorie | Ultra-trail |
Périodicité | Annuelle (fin août) |
Lieu(x) |
France Italie Suisse |
Statut des participants | Amateur et professionnel |
Distance | 171 km |
Dénivelée | 10 000 m D+ |
Site web officiel | utmbmontblanc.com |
Tenant du titre |
Kilian Jornet Katie Schide |
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Plus titré(s) |
Elizabeth Hawker (5) François D'Haene (4) Kilian Jornet (4) |
Origines
L'Ultra-Trail du Mont-Blanc a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 2003 en remplacement d'une course de 150 km qui faisait le tour du massif du Mont-Blanc Ă effectuer en relais de sept personnes[1]. Cette course empruntait quelques sections de route. Mais le grave incendie du tunnel du Mont-Blanc en mars 1999 a empĂȘchĂ© cette Ă©preuve de se tenir jusqu'en 2002 pour finalement s'Ă©teindre dĂ©finitivement face Ă la faible participation[1].
En octobre 2002, neuf personnes dont Michel et Catherine Poletti décident de créer une épreuve pour remplacer celle-ci sauf que la course se déroulera en individuel. Catherine Poletti est la premiÚre directrice de la course, les huit autres figurant parmi les participants de la premiÚre édition en 2003[1]. Michel et Catherine Poletti tenaient une boutique de disques à Chamonix et étaient adeptes du ski nordique. Ils avaient par ailleurs été bénévoles en 1987 lors de championnats du monde de parapente et à plusieurs reprises sur le Marathon du Mont-Blanc[1].
Participation
Lors de la premiÚre édition courue en 2003, l'objectif était fixé à 300 participants. Ce fut un succÚs car 722 répondirent à l'appel et la participation a augmenté rapidement et nettement lors des éditions suivantes avec prÚs de 1 400 concurrents en 2004 et environ 2 000 personnes en 2005[1]. Pour l'édition 2007, les inscriptions sont complÚtes en dix heures et en 2008 celles-ci furent clÎturées en huit minutes sur la course de l'UTMB[2]. Face au succÚs grandissant de l'épreuve, les inscriptions sont limitées à 2 500 personnes pour éviter trop de bouchons sur les sentiers et d'autres courses naissent sur l'évÚnement: la CCC en 2006, la TDS en 2009...
Malgré l'instauration de points nécessaires pour pouvoir prendre le départ de l'une des courses en 2008, le succÚs de l'évÚnement ne se démentait pas, obligeant à procéder dÚs 2009 à des tirages au sort[2]. En 2017, l'organisation enregistra 18 000 demandes pour seulement un peu plus de 8 000 retenues (8 075 ont pu prendre le départ[3]). Avec 10 000 places disponibles aprÚs, 21 700 tentaient de s'inscrire en 2018 et encore 26 022 en 2019[2].
Lors des inscriptions en 2020, avant l'annulation causée par la crise de COVID-19, 111 nationalités étaient représentées. En dehors des Français, les pays les mieux représentés sont européens (Espagne, Italie, Royaume-Uni...) mais on compte d'importants contingents de coureurs chinois, américains et japonais[4].
Les courses
L'UTMB est un évÚnement qui comporte plusieurs épreuves et a lieu chaque année la derniÚre semaine d'août.
- 2003 - : L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc) 171 km et 10 000 m de dénivelé positif[O 1]
- 2005 - : La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix) 101 km et 6 100 m de dénivelé positif[O 1]
- 2008 - : La PTL (La Petite Trotte à Léon) 300 km et 28 000 m de dénivelé positif (par équipe de 2 ou 3 personnes)[O 1]
- 2009 - : La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie) 121 km et 7 300 m de dénivelé positif[O 1]
- 2014 - : L'OCC (OrsiÚres-Champex-Chamonix) 56 km et 3 500 m de dénivelé positif[O 1]
- 2016 - : La YCC (Youth Chamonix Courmayeur) 15 km et 1 000 m de dénivelé positif[5]
- 2018 - : La MCC (De Martigny-Combe à Chamonix) 40 km et 2 300 m de dénivelé positif[6]
- 2022 - : L'ETC (Experience Trail Courmayeur) 15 km et 1300 m de dénivelé positif[7]
L'UTMB (Ultra-Trail du Mont-Blanc)
Ăpreuve « mythique[8] » crĂ©Ă©e en 2003, il s'agit de la course phare de l'Ă©vĂšnement. DĂšs la premiĂšre Ă©dition, elle a Ă©tĂ© qualifiĂ©e de « course de tous les superlatifs »[9] - [10] et comptait 722 coureurs au dĂ©part[11]. Kilian Jornet la considĂšre comme « la course la plus mythique et la plus prestigieuse au monde »[12]. Le tracĂ© s'apparente Ă un tour complet du massif du Mont-Blanc, traversant trois pays (France, Suisse, et Italie)[8]. Aujourd'hui, pour l'UTMB, le nombre de coureurs a dĂ» ĂȘtre limitĂ© Ă 2 300[8] ; ceux-ci doivent avoir participĂ© prĂ©alablement Ă des courses qualificatives[8]. Ils doivent parcourir les 170 km sans Ă©tape pour 10 000 m de dĂ©nivelĂ© positif[8] en moins de 46 heures et 30 minutes.
Lors de sa premiĂšre Ă©dition, l'UTMB comptait 155 km. Puis, au fil des Ă©ditions, l'Organisation a cherchĂ© le meilleur parcours du point de vue Ă la fois des coureurs et des gens du pays. En particulier, l'organisation a cherchĂ© le lieu d'arrivĂ©e le plus motivant entre Vallorcine et Chamonix-Mont-Blanc. C'est la premiĂšre raison de cette Ă©volution des distances et dĂ©nivelĂ©s positifs. En 2006, il est passĂ© Ă 158 km puis Ă 163 km en 2007 et enfin Ă 166 km en 2008. Cette annĂ©e-lĂ , un jeune Espagnol domine l'Ă©preuve pour la premiĂšre fois : KĂlian Jornet[13]. La modification de 2012 (168 km) est simplement due Ă une amĂ©lioration des moyens de mesure, le parcours restant le mĂȘme[14].
Les coureurs partent de Chamonix-Mont-Blanc le vendredi[15]. Ils rejoignent dâabord Les Houches, grimpent au-dessus du col de Voza, descendent vers Saint-Gervais, se dirigent ensuite vers Les Contamines-Montjoie puis les Chapieux par le col du Bonhomme. Le col de la Seigne (2 516 m)[16] les amĂšne Ă Courmayeur Ă travers le val VĂ©ny et les concurrents entrent en Italie. Depuis 2015, les coureurs enchainent le col de la Seigne par le col des Pyramides calcaires (2 573 m). Vient ensuite le val Ferret par l'ascension vers le refuge Bertone, une longue section plus roulante avec le passage par le refuge Bonatti et une descente jusqu'Ă Arnouvaz, la montĂ©e du Grand col Ferret (2 537 m)[17]. De lĂ , ils entrent en Suisse. AprĂšs La Fouly, les coureurs continuent de descendre avant de remonter vers Champex-Lac. Ils effectuent ensuite la montĂ©e des alpages de Bovine, culminant Ă (2 049 m) au Portalo[18] avant de descendre vers le col de la Forclaz puis Trient. AprĂšs l'ascension de la verticale des Tseppes[19] et Catogne (ne pas confondre avec Le Catogne, un sommet voisin plus Ă©levĂ©), les coureurs redescendent vers Vallorcine oĂč ils font leur retour en France. Les coureurs sont ramenĂ©s dans la vallĂ©e de Chamonix par l'ascension du col de la TĂȘte aux Vents (2 133 m)[20] et le passage Ă La FlĂ©gĂšre avant la descente finale[21]. Au total, les participants franchissent dix cols de plus de 2 000 m d'altitude[22].
- Passage par le col du Voza (1 657 m) dans la premiĂšre ascension, celle du Delevret (1 770 m).
- Ravitaillement nocturne prĂšs du refuge de la Balme (1 706 m) vers le km 40 en 2021.
- Final de l'ascension jusqu'au refuge Bertone vers le km 86.
- Ascension du Grand col Ferret aprĂšs Arnouvaz, sur la fin de la section en Italie.
- AprĂšs avoir franchi la TĂȘte aux Vents, derniĂšre grande difficultĂ©, le dĂ©but de la descente vers La FlĂ©gĂšre au fond puis Chamonix plus bas.
La CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix)
En 2005, en raison de la forte demande de participation, les organisateurs ont crĂ©Ă© une seconde course, la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix). D'une distance de 86 km lors de sa premiĂšre Ă©dition[23], elle est ensuite passĂ©e Ă 101 km (dĂ©clarĂ©e Ă 98 km jusqu'en 2011) et constitue la porte d'entrĂ©e dans le monde de l'ultra-endurance. La CCC, considĂ©rĂ©e par la plupart des coureurs comme « la petite », constitue pourtant elle aussi lâun des dĂ©fis les plus difficiles de lâHexagone en trail d'ultra-endurance. Le nombre de coureurs est limitĂ© Ă 1 900[24]. Ils sâĂ©lancent sur les 100 km aux 6 100 m de dĂ©nivelĂ©, afin de parcourir en un maximum de 26 h 45 min le parcours[25].
Le parcours reprend celui de lâUTMB Ă partir de Courmayeur, en y ajoutant toutefois lâascension de la tĂȘte de la Tronche (2 584 m) en dĂ©but de parcours[26].
- Ascension de la tĂȘte de la Tronche sur la CCC 2009
- La tĂȘte de la Tronche (2 584 m) sur la CCC 2009
- Ici la section entre le refuge Bertone et Arnouvaz sur la CCC 2009.
La PTL (La Petite Trotte Ă LĂ©on)
C'est une Ă©preuve par Ă©quipe, qui surplombe le tracĂ© de lâUTMB, avec des passages trĂšs engagĂ©s.
Ce n'est pas une course dans le sens oĂč aucun classement n'est effectuĂ©.
Le tracé est le plus long des sept. Au départ de Chamonix-Mont-Blanc le lundi à 8 h, les trailers ont à parcourir 300 km, sur environ 25 000 m de dénivelé positif. Le tout s'effectue en autonomie complÚte en 152 heures au maximum[27].
Non compétitive, elle se fait en équipe de deux ou trois coureurs indissociables du début à la fin du parcours.
La TDS (Sur les Traces des Ducs de Savoie)
En 2009 l'organisation crée une 3e course : la TDS (Sur les Traces des ducs de Savoie) qui part de Courmayeur pour arriver à Chamonix-Mont-Blanc[28]. Contrairement à l'UTMB et la CCC, elle s'oriente vers le Beaufortain. Au début, son parcours s'étirait sur 112 km à la dénivellation positive de 7 150 m, le tout s'effectuant en 31 heures maximum. Le nombre de coureurs est limité à 1 600[29]. DÚs 2013, le parcours est passé à 119 km et 7 250 m de dénivelé[30].
Le dĂ©part Ă©tait donnĂ© depuis Courmayeur le jeudi Ă 7 h jusqu'en 2018. La premiĂšre montĂ©e est celle du Col ChĂ©crouit, poursuivie par l'arĂȘte du Mont-Favre Ă plus de 2 400 m et la descente sur le lac de Combal au km 15 oĂč a lieu le second ravitaillement. Pour rejoindre le col du Petit-Saint-Bernard au km 66, les coureurs passent par le col de Chavannes (2 603 m)[31]. Autrefois, la course passait par le col de la Youlaz et La Thuile pour rejoindre ce mĂȘme col marquant la frontiĂšre entre l'Italie et la France. Un ravitaillement s'y tient avant une grande descente vers SĂ©ez et Bourg-Saint-Maurice au km 51 oĂč a lieu un autre ravitaillement et un point de contrĂŽle. Ă partir de lĂ , les trailers s'engagent vers un long tronçon aboutissant au Cormet de Roselend (1 968 m). Il commence par une montĂ©e pĂ©nible de deux forts, celui du Truc (Ă 1 545 m) puis celui de la Platte (Ă 1 993 m)[32]. Les kilomĂštres suivants sont moins pentus, mais aprĂšs il faut Ă nouveau passer par une plus courte mais Ă©prouvante ascension, celle du Passeur de Pralognan (2 567 m)[33]. Les premiers hectomĂštres de la descente de ce col se font grĂące Ă une corde[34]. Quelques kilomĂštres plus loin, les coureurs rejoignent le ravitaillement du Cormet de Roselend (Beaufort) au km 66. Les coureurs rejoignent 19 km plus loin le ravitaillement du col du Joly (Hauteluce, 1 989 m) en marchant par le passage du curĂ©, et le lieu-dit "La Gittaz". La plupart des concurrents Ă©voluent dĂ©sormais de nuit. Suit une descente de 10 km vers Les Contamines-Montjoie oĂč se tient un nouveau ravitaillement au km 95. C'est lĂ le point de dĂ©part de la derniĂšre principale difficultĂ© du parcours, le col du Tricot (2 120 m)[35]. AprĂšs une portion trĂšs raide aboutissant aux chalets du Truc, les coureurs effectuent une petite descente vers les chalets de Miage au pied d'une sĂ©rie de lacets pĂ©destres finissant au col. Les coureurs entament ensuite une descente technique mais courte puisqu'il faut remonter un peu aprĂšs la traversĂ©e d'un pont suspendu[36] avec une vue sur le glacier de Bionnassay plus haut. AprĂšs avoir atteint la gare de tramway de Bellevue, les coureurs descendent enfin vĂ©ritablement jusqu'aux Houches oĂč les attend le dernier ravitaillement. DĂšs lors, il ne reste plus que 8 km sur une large piste avec de faux-plats montants et descendants pour finir sur la ligne d'arrivĂ©e Ă Chamonix-Mont-Blanc.
Cependant le parcours est rallongé en 2019, avec 145 km et 9 100 m de dénivelé[37] avec plus de kilomÚtres encore dans le Beaufortain, le parcours passant notamment Hauteluce. Avec le durcissement en 2019 de l'attribution des points ITRA pour la qualification à l'UTMB, ce parcours rallongé permettrait notamment aux coureurs qui terminent la course d'obtenir comme les années précédentes une dotation de 6 points.
- Le col des Chavannes (2 603 m) au km 19,7 et sa descente
- Passage par le col du Petit Saint-Bernard (2 188 m) au km 36
- Le fort de la Platte (1 993 m) au km 56
- Ravitaillement nocturne au col du Joly, vers le km 85, en 2014.
- Le col du Tricot, derniÚre principale difficulté de la course
L'OCC (OrsiĂšres-Champex-Chamonix)
Ă partir de 2014, la course OCC est crĂ©Ă©e avec un dĂ©part de OrsiĂšres le jeudi matin, une distance prĂ©vue d'environ 53 km pour 3 300 m de dĂ©nivelĂ© cumulĂ©. Elle reprend des Ă©lĂ©ments de la fin de l'UTMB et de la CCC avec les montĂ©es de Bovine (La GiĂšte) et les alpages de Catogne (Les Tseppes) Ă grimper[38]. Cependant, une fois le col des Montets franchi, les coureurs se dirigent vers ArgentiĂšre pour monter vers le tĂ©lĂ©phĂ©rique de La FlĂ©gĂšre (1 860 m) sans passer au prĂ©alable par la TĂȘte aux Vents.
La MCC (De Martigny-Combe Ă Chamonix)
La MCC est une course créée en 2018. Elle se compose d'un parcours de 40 km pour un dénivelé positif de 2 300 m et une seule véritable grande ascension, celle du col de Balme (2 191 m). Elle part de Martigny-Combe et se termine à Chamonix.
Organisation
Direction
En avril 2020, Michel Poletti, le directeur gĂ©nĂ©ral de l'UTMB annonce sa dĂ©mission, Ă 65 ans et aprĂšs 17 annĂ©es Ă la tĂȘte de l'organisation. Il est remplacĂ© par FrĂ©dĂ©ric LĂ©nart, ancien membre exĂ©cutif du comitĂ© d'organisation de la course automobile des 24 Heures du Mans. En parallĂšle, Michel Poletti quitte Ă©galement l'ITRA, dont il Ă©tait le prĂ©sident depuis sa fondation, en 2013. Enfin, son Ă©pouse, Catherine Poletti, reste prĂ©sidente d'UTMB Group[39].
Secours
Patrick Basset est le directeur médical de l'UTMB[40]. La société Dokever, qui gÚre le PC médical de l'UTMB[40] est dirigée par son frÚre Bruno Basset. La société Dokever spécialisée dans l'assistance médicale événementielle s'occupe autant des blessures légÚres que des hélitreuillages aprÚs accident et organise le transfert vers les hÎpitaux[41].
Inscriptions
En raison du nombre de demandes d'inscription largement supérieur à celui des coureurs autorisés à prendre le départ, un systÚme de tirage au sort détermine les participants. Pour l'édition 2013, les chances d'obtenir un dossard étaient d'environ une sur trois pour l'UTMB et d'une sur deux pour la CCC.
De 2008 Ă 2022, l'inscription Ă l'une des courses se faisait en justifiant des points acquis en finissant des courses qualificatives faisant partie du rĂ©seau ITRA. En finissant une de ces courses qualificatives, les coureurs obtenaient des points selon la longueur et le dĂ©nivelĂ© de l'Ă©preuve, 1 Ă 3 points jusqu'en 2015 puis 1 Ă 6 aprĂšs, pour que les trails plus courts donnent Ă©galement des points[42]. Terminer une course non membre de l'ITRA, mĂȘme parmi les plus difficiles, le Grand Raid des PyrĂ©nĂ©es par exemple, n'apportait pas de points en vue de l'UTMB.
Un coureur pouvant justifier de ces points ITRA pouvait se pré-inscrire au tirage au sort numérique (par Excel), effectué en général au mois de janvier. Un coureur refusé au tirage au sort une premiÚre fois avait une chance double l'année suivante et un coureur refusé deux fois était inscrit d'office, à condition d'avoir conservé les points ITRA nécessaires à une inscription.
Pour participer Ă l'UTMB en 2016, 15 points Ă©taient nĂ©cessaires Ă acquĂ©rir en trois courses maximum Ă effectuer dans les deux ans prĂ©cĂ©dant l'Ă©vĂšnement, 7 points en deux courses pour la CCC et la TDS[42]. Mais deux durcissements de l'obtention de ces points (14 points Ă©taient nĂ©cessaires en 3 courses maximum pour participer Ă l'UTMB 2015; puis en 2019 un barĂšme plus difficile d'acquisition des points sur les courses, d'oĂč par exemple le rallongement des Traces des Ducs de Savoie pour gagner le mĂȘme nombre de points ITRA) n'ayant pas endiguĂ© l'accroissement des demandes d'inscriptions et pour Ă©viter des pousser les coureurs Ă courir plus d'ultra-trails et au surentraĂźnement, l'organisation a rĂ©flĂ©chi dĂšs les inscriptions pour l'Ă©dition 2020[43] Ă un nouveau systĂšme de qualification sur la base de Running Stones engrangĂ©s sur des Ă©vĂ©nements sportifs partenaires de l'UTMB (Ushuaia by UTMB[2], Oman by UTMB[2], Val d'Aran by UTMB, Mozart 100...). Par ailleurs, en 2020, l'accĂšs Ă l'UTMB ne demandait plus que 10 points[43] en deux courses maximum.
Plus un coureur en accumulait des running stones plus il pouvait prétendre à s'inscrire à des courses plus longues et difficiles de l'évÚnement UTMB puisque comme pour les points ITRA, les Running Stones acquis variaient selon la difficulté de la course.
Quatre catégories de courses apparaitront :
- les courses de 20 K donneront 1 running stone
- 50 K correspondra Ă 2 running stones
- 100 K donnera 3 running stones
- 160 K lâĂ©quivalent de 4 running stones[44].
Par exemple, une course de 80 km et 3 000 m de dénivelé sera considérée comme 110 K (100 m de dénivelé équivalent à 1 km, donc 80+30) et donnera donc 3 running stones.
Pour justifier ce changement, Catherine Poletti explique Ă un journaliste en 2021 : « Devant le succĂšs de nos courses, on a crĂ©Ă© un systĂšme de qualification depuis 2009 qui est devenu complexe. Ce systĂšme avec prĂšs de 4000 courses qualificatives dans le monde a notamment permis de dĂ©velopper de nombreuses courses. Mais on fait face au nombre exponentiel de demandes dâinscriptions Ă lâUTMB : 32000 en 2020, pour seulement 10000 places. Les coureurs sont chaque annĂ©e plus nombreux Ă postuler, chaque annĂ©e mieux qualifiĂ©s. On Ă©tait arrivĂ© Ă 15 points nĂ©cessaires collectĂ©s sur trois courses en moins de deux ans. On ne pouvait pas aller plus loin⊠» avant d'ajouter en rĂ©ponse Ă une question : « Oui, on commençait Ă trop leur en demander. On poussait les gens Ă trop courir, avec un risque de surentrainement. Et puis, il y avait une autre problĂ©matique, câest que certaines Ă©lites nâavaient pas leurs points de qualification. On a cherchĂ© le moyen de baisser cette obligation. Notre credo, avec le nouveau systĂšme, câest de voyager moins pour voyager mieux. »[45].
Sponsoring
Hoka est le principal sponsor de l'évÚnement depuis 2022, succédant à The North Face jusqu'en 2016 puis Columbia Sportswear (2017-2021). Le salon de l'UTMB comptait 146 exposants pour 2021[46].
Animations
Pour stimuler les coureurs du parcours de l'UTMB, la musique Conquest of paradise de Vangelis est diffusée juste avant les départs[46].
Depuis 2006, Ludovic Collet est le speaker officiel de l'Ă©vĂšnement[47]. LâĂ©vĂšnement Ă©tant international et pour pouvoir commenter toutes les courses de la semaine, il est entourĂ© par SĂ©bastien Lopez, Karla Valladares-Palluel (française parlant couramment lâanglais et lâespagnol), Monica Dellevaux (parlant français et anglais), Vicky Pieniazeck (multilingue), lâitalien Silvano Gadin, Christopher Hardy et lâirlandais Eoin Flynn[41].
à Chamonix, Olivier Darcy (alias « DJ Chouch ») et Sébastien Sliwinski (alias « DJ Djib ») assurent la musique et l'ambiance[41].
Lutte contre le dopage et la triche
Les athlÚtes élites sont suivis depuis 2008 par le programme Quartz. Une premiÚre analyse est effectuée un mois avant le départ de la course, avec un prélÚvement sanguin pour l'annalyse biologique; et une analyse toxicologique pouvant comporter soit un prélÚvement d'urine, de salive ou un prélÚvement capillaire. L'athlÚte peut choisir pour effectuer ces tests le laboratoire le plus proche de sa localisation. Deux nouveaux contrÎles sont effectués, l'un 24 h avant le départ, l'autre à l'arrivée à Chamonix[41].
Depuis 2021, en plus des substances interdites par l'AMA, le programme Quartz vérifie que des athlÚtes n'aient pas ingéré en quantité anormale des anti-inflammatoires non-stéroïdiens. Le programme Quartz exclue également des médicaments non interdits par l'AMA comme le tramadol et le levothyrox[40].
De plus, l'organisation est dotée d'un PC anti-triche pour contrÎler la cohérence de l'avancée d'un coureur entre deux points de ravitaillement[41].
Presse et suivi de la course
Les journalistes qui couvrent l'Ă©vĂšnement, qui proviennent de 24 pays diffĂ©rents, sont rassemblĂ©s Ă Chamonix au centre des congrĂ©s Le Majestic. La WebTV qui diffuse les images de l'Ă©vĂšnement se trouve Ă©galement dans ce mĂȘme centre[41]. Les proches des coureurs ont accĂšs Ă la progression des coureurs grĂące au site Livetrail, comme sur d'autres Ă©vĂšnements majeurs du trail.
Moments importants de l'Ă©vĂšnement
Performances marquantes
- Lors de la premiĂšre Ă©dition en 2003, seuls 67 finishers terminent l'Ă©preuve Ă l'Ă©glise de Chamonix[48] - [49].
- En 2006, lors de la premiÚre édition de la CCC, c'est une femme, Corinne Favre, qui remporte le classement scratch général, un fait inédit. Menant la course de bout en bout[49], elle a franchi la ligne d'arrivée dix-huit minutes devant son dauphin masculin[23].
- En 2008, Kilian Jornet, alors ùgé de 20 ans et le plus jeune concurrent de l'UTMB, remporte l'épreuve en devançant d'une heure un ancien vainqueur, Dawa Sherpa. Sa victoire fut dans un premier temps contestée par certains de ses adversaires, car il ne disposait pas de sac, ce qui fit douter qu'il avait emporté tout le matériel obligatoire[49]. Mais son succÚs fut confirmé par les organisateurs, Kilian expliquant par ailleurs que la seule banane dont il disposait durant la course était optimisée pour y rentrer tout le matériel nécessaire, tel qu'il le faisait en ski-alpinisme[50].
- En 2012, Elizabeth Hawker établit son 5e succÚs dans le classement féminin de l'UTMB, un record.
- En 2013, l'américaine Rory Bosio arrive 7e du classement scratch en battant le record du temps de courses chez les femmes. En 2021, une autre américaine, Courtney Dauwalter égale le classement scratch établi 8 ans plus tÎt par Rory Bosio en améliorant son temps de quelques minutes.
- En remportant Les Traces des Ducs de Savoie en août 2014, Xavier Thévenard est devenu le seul coureur à établir un triplé en ayant gagné trois courses de l'événement, à savoir la CCC, la TDS et l'UTMB.
- En 2016, Ludovic Pommeret remporte l'UTMB Ă l'issue d'une remontĂ©e mĂ©morable. Alors qu'il figure au dĂ©but de la course dans le groupe des favoris, il est Ă partir des Contamines-Monjoie diminuĂ© par des problĂšmes gastriques[51] et recule dans le classement, jusqu'Ă ĂȘtre pointĂ© Ă la 53e place[52]. Alors qu'il songe Ă l'abandon, il retrouve sa famille au ravitaillement des Chapieux et retrouve l'Ă©nergie pour continuer l'Ă©preuve. Puis il remonte un Ă un ses concurrents, prend la tĂȘte de la course sur les alpages sous le sommet de Catogne[52]avant de l'emporter Ă Chamonix.
- En 2019, l'Espagnol Pau Capell a établi le temps de référence sur le parcours de l'UTMB. François D'Haene avait certes remporté l'UTMB en 2014 avec quelques minutes en moins mais ce n'est que depuis 2015 que par temps sec les coureurs doivent franchir le col des Pyramides calcaires[53] aprÚs le col de la Seigne.
- En 2022, le Catalan KĂlian Jornet bat le record de Pau Capell en passant sous la barre symbolique des 20 heures. Il Ă©gale le record de quatre victoires de François D'Haene[54].
Parcours de repli face aux conditions climatiques
Ă plusieurs reprises, l'Ă©vĂšnement n'a pas Ă©tĂ© Ă©pargnĂ© par le froid et la pluie. DĂ©jĂ , lors de la premiĂšre Ă©dition, le vainqueur Dawa Sherpa tĂ©moignait de conditions dantesques: « Je ne suis pas trĂšs attirĂ© par les grosses organisations et donc par ce quâest devenu lâUTMB, mais en 2003, quand jâai couru, câĂ©tait vraiment lâaventure. Personne nâavait encore couru sur le parcours. On avait trois possibilitĂ©s de distance et on ne nous imposait pas une liste de matĂ©riel obligatoire comme aujourdâhui. On se protĂ©geait comme on pouvait de la pluie. Je me souviens du passage au col de la Seigne, entre la France et lâItalie, il grĂȘlait tellement que les contrĂŽleurs sâĂ©taient abritĂ©s sous des rochers Ă 300 mĂštres du chemin. Ils me faisaient des signes de loin pour me dire de redescendre. On Ă©tait vraiment seul avec la nature ! »[47].
L'édition 2010 a été suspendue quelques heures aprÚs le départ pour des raisons de sécurité liées à la météo. En effet, l'organisation n'a pas voulu laisser les coureurs s'engager en pleine montagne avec des conditions qui empiraient. Ce fut une grande déception pour les coureurs ainsi que tous les bénévoles mobilisés. Conscients de cette déception et, grùce à un formidable élan de solidarité entre les communes, les administrations et les bénévoles, les organisateurs ont proposé une course de remplacement le lendemain de l'annulation, course raccourcie à 88 km pour laquelle 1 238 coureurs ont pris le départ 650 coureurs de l'UTMB se sont présentés, ainsi que 588 des coureurs de la TDS pour qui le départ a complÚtement été annulé[55].
En 2011, face aux orages et aux chutes de neiges sur les plus hauts cols, le parcours fut prolongĂ© de quelques kilomĂštres en Suisse, passant de 166 km Ă 170 km (peut-ĂȘtre plus avec l'amĂ©lioration postĂ©rieure des moyens de mesure). Cependant, des changements notables furent dĂ©cidĂ©s: d'abord un dĂ©part retardĂ© de 5 heures[56]. Ensuite, le parcours fut poussĂ© jusqu'Ă Martigny au lieu de passer par la montĂ©e de Bovine oĂč les conditions de sĂ©curitĂ© n'Ă©taient plus assurĂ©es; puis l'organisation faisait monter les coureurs directement vers La FlĂ©gĂšre sans passer par le col de la TĂȘte aux Vents[56]. Les mĂȘmes modifications de parcours furent instaurĂ©s sur la CCC avec en plus une montĂ©e au traditionnel refuge Bertone mais sans passer par la tĂȘte de la Tronche, et de mĂȘme les alpages de Catogne furent Ă©vitĂ©s. Ces ajustements ont tout de mĂȘme permis Ă la CCC de garder une distance de 93 km pour 5 100 m de dĂ©nivelĂ©[56].
La course fut également raccourcie à 103 km et 5 600 m de dénivelé en 2012, en raison de conditions climatiques défavorables les jours précédents l'épreuve, notamment des chutes de neige à partir de 1 800 m d'altitude[57], rendant les sentiers des plus hauts cols impraticables. De plus le parcours fut intégralement en France puisqu'il était inenvisageable de franchir le col de la Seigne à la frontiÚre franco-italienne et le Grand col Ferret permettant de passer en Suisse.
Sur l'Ă©dition 2017, des modifications mineures furent apportĂ©es au parcours pour faire face Ă la pluie et au froid (jusqu'Ă â9 °C annoncĂ©s en altitude): aprĂšs le col de la Seigne devaient descendre directement vers le lac Combal en Ă©vitant le col des Pyramides Calcaires, et enfin sur le final les coureurs montaient directement Ă La FlĂ©gĂšre sans passer par le col de la TĂȘte aux Vents[58]. Pour franchir le Grand col Ferret, les concurrents ont dĂ» affronter la grĂȘle, les bourrasques de vent et la neige[58].
Drames
En 2021, un drame s'est produit sur les Traces des Ducs de Savoie. La course est neutralisée aprÚs la chute mortelle d'un concurrent tchÚque, Ondrej Tabarka, ùgé de 35 ans[59], au Passeur de Pralognan. Seuls 293 coureurs passés avant rallient la ligne d'arrivée[60].
L'année suivante, une nouvelle chute mortelle s'est produite pour un coureur brésilien[61] sur le parcours de la Petite Trotte à Léon[62], dans la nuit entre le col du Tricot et le refuge de Plan Glacier[63].
Critiques
Avec prÚs de 10 000 coureurs réunis au cours de l'évÚnement, l'UTMB est notamment critiqué pour son gigantisme[46] - [64]. Certains le qualifient également de « machine à fric »[64].
PalmarĂšs
UTMB
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 1er | Dawa Sherpa | 20 h 5 min 59 s | 24e | Krissy Moehl | 29 h 38 min 24 s | |
2e | 1er | Vincent Delebarre | 21 h 6 min 18 s | 14e | Colette Borcard | 26 h 8 min 54 s | |
3e | 1er | Christophe Jaquerod | 21 h 11 min 7 s | 25e | Lizzy Hawker | 26 h 53 min 51 s | |
4e | 1er | Marco Olmo | 21 h 6 min 6 s | 25e | Karine Herry | 25 h 22 min 20 s | |
5e | 1er | Marco Olmo â 2e victoire | 21 h 31 min 58 s | 19e | Nikki Kimball | 25 h 23 min 45 s | |
6e | 1er | KĂlian Jornet | 20 h 56 min 59 s | 14e | Lizzy Hawker â 2e victoire | 25 h 19 min 41 s | |
7e | 1er | KĂlian Jornet â 2e victoire | 21 h 33 min 18 s | 11e | Krissy Moehl â 2e victoire | 24 h 56 min 1 s | |
8e[N 1] | 1er | Jez Bragg | 10 h 30 min 37 s | 19e | Lizzy Hawker â 3e victoire | 11 h 47 min 30 s | |
9e[N 2] | 1er | KĂlian Jornet â 3e victoire | 20 h 36 min 43 s | 13e | Lizzy Hawker â 4e victoire | 25 h 2 min 0 s | |
10e[N 3] | 1er | François D'Haene | 10 h 32 min 36 s | 16e | Lizzy Hawker â 5e victoire | 12 h 32 min 13 s | |
11e | 1er | Xavier Thévenard | 20 h 34 min 57 s | 7e | Rory Bosio | 22 h 37 min 26 s | |
12e | 1er | François D'Haene â 2e victoire | 20 h 11 min 44 s | 14e | Rory Bosio â 2e victoire | 23 h 23 min 20 s | |
13e | 1er | Xavier ThĂ©venard â 2e victoire | 21 h 9 min 15 s | 19e | Nathalie Mauclair | 25 h 15 min 33 s | |
14e[65] | 1er | Ludovic Pommeret | 22 h 0 min 2 s | 20e[65] | Caroline Chaverot | 25 h 15 min 40 s | |
15e[66] - [N 4] | 1er | François D'Haene â 3e victoire | 19 h 1 min 54 s | 41e[66] | NĂșria Picas | 25 h 46 min 43 s | |
16e | 1er | Xavier ThĂ©venard â 3e victoire | 20 h 44 min 16 s | 33e | Francesca Canepa | 26 h 3 min 48 s | |
17e[67] | 1er | Pau Capell | 20 h 19 min 7 s | 21e | Courtney Dauwalter | 24 h 34 min 26 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
18e | 1er | François D'Haene â 4e victoire | 20 h 45 min 59 s | 7e | Courtney Dauwalter â 2e victoire | 22 h 30 min 54 s | |
19e | 1er | KĂlian Jornet â 4e victoire | 19 h 49 min 30 s | 22e | Katie Schide | 23 h 15 min 12 s | |
- Lizzy Hawker, quintuple vainqueur féminine, ici en 2005
- KĂlian Jornet, vainqueur des Ă©ditions 2008, 2009, 2011 et 2022, durant l'Ultra-Trail du Mont-Blanc 2008
- Jez Bragg, vainqueur en 2010, ici en 2013 aux cÎtés de Catherine Poletti.
- Xavier Thévenard, vainqueur en 2013, 2015 et 2018
- Courtney Dauwalter, vainqueur féminine en 2019
CCC
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 2e | Alun Powell | 10 h 53 min 17 s | 1re | Corinne Favre | 10 h 35 min 55 s | |
2e | 1er | Julien Chorier | 10 h 19 min 46 s | 23e | Andrea Zimmermann | 12 h 28 min 5 s | |
3e | 1er | Guillaume Le Normand | 12 h 26 min 4 s | 12e | Lucy Colquhoun | 14 h 33 min 37 s | |
4e | 1er | Jean-Yves Rey | 11 h 40 min 47 s | 79e | Chantal Begue | 16 h 51 min 0 s | |
5e | 1er | Xavier Thévenard | 11 h 57 min 13 s | 29e | Maud Gobert | 14 h 7 min 38 s | |
6e | 1re | Emmanuel Gault | 10 h 10 min 25 s | 37e | Virginie Govignon | 12 h 47 min 11 s | |
7e[N 5] | 1er | CristĂČfol Castanyer | 8 h 57 min 4 s | 34e | Ellie Greenwood | 11 h 17 min 24 s | |
8e | 1er | Jordi Bes | 11 h 23 min 1 s | 17e | Caroline Chaverot | 14 h 12 min 0 s | |
9e | 1er | Pau Bartolo | 11 h 21 min 16 s | 34e | Anne-Lise Rousset | 14 h 28 min 48 s | |
10e | 1er | Zach Miller | 11 h 53 min 32 s | 8e | Ruth Croft | 12 h 54 min 53 s | |
11e | 1er | Michel Lanne | 12 h 10 min 4 s | 14e | Mimmi Kotka | 13 h 42 min 46 s | |
12e[N 5] | 1er | Hayden Hawks | 10 h 24 min 30 s | 26e | Clare Gallagher | 12 h 13 min 57 s | |
13e | 1er | Thomas Evans | 10 h 44 min 32 s | 11e | Miao Yao | 11 h 57 min 46 s | |
14e | 1er | Luis Alberto Hernando | 10 h 28 min 49 s | 23e | Ragna Debats | 12 h 10 min 33 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
18e | 1er | Thibaut Garrivier | 10 h 23 min 26 s | 39e | Marta Molist Codina | 12 h 50 min 48 s | |
19e | 1er | Petter Engdahl | 9 h 53 min 2 s | 24e | Blandine L'Hirondel | 11 h 40 min 55 s | |
TDS
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 1er | Patrick Bohard | 14 h 1 min 48 s | 26e | Fernanda Maciel | 17 h 17 min 43 s | |
2e | édition annulée en raison des intempéries | ||||||
3e | 1er | Franck BussiĂšre | 15 h 51 min 37 s | 56e | Jolanda Linschooten | 20 h 57 min 32 s | |
4e | 1er | Dawa Sherpa | 14 h 37 min 7 s | 34e | AgnÚs Hervé | 19 h 7 min 0 s | |
5e | 1er | Arnaud Julia Bonmati | 15 h 9 min 59 s | 14e | Nathalie Mauclair | 17 h 36 min 41 s | |
6e | 1er | Xavier Thévenard | 14 h 10 min 37 s | 34e | Teresa Nimes Pérez | 18 h 41 min 12 s | |
7e | 1er | Pau Bartolo | 14 h 26 min 40 s | 13e | Andrea Huser | 16 h 35 min 29 s | |
8e | 1er | Pau Capell | 14 h 45 min 44 s | 30e | Delphine Avenier | 18 h 46 min 24 s | |
9e | 1er | Michel Lanne | 14 h 33 min 9 s | 10e | Mimmi Kotka | 15 h 47 min 7 s | |
10e | 1er | Marcin Ćwierc | 13 h 24 min 0 s | 23e | Audrey Tanguy | 16 h 5 min 22 s | |
11e | 1er | Pablo Villa GonzĂĄlez | 18 h 3 min 6 s | 23e | Audrey Tanguy | 21 h 36 min 15 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
12e | 1er | Erik-Sebastian Krogvig | 18 h 49 min 58 s | 26e | Manon Bohard | 23 h 11 min 14 s | |
13e | 1er | Ludovic Pommeret | 18 h 37 min 4 s | 13e | Martina Valmassoi | 22 h 42 min 47 s |
Le parcours a Ă©tĂ© rallongĂ© Ă partir de 2019 d'oĂč des durĂ©es de courses plus longues.
OCC
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 1er | Nicolas Martin | 5 h 7 min 45 s | 19e | Sonia Glarey | 6 h 37 min 40 s | |
2e | 1er | Marc Pinsach Rubirola | 5 h 21 min 38 s | 37e | CĂ©lia Chiron | 6 h 41 min 53 s | |
3e | 1er | Xavier Thévenard | 5 h 28 min 37 s | 27e | Mercedes Arcos Zafra | 6 h 54 min 13 s | |
4e | 1er | Marc Lauenstein | 5 h 19 min 31 s | 41e | Eli Gordon Rodriguez | 6 h 12 min 16 s | |
5e | 1er | Erenjia Jia | 5 h 28 min 44 s | 18e | Ruth Croft | 5 h 53 min 9 s | |
6e | 1er | Stian Angermund-Vik | 5 h 19 min 24 s | 15e | Ruth Croft | 5 h 50 min 14 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
7e | 1er | Jonathan Albon | 5 h 2 min 57 s | 20e | Blandine L'Hirondel | 5 h 45 min 8 s | |
8e | 1er | Manuel Merillas | 5 h 18 min 29 s | 30e | Sheila Avilés Castaño | 6 h 10 min 16 s | |
MCC
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 1er | CĂ©sar Costa | 3 h 35 min 41 s | 18e | Kate Pallardy | 4 h 30 min 54 s | |
2e | 1er | CĂ©sar Costa | 3 h 40 min 46 s | 23e | Laure Desmurs | 4 h 41 min 25 s | |
édition annulée en raison de la pandémie de Covid-19 | |||||||
3e | 1er | Anthony Felber | 3 h 39 min 23 s | 23e | Lucille Germain | 4 h 23 min 20 s | |
4e | 1er | Ludvik Fernandes | 3 h 54 min 0 s | 10e | Candice Fertin | 4 h 24 min 22 s |
ETC
Ădition | Date | Hommes | Femmes | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Rang | AthlĂšte | Temps | Rang | AthlĂšte | Temps | ||
1re | 1er | Jan Margarit Solé | 1 h 24 min 5 s | 20e | Ikram Rharsalla | 1 h 49 min 24 s |
RĂ©sultats par nation
UTMB
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 9 | 4 | 5 | 18 |
2 | Espagne | 5 | 6 | 7 | 18 |
3 | Italie | 2 | 0 | 1 | 3 |
4 | NĂ©pal | 1 | 2 | 0 | 3 |
5 | Suisse | 1 | 0 | 1 | 2 |
6 | Royaume-Uni | 1 | 0 | 1 | 2 |
7 | Etats-Unis | 0 | 3 | 4 | 7 |
8 | Hongrie | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Allemagne | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | SuĂšde | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Lituanie | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Roumanie | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | Japon | 0 | 0 | 1 | 1 |
# | Nation | 1re | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | Etats-Unis | 8 | 0 | 2 | 10 |
2 | Royaume-Uni | 5 | 1 | 0 | 6 |
3 | France | 3 | 3 | 9 | 15 |
4 | Espagne | 1 | 7 | 5 | 13 |
5 | Suisse | 1 | 2 | 1 | 4 |
6 | Italie | 1 | 1 | 0 | 2 |
7 | Luxembourg | 0 | 2 | 1 | 3 |
8 | SuĂšde | 0 | 1 | 1 | 2 |
9 | RĂ©publique TchĂšque | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | Canada | 0 | 1 | 0 | 1 |
CCC
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podium |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 6 | 7 | 7 | 20 |
2 | Espagne | 3 | 0 | 2 | 5 |
3 | Royaume-Uni | 2 | 1 | 1 | 4 |
4 | Etats-Unis | 2 | 1 | 0 | 3 |
5 | Suisse | 1 | 0 | 0 | 1 |
5 | SuĂšde | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | GrĂšce | 0 | 1 | 2 | 3 |
7 | Pologne | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Japon | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Canada | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Chine | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Nouvelle-ZĂ©lande | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Italie | 0 | 0 | 3 | 3 |
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 7 | 4 | 5 | 16 |
2 | Royaume-Uni | 2 | 3 | 1 | 6 |
3 | Espagne | 1 | 3 | 4 | 8 |
4 | Etats-Unis | 1 | 3 | 2 | 6 |
5 | SuĂšde | 1 | 1 | 0 | 2 |
6 | Pays-Bas | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Nouvelle-ZĂ©lande | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Suisse | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Chine | 1 | 0 | 0 | 1 |
7 | Italie | 0 | 1 | 1 | 2 |
7 | NĂ©pal | 0 | 1 | 0 | 1 |
9 | RĂ©publique TchĂšque | 0 | 0 | 1 | 1 |
TDS
# | Nation | 1er | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 5 | 7 | 7 | 19 |
2 | Espagne | 4 | 1 | 1 | 6 |
3 | NĂ©pal | 1 | 1 | 0 | 2 |
4 | Pologne | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | NorvĂšge | 1 | 0 | 0 | 1 |
5 | Russie | 0 | 1 | 1 | 2 |
6 | Etats-Unis | 0 | 1 | 0 | 1 |
6 | Equateur | 0 | 1 | 0 | 1 |
7 | Italie | 0 | 0 | 2 | 2 |
8 | Royaume-Uni | 0 | 0 | 1 | 1 |
# | Nation | 1re | 2e | 3e | Podiums |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 6 | 3 | 4 | 13 |
2 | Italie | 1 | 3 | 2 | 6 |
3 | Espagne | 1 | 2 | 1 | 4 |
3 | Suisse | 1 | 0 | 1 | 2 |
4 | Pays-Bas | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | Brésil | 1 | 0 | 0 | 1 |
4 | SuĂšde | 1 | 0 | 0 | 1 |
6 | Etats-Unis | 0 | 3 | 1 | 4 |
7 | Royaume-Uni | 0 | 1 | 0 | 1 |
8 | Hongrie | 0 | 0 | 2 | 2 |
9 | Allemagne | 0 | 0 | 1 | 1 |
Notes et références
Notes
- Ăpreuve de 166 km annulĂ©e du fait des intempĂ©ries et ramenĂ©e Ă 88 km
- Ăpreuve allongĂ©e Ă 170 km pour Ă©viter des risques de glissement de terrain
- Ăpreuve raccourcie Ă 103 km en raison des conditions mĂ©tĂ©orologiques dĂ©favorables sur le massif du Mont-Blanc
- Parcours modifié
- Epreuve raccourcie
- Données 2016.
Références
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- « UTMB 2020 : record du nombre de demandes d'inscriptions, 111 nationalitĂ©s au dĂ©part », sur lequipe.fr, LâEquipe,
- « YCC », sur utmbmontblanc.com.
- « MCC ».
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- Franck Grassaud, « L'Ultra-Trail du Mont-Blanc, "la course de tous les superlatifs" », sur france3.fr, France 3 Auvergne-RhÎne-Alpes, (consulté le ).
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- RĂ©sumĂ© de l'article Une cure de jouvence du numĂ©ro de septembre-octobre 2008 in : Luc Beurnaux, « 100 numĂ©ros - 10 dates », Trails endurance, Outdoor Ăditions, no 100,â , p. 12.
- Programme officiel de l'UTMB, Ă©dition 2012, p. 10.
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- http://www.petzl.com/fr/outdoor/news/sur-terrain/2013/08/29/tds-2013-resultats-en-images.
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- « Carte IGN classique du fort de la Platte » sur Géoportail (consulté le 21 octobre 2021).
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- Présentation OCC.
- Ultra-trail : Michel Poletti n'est plus directeur gĂ©nĂ©ral de l'UTMB et a dĂ©missionnĂ© de l'ITRA, sur L'Ăquipe, 28 avril 2020.
- Guillaume Lamy, « Trail : sur l'UTMB "la privation de sommeil peut ĂȘtre dangereuse" », sur lyoncapitale.fr,
- Kilian Tanguy, «Dans les coulisses de lâUTMB», magazine Trail Endurance Mag no 147, octobre-novembre 2021, p. 78-81
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