Trouans
Trouans est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Trouans | |
Mairie de Trouans. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Arcis, Mailly, Ramerupt |
Maire Mandat |
Philippe Lampson 2022-2026 |
Code postal | 10700 |
Code commune | 10386 |
Démographie | |
Gentilé | Trouanais, Trouanaises |
Population municipale |
217 hab. (2020 ) |
Densité | 7,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 50″ nord, 4° 14′ 20″ est |
Superficie | 29,75 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Arcis-sur-Aube |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Géographie
La commune fait partie de la Champagne crayeuse. L'Huitrelle, un affluent de l'Aube, traverse la commune du nord au sud, entre les deux anciennes localités.
L'extrémité Est du territoire de la commune est occupée par le camp militaire de Mailly. Sur le territoire de Le-Petit, se trouvait la Bîme, la Maladière, le moulin du haut, Varaignat, Verdumet sur un cadastre de 1838. Sur celui de Le-Grand se trouvait les Bîmes, le Chat, Fenu, la Folie, la Grande-Cour, le moulin du bas, Orgela la Rochelle, la Roize, Targe, La Tournelle au cadastre de 1836.
Urbanisme
Typologie
Trouans est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,4 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), zones agricoles hétérogènes (0,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune de Trouans est née le du mariage de deux communes : Trouan-le-Grand et Trouan-le-Petit.
Trouan-le-Grand
Village installé sur la rive gauche de l'Huitrelle qui avait en son territoire le village de Targe. Le seigneur en était le comte de Champagne par son château de Chaumont et la seigneurie de Rosnay. Les templiers avaient une commanderie dès 1209 dans le village avec des terres et un moulin. Elle dépendait de celle de Rosnay avant d'être réunie à celle de Troyes en 1469.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Vitry et du bailliage de Chaumont.
Targe
C'était un fief dont le premier seigneur connu était Jean Chaudron, aussi seigneur de Sainte-Suzanne en 1366 qui relevait du fief de Rosnay. En 1636, François Picot, marquis de Dampierre en était seigneur. Targe n'a jamais dû être une grande communauté, rarement citée, elle payait sept livres de taxes en 1338, elle est citée avec La Folie en 1737.
Trouan-le-Petit
Village installé sur la rive droite de l'Huitrelle. Le seigneur en était le comte de Champagne par son château de Sézanne. Le chapitre cathédral était seigneur dès 1152, puis ses possessions sur le village augmentèrent à partir de 1228 avec la vente de leurs biens et droits par Erard de Brienne et son épouse Philippa de Champagne.
En 1789, le village dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection de Vitry et du bailliage de Sézanne.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2020, la commune comptait 217 habitants[Note 2], en diminution de 10,33 % par rapport à 2014 (Aube : +1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Georges de Trouan-le-Grand, classée au titre des monuments historiques en 1924[13] ;
- Croix de cimetière de Trouan-le-Grand, inscrite à l'inventaire des monuments historiques ;
- Église Saint-Pierre de Trouan-le-Petit. Elle était autrefois à la collation du chapitre de la cathédrale de Troyes. La nef est romane. Le bas-côté nord a disparu au XIXe siècle. L'abside et le transept dont du XVIe siècle ;
- Tombes de soldats anglais au cimetière de Trouan-le-Petit ;
- Monument aux morts de Trouan-le-Grand ;
- Monument aux morts de Trouan-le-Petit.
- La croix de cimetière de Trouan-le-Grand.
- L'église Saint-Georges de Trouan-le-Grand.
- L'intérieur de l'église.
- La Vierge de pitié : église de Troan-le-Grand.
- Église de Trouan-le-Grand : saint Nicolas.
- Église de Trouan-le-Grand : le Christ.
- Église Saint-Pierre de Trouan-le-Petit.
- Église de Trouan-le-Petit : mur roman.
- Cimetière de Trouan-le-Petit : tombes de soldats de la Royal Air Force morts le .
- Monument aux morts de Trouan-le-Grand.
- Monument aux morts de Trouan-le-Petit.
Personnalités liées à la commune
Citoyen d'honneur : général d'armée Thierry Burkhard, chef d'état-major des armées.
Voir aussi
Lien externe
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église de Trouan-le-Grand », notice no PA00078247, base Mérimée, ministère français de la Culture.