Trait argentin
Le trait argentin (espagnol : Caballo de tiro argentino) est une race de chevaux de trait développée en Argentine. Proche du Percheron, il est élevé pour la traction, la production de mules et la viande.
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Trait argentin
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Chevaux de trait attelés en Argentine, vers 1920 | |
| Région d’origine | |
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| Région | |
| Caractéristiques | |
| Morphologie | Cheval de trait |
| Robe | Le plus souvent gris ou noir |
| Caractère | Docile |
| Autre | |
| Utilisation | Traction hippomobile |
Histoire
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La race provient de croisements réguliers entre des juments locales argentine de forte carrure, et des étalons de trait de différentes races extérieures, notamment Percherons et postiers[1]. En 1991, la majorité des chevaux de trait d'Argentine sont des Percheron ou des croisements de Percheron[2].
Description
Le trait argentin est considéré comme une race dérivée du Percheron[3]. Le modèle est toutefois un peu plus léger, avec une tête réputée élégante[1], une encolure musclée et des membres solides[4].
La robe est généralement grise ou noire[1]. La race est réputée docile, rustique et de bonne longévité[1].
Le trait argentin est géré par la Asociación Argentina de Fomento Equino[5].
Utilisations
La vocation première de ces chevaux est la traction[4], mais les juments trait argentin sont aussi croisées avec des baudets pour donner des mulets[6]. ces animaux sont également élevés pour leur viande, qui a la particularité d'être adaptée à l'exportation[3].
Diffusion de l'élevage
La race est probablement en déclin[4] : en 1991, une chronique américaine témoigne que « peu de chevaux de trait sont élevés en Argentine »[2]. Le trait argentin est régulièrement présenté sur l'exposition rurale de Palermo, notamment en 2012[7] en 2017[8], ainsi que début , lorsque cette exposition était nommée Nuestros Caballos[9]. L'exposition de 2016 a vu deux chevaux de la race (box 1686) être vendus en plusieurs versements de 57 mille et 52 mille pesos[10].
Notes et références
- de Ugarriza 2009, p. 53.
- (en) T. Ryder, « Horses of Argentina », The Carriage Journal, Carriage Assoc. of America, vol. 29, no 1,‎ , p. 27.
- (es) Carlos Manzoni, « Carne de caballo, un negocio de exportación y con alta informalidad », La Nacion,‎ (lire en ligne, consulté le )
- Rousseau 2014, p. 517.
- (es) « Silla Argentino: Agilidad », Revista El Federal,‎ (lire en ligne, consulté le )
- http://www.produccion-animal.com.ar/produccion_equinos/curso_equinos_I/13-razas_equinas.pdf
- (es) La Prensa, « Los caballos coparon la pista central de La Rural - Agritotal », sur www.agritotal.com (consulté le )
- (es) « Se eligieron los grandes campeones en Caballos - Agritotal », sur www.agritotal.com (consulté le )
- (es) « Expo «Nuestros Caballos» en Buenos Aires », sur www.region.com.ar (consulté le )
- (es) « Primeros remates en Palermo: caballos por $ 144.000 y toros por $ 70.000 », Agrovoz,‎ (lire en ligne, consulté le )
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- [de Ugarriza 2009] (es) Sergio de Ugarriza, TerminologĂa comercial agropecuaria, Editorial EUCASA / B.T.U., (ISBN 9506230501 et 9789506230500), « Caballo de tiro argentino », p. 53
- [Rousseau 2014] Élise Rousseau (ill. Yann Le Bris), Tous les chevaux du monde, Delachaux et Niestlé, , 544 p. (ISBN 2-603-01865-5), « Trait argentin », p. 517
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