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Traité de Chaguaramas

Le Traité de Chaguaramas est un accord international signé le dans la ville de Chaguaramas (Trinité-et-Tobago) entre le Guyana, la Jamaïque, la Barbade et le pays d'accueil. Il s'agit du traité fondateur de la Communauté caribéenne (CARICOM), qui compte actuellement :

Drapeau de la CARICOM

Depuis 2012, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique sont candidates au statut d'État associé de la CARICOM. Aucune suite officielle n'a encore été donnée ; seule une décision d'« examiner la possibilité d'une politique d'élargissement de la CARICOM » a été formulée, fin , à l'issue de la 29e rencontre internationale de la conférence des chefs de gouvernement de la Communauté[2].

États signataires

Les États signataires du traité sont au nombre de quinze.

Tableau des États membres de la Communauté Caribéenne (signataires du Traité de Chaguaramas)
États membres Date de signature du traité Langue officielle Position géographique PIB en 2016 (milliards d'USD)[3]
Barbade 1973 (État fondateur) anglais Petites Antilles 4,588
Jamaïque 1973 (État fondateur) anglais Grandes Antilles 14,03
Trinité-et-Tobago 1973 (État fondateur) anglais Petites Antilles 20,99
Guyana 1973 (État fondateur) anglais Amérique du Sud 3,446
Bélize 1974 anglais Amérique centrale 1,765
Haïti 1997 (suspendu de 2004 à 2006) français Grandes Antilles 8,023
Suriname 1995 néerlandais Amérique du Sud 3,621
Antigua-et-Barbuda 1974 anglais Petites Antilles 1,449
Bahamas 1983 anglais Caraïbes du Nord 9,047
Dominique 1974 anglais Petites Antilles 0,525
Grenade 1974 anglais Petites Antilles 0,96
Montserrat (Royaume-Uni) 1974 anglais Petites Antilles 0,063
Saint-Christophe-et-Niévès 1974 anglais Petites Antilles 0,916
Sainte-Lucie 1974 anglais Petites Antilles 1,379
Saint-Vincent-et-les-Grenadines 1974 anglais Petites Antilles 0,77

Contenu du traité

États membres en vert foncé ; États associés en vert clair ; États observateurs en vert olive

À la suite de la déclaration de Grande Anse en 1989, le traité est révisé en 2001 afin de prévoir la création d'un marché unique caribéen (le CSME, mentionné à 49 reprises dans le texte de 2001). Le préambule du traité effectue une synthèse des objectifs fondateurs de la CARICOM[4] :

  • le renforcement de l'intégration économique régionale par le biais d'un marché unique caribéen (CSME) ; la circulation sans restriction des capitaux, de la main-d'Å“uvre et de la technologie
  • l'amélioration de la participation des populations et des partenaires sociaux dans l'intégration économique
  • la promotion de la sécurité alimentaire et de la diversification structurelle, afin d'améliorer le niveau de vie de leurs populations
  • la facilitation d'un accès équitable, pour les populations, aux ressources de la région
  • la création de procédures et de services règlementaires et administratifs communs
  • le développement d'une agriculture de marché respectueuse de l'environnement
  • la diversification des transports terrestres, aériens et maritimes intra-régionaux et extra-régionaux
  • la solidarité vis-à-vis des pays les moins développés de la Communauté
  • la légitimité de la Cour de justice des Caraïbes et de la Charte de la société civile de [5]

Notes et références

Liens externes

  • Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
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