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Trafic d'ĂȘtres humains au Japon

Le trafic d'ĂȘtres humains au Japon est caractĂ©risĂ© par le fait que le Japon est un pays de destination, d'origine et de transit majeur pour les hommes et les femmes soumis au travail forcĂ© et au trafic sexuel. Les victimes de la traite des ĂȘtres humains comprennent les travailleurs migrants, hommes et femmes, les femmes et les enfants attirĂ©s au Japon par des mariages frauduleux et forcĂ©s Ă  la prostitution, ainsi que les ressortissants japonais, « en particulier les adolescentes en fuite et les enfants nĂ©s Ă  l'Ă©tranger de citoyens japonais qui ont acquis la nationalitĂ© ». Selon le rapport de 2014 du dĂ©partement d'État des États-Unis sur la traite des personnes, « le gouvernement du Japon ne se conforme pas pleinement aux normes minimales pour l'Ă©limination de la traite ; cependant, il fait des efforts importants pour le faire. Â»[1].

Le bureau du dĂ©partement d'État amĂ©ricain chargĂ© de surveiller et de combattre la traite des personnes a placĂ© le pays au « niveau 2 Â» en 2017[2]. Le Japon a ratifiĂ© le Protocole additionnel Ă  la Convention des Nations unies contre la criminalitĂ© transnationale organisĂ©e visant Ă  prĂ©venir, rĂ©primer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants de 2000 en date du 11 juillet 2017[3].

En 2005, Irene Khan, alors secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale d'Amnesty International, a dĂ©clarĂ© que le pays Ă©tait le plus grand pays d'accueil pour la traite des ĂȘtres humains et qu'il y avait beaucoup de personnes trafiquĂ©es d'Asie du Sud-Est, d'Europe de l'Est, d'AmĂ©rique du Sud et du Japon.

Histoire

Karayuki-san Ă©tait le nom donnĂ© aux filles et aux femmes japonaises Ă  la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle qui ont Ă©tĂ© victimes de la traite des prĂ©fectures agricoles du Japon frappĂ©es par la pauvretĂ©, et dĂ©portĂ©es vers des destinations en Asie de l'Est, en Asie du Sud-Est, en SibĂ©rie (ExtrĂȘme-Orient russe), en Mandchourie et en Inde britannique pour servir de prostituĂ©es.

Trafic sexuel

Des femmes et des filles japonaises et étrangÚres[4] - [5] ont été victimes de trafic sexuel au Japon. Elles sont violées dans des maisons closes et dans d'autres lieux, et subissent des traumatismes physiques et psychologiques[6] - [7] - [8].

Voir aussi

Références

  1. "Trafficking in Persons 2014 Report: Country Narrative: Japan". Trafficking in Persons Report 2014. U.S. Department of State (2014). This article incorporates text from this source, which is in the public domain.
  2. (en-US) « Trafficking in Persons Report 2017: Tier Placements » [archive du ], www.state.gov (consulté le )
  3. "Protocol to Prevent, Suppress and Punish Trafficking in Persons, Especially Women and Children, supplementing the United Nations Convention against Transnational Organized Crime". United Nations Treaty Collection. United Nations Treaty Collection (2014).
  4. « Seven Cambodians Rescued in Sex Trafficking Bust in Japan », VOA,
  5. « Why are foreign women continuing to be forced into prostitution in Japan? », The Mainichi,
  6. « The Sexual Exploitation of Young Girls in Japan Is 'On the Increase,' an Expert Says », Time,
  7. « For vulnerable high school girls in Japan, a culture of ‘dates’ with older men », The Washington Post,
  8. « Schoolgirls for sale: why Tokyo struggles to stop the 'JK business' », The Guardian,
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