Trévilly
Trévilly est une ancienne commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté. Le , elle devient commune déléguée de Guillon-Terre-Plaine.
Trévilly | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | CC du Serein |
Statut | Commune déléguée |
Maire délégué Mandat |
Denis Rappeneau 2019-2020 |
Code postal | 89420 |
Code commune | 89421 |
Démographie | |
Population | 72 hab. (2016 ) |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 31′ 49″ nord, 4° 03′ 36″ est |
Altitude | Min. 202 m Max. 275 m |
Superficie | 6,86 km2 |
Élections | |
Départementales | Chablis |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Guillon-Terre-Plaine |
Localisation | |
Géographie
Sur un finage de 686 hectares voué à l'élevage charolais, sis à 13 km au nord-est d'Avallon, le village de Trévilly est situé sur une légère éminence de la plaine liasique au pied d'un tertre assez élevé que couronnent les calcaires à Ostrea Cymbium.
Il est l'un des villages les mieux bâtis de la vallée du Serein - point géodésique à 205 mètres - qu'il domine du haut de sa butte à 274,9 mètres.
Communes limitrophes
Montréal | Guillon | |||
Sceaux | N | |||
O Trévilly E | ||||
S | ||||
Saint-André-en-Terre-Plaine | Cisery |
Histoire
Trevilliacum au XIIIe siècle
La racine étymologique de Trévilly vient soit d'un nom d'homme gallo-romain Talucius ou Trebellius augmenté du suffixe -acum qui signifie "domaine de", soit de "talu", racine gauloise probablement comme dans le français talus sous une forme diminutive avec un r non étymologique (théorie Taverdet).
Talucium > talus, est un terme bas-latin à l'origine de nombreux lieux bâtis au pied d'une colline où l'on retrouve parfois les traces d'un oppidum, fortification gauloise.
La tradition veut que le lieu-dit la Boucherasse soit la villa gallo-romaine Brocarica, du pagus Avalensis près de Montréal, où St Colomban de Luxeuil refusa de bénir les enfants adultérins de Thierry II, roi d'Austrasie et de Neustrie de l'an 595 à l'an 613, que lui présentait la reine Brunehilde.
Le village constituait la paroisse de Saint-Symphorien, archiprêtré d'Avallon dépendant de l'archidiaconé d'Autun, rattaché à la métropole de la Première Lyonnaise.
Simon, chevalier, était seigneur de Trévilly en 1110 ; son successeur fut en 1164 Gibaut, chevalier bienfaiteur du chapitre Sainte-Marie de Montréal fondé par Anséric II en 1068.
En 1501, cette terre appartenait à Claude de Ragny, chambellan du roi Louis XII.
Les habitants de Trévilly furent affranchis en 1646.
Plusieurs hameaux de Trévilly ont disparu, détruits par les guerres, ravagés par la peste ou tout simplement abandonnés : Varenne, Chaumot, La Rue, Le Moulin.
Par un arrêté préfectoral du , la commune se regroupe avec Cisery, Guillon, Sceaux et Vignes pour former la commune nouvelle de Guillon-Terre-Plaine au [1].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[4].
En 2016, la commune comptait 72 habitants[Note 1], en augmentation de 18,03 % par rapport à 2010 (Yonne : −2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- Église Saint-Symphorien
L’église communale dépendait, d’après l'historien Claude Courtépée, du chapitre de Montréal : elle fut vraisemblablement édifiée à la fin du XIIe siècle ou au début du XIIIe siècle.
L'église est précédée du cimetière avec un porche à arcades cintrées rustiques du XVIIIe siècle.
Elle est constituée d’une nef plafonnée d’une travée flanquée de deux bas-côtés, d’un transept non saillant, et d’un chœur d’une travée à chevet plat : seuls les bas-côtés de la nef sont couverts d’un berceau brisé aplati transversal, et la sacristie d’une voûte en berceau plein cintre.
La sacristie pourrait dater du XVIIIe siècle. La partie supérieure du clocher (étage des cloches) date semble-t-il du milieu du XIXe siècle, d’après Maximilien Quantin qui écrivait à son propos en 1868 : "tour carrée neuve".
L’église fut restaurée dans la seconde moitié du XIXe siècle.
Statue en pierre de la Vierge assise fin XVIe siècle.
- Une croix en pierre fut érigée dans le cimetière en 1638 après l'épidémie de peste de 1636-1637.
- Quatre calvaires : croix Blaisot - croix Bobelin - croix Marchand - croix du pâtis.
- Pompe communale et abreuvoir semi-circulaire.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
Références
- Patrice Latron, « Arrêté n°PREF/DCL/BCL/2018/2341 du 24-12-18 portant création de la commune nouvelle "Guillon-Terre-Plaine" », Recueil des actes administratifs spécial n°89-2018-122,‎ , p. 112-114 (lire en ligne [PDF])
- Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 3 janvier 2014.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.