Tour de Colombie 2016
Le Tour de Colombie 2016 a lieu du 13 au . La Vuelta a Colombia "¡Infraestructura en Marcha!" (nom officiel) est inscrite au calendrier de l'UCI America Tour 2016, en catégorie 2.2.
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Généralités | |||
Course | 66e Tour de Colombie | ||
Compétition | UCI America Tour 2016 2.2 | ||
Étapes | 13 | ||
Dates | 13 – 26 juin 2016 | ||
Distance | 1 742,8 km | ||
Pays | Colombie | ||
Lieu de départ | Turbaco | ||
Lieu d'arrivée | Tunja | ||
Partants | 156 | ||
Arrivants | 105 | ||
Vitesse moyenne | 41,76 km/h | ||
Résultats | |||
Vainqueur | Mauricio Ortega (Supergiros-Redetrans) | ||
Deuxième | Óscar Sevilla (EPM-Tigo-Une-Área Metropolitana) | ||
Troisième | Alex Cano (Aguardiente Antioqueño-Lotería de Medellín) | ||
Classement par points | Óscar Sevilla (EPM-Tigo-Une-Área Metropolitana) | ||
Meilleur grimpeur | Mauricio Ortega (Supergiros-Redetrans) | ||
Meilleur sprinteur | Steven Cuesta | ||
Meilleur jeune | Aldemar Reyes (Manzana Postobón) | ||
Meilleure équipe | Coldeportes-Claro | ||
◀2015 | 2017▶ | ||
Documentation |
Présentation
Équipes
Vingt équipes prennent part à la compétition. Jusqu'à quelques heures du début de l'épreuve, vingt-deux formations étaient prévues. C'est tout d'abord l'équipe "Ecuador"[1] qui fait défection, peu de jours avant le départ. Elle est remplacée au pied levé par la formation "Bolívar Sí Avanza - IDERBOL" avec comme tête d'affiche Félix Barón. Mais, cette dernière ainsi que celle d'"IMRD Chía"[2] ne se trouvent pas à Turbaco pour disputer le contre-la-montre initial de cette nouvelle édition du Tour de Colombie[3].
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Rodrigo Pacheco, directeur technique de l'équipe tolimense "Mundial de Tornillos-Formesan-Pijaos Web", croit au succès des siens. Il vise non seulement la victoire au classement général individuel mais aussi le classement par équipes et le gain d'étapes. Il compte pour cela sur Fabio Montenegro (recrue toute récente[4]) et sur Alejandro Serna[5]. Ce dernier, fort de son Top ten et de sa victoire d'étape dans le Tour de Colombie 2015, rêve de podium et de gagner une étape[6]. Alors que Montenegro, déjà deux fois vainqueur du classement du meilleur grimpeur (en 2006 et en 2008) aimerait remporter un troisième trophée dans cette spécialité[7].
Rafael Antonio Niño, manager de la formation "EBSA" et sextuple vainqueur du Tour de Colombie, se fixe comme objectifs une ou deux victoires d'étape et placer un de ses hommes dans les cinq premiers au classement général. Il pense à Álvaro Gómez ou à Óscar Rivera, bons grimpeurs[8]. Celui-ci espère gagner une étape comme l'an dernier et lutter pour le titre[9].
Jorge Arbeláez, stratège de l'équipe "Coldeportes-Claro", annonce qu'indiscutablement l'objectif est le titre. Il veut améliorer les résultats de l'année précédente alors que les coureurs de sa formation ont remporté deux étapes, le classement par équipes et placé trois des leurs dans les cinq premiers en 2015. Il table sur l'expérience de ses hommes, dont la moitié a couru en Europe. L'osmose s'est faite avec les autres et la bonne entente qui règne au sein du groupe constitue un atout, selon lui[10]. Luis Felipe Laverde, troisième l'année précédente, et Miguel Ángel Rubiano, leader de l'épreuve pendant une semaine en 2014, confirment qu'ils ont trois ou quatre coureurs capable de gagner la course. Sur un plan personnel, Laverde attend le déroulement de l'épreuve pour avoir un objectif propre[11]. Tandis que Rubiano déclare avoir une revanche à prendre par rapport à 2014[12] (où il perd la tête de la course à deux jours de l'arrivée[13]). Quant à Camilo Gómez, son équipe lui paraît plus forte que l'année précédente. Cinquième un an auparavant, il veut améliorer son classement et se voit vainqueur de l'épreuve[14].
Andrés Felipe Torres, jeune directeur sportif (d'à peine vingt-six ans) des "GW Shimano - Chaoyang - Envía", annonce que l'objectif est de conquérir le titre. Il voit au terme de la compétition Edward Díaz remporter la catégorie Espoir, Óscar Pachón le trophée des grimpeurs et une ou deux étapes gagnées[15]. Quant à son leader Walter Pedraza, il espère monter de nouveau sur le podium, onze ans après[16].
Libardo Leyton, directeur sportif de la formation "Movistar Team América", considère qu'il est temps pour son sponsor principal d'inscrire son nom au palmarès du Tour de Colombie, en remerciement de son soutien. Il trouve ses coureurs très motivés grâce aux résultats acquis en début de saison, fruits du travail effectué avec des psychologues, des préparateurs physiques et un médecin du sport. Les pièces maîtresses du groupe de téléphonie mobile sont le Bolivien Óscar Soliz et le Llanero Omar Mendoza[17]. Soliz avait dû abandonner le Tour 2015 pour raisons de santé[18]. Il revient avec la volonté d'être protagoniste et de lutter pour être sur le podium (ou un de ses coéquipiers). Outre Mendoza, il ajoute à son nom Cristian Talero[N 1] comme prétendant à la victoire finale[19]. Omar Mendoza a pris confiance avec sa victoire au Clásico RCN 2015. Il se dit en excellente condition comme le prouve son succès dans la récente Vuelta a Antioquia. Il se voit progresser d'année en année et espère gagner la Vuelta, lui ou Soliz[20].
En analysant la composition des "Supergiros-Gane-Redetrans", le podium dont rêve leur manager Luis Fernando Otálvaro semble possible. L'arrivée d'hommes expérimentés comme Mauricio Ortega ou Marlon Pérez pour épauler Danny Osorio renforce les possibilités de briguer des victoires d'étape ou une des marches du podium final. Ortega, deuxième en 2008 et en 2015, est un homme familier des podiums finals[N 2]. Osorio, après une saison gâchée par les blessures, retrouve son niveau de 2014 qui lui a permis de finir sixième du Tour de Colombie et troisième du Clásico RCN, comme le prouve sa deuxième place lors de la dernière Vuelta a Antioquia. Ce coureur qui vaut le Top ten aspire au podium. La pointe de vitesse de Marlon Pérez peut faire espérer des victoires d'étapes en cas d'arrivée massive ou plus sûrement en petit comité. Il ambitionne de se vêtir du maillot de leader. Enfin, il ne faut pas oublier l'apport et le talent d'hommes comme Ronald Gómez ou Carlos Ospina habitués à être acteurs dans des compétitions comme le Tour national[21].
Après la victoire dans la Vuelta de la Juventud[22] et des prestations remarquables dans les derniers Clásico RCN et Tour de San Luis[23], l'équipe Strongman-Campagnolo-Wilier s'attaque à son premier Tour de Colombie. Avec l'appui de leurs coéquipiers, le directeur technique Luis Alfonso Cely pense que Carlos Becerra et Nicolás Paredes vont jouer un grand rôle[24].
Víctor Hugo Peña étrenne ses fonctions de directeur sportif en prenant les commandes d'une nouvelle formation, le "Team Sonora-Dimonex", aboutissement d'un projet vieux de deux ans. Le Tour de Colombie 2016 est la première course disputée par l'équipe. Après neuf années passées en Europe (les deux dernières dans une WorldTeam), José Serpa réintègre les rangs d'une équipe colombienne. Peña désire que ses coureurs pèsent sur la course et désigne Serpa comme candidat au titre. Celui-ci est entouré d'hommes d'expérience comme Pedro Herrera ou Fernando Camargo[25] - [26].
Le vainqueur de l'édition 2009, le Vénézuélien José Rujano prend part à la compétition avec la formation bogotanaise "Multi Repuestos Bosa". Rujano a pour objectif de peaufiner sa préparation pour les Jeux olympiques. Même si cela lui semble compliquer de remporter l'épreuve, il espère être un adversaire coriace pour les favoris[27]. Il escompte augmenter le nombre de ses victoires d'étapes (au nombre de cinq actuellement), lui qui vient de terminer sixième des championnats panaméricains. Par ailleurs Miguel Cendales et Marvin Angarita intègrent également le groupe[28].
Alex Cano, victime d'une fracture du fémur au mois de mars[29], espère pourtant s'imposer dans la Vuelta. Conscient de n'être pas à cent pour cent, sa victoire dans la dernière Vuelta Marco Fidel Suárez le rassure. L'absence de difficulté majeure lors de la première semaine de cette 66e édition lui permettra d'affiner sa condition physique[30]. Gabriel Jaime Vélez, le directeur technique des "Aguardiente Antioqueño - Lotería de Medellín", vise également le podium malgré le manque de compétition de ses coureurs[31].
La formation "Manzana Postobón" vient au départ avec l'intention de glaner des victoires d'étapes par l'intermédiaire de son sprinter Sebastián Molano et de s'imposer dans le classement des moins de vingt-trois ans soit grâce à Aldemar Reyes, soit grâce à Hernán Aguirre[32].
Selon Óscar Sevilla, l'objectif des "EPM Tigo - Une" est de conserver leur titre, peu importe avec qui. Cependant, vainqueur des trois dernières éditions, Sevilla est le chef de file de cette équipe à l'aise sur tous les terrains. De plus, ce bloc compact a été renforcé par l'apport de Fabio Duarte, Cayetano Sarmiento et Edward Beltrán[33], anciens professionnels en Europe.
Favoris
Óscar Sevilla est donné par tout le monde comme le favori pour se succéder à lui-même.
Par ailleurs quatre cyclistes, sanctionnés pour dopage, font leur retour sur le Tour de Colombie, cette année. Luis Largo, suspendu deux ans à la suite d'un contrôle subi hors compétition lorsqu'il faisait partie du Team Colombia, revient au sein de l'équipe "Multi Repuestos Bosa". En 2013, avec la formation "EBSA", il fut un éphémère leader du Tour de Colombie et le vainqueur de la Vuelta a Cundinamarca. Un autre Boyacense Salvador Moreno et deux Santandereanos Jonathan Millán et Aristóbulo Cala reprennent la compétition également[34].
Les étapes
Récit de la course
1re étape
Le triple vainqueur Óscar Sevilla prend le pouvoir dès l'entame de cette 66e édition. Il s'impose dans le contre-la-montre inaugural de 11 km, disputé entre les municipalités bolivarenses de Turbaco et Arjona.
En tant que tenant du titre, Sevilla s'élance le dernier des cent cinquante-cinq participants. Bénéficiant semble-t-il de conditions aérologiques favorables, il bat de quatre secondes, le meilleur temps, réalisé par Omar Mendoza, parti une minute avant lui. Sur un parcours rigoureusement plat, le Colombo-espagnol, âgé de 39 ans, réalise 12 min 6 s, à la moyenne horaire de 54,85 km/h[35].
2e étape
Óscar Sevilla conforte son avance au classement général dans une étape menant le peloton de Carthagène à une arrivée inédite à los Montes de María, située dans la vereda de La Cansona (municipalité d'El Carmen de Bolívar). Après 128,6 km d'effort, Fabio Montenegro s'impose devant Sevilla.
Une fugue de trois coureurs occupe le devant de la scène une partie de la matinée. Puis le dernier d'entre-eux Carlos Julián Quintero s'isole. Il est rejoint à moins de dix kilomètres de l'arrivée par six hommes[36]. Les tentatives de fugue se multiplient et Mauricio Ortega s'extrait à trois kilomètres de l'arrivée. Dans les derniers mille mètres, Ortega est dépassé par le grimpeur explosif Fabio Montenegro. Ce dernier devance sur la ligne de quelques mètres trois hommes Sevilla, Freddy Montaña et Camilo Gómez[37]. Quintero prend la tête du classement des étapes volantes, Fabio Montenegro celui de la montagne. Omar Mendoza incapable de suivre le rythme du Colombo-espagnol perd vingt secondes supplémentaires et Ortega vingt-trois[38].
3e étape
Óscar Sevilla conserve son maillot de leader dans une étape qui se termine par un sprint massif. La journée, reliant la capitale du département de Sucre, Sincelejo à celle de Córdoba, Montería, voit la victoire de Lucas Sebastián Haedo, premier succès d'un Argentin en soixante-quatre ans dans la Vuelta.
La fugue du jour comprend cinq hommes qui se partagent les trois étapes volantes de l'étape. Elle prend fin dans les faubourgs de Montería, à seulement cinq kilomètres de l'arrivée. L'emballage final est conclu victorieusement par Haedo qui devance deux Colombiens Jairo Salas et Sebastián Molano[39].
4e étape
L'étape est la revanche de la veille avec un nouveau sprint massif en conclusion d'un parcours développant 113,5 km et menant les participants de Montería à Caucasia, dans le département d'Antioquia. Óscar Sevilla garde sa position en haut de la hiérarchie.
La journée se déroule à un rythme effréné. Les tentatives d'échappée sont muselées rapidement par le peloton. Seuls trois coureurs obtiennent un bon de sortie. Cristián Torres, présent dans l'échappée, en profite pour s'emparer de la tête du classement des étapes volantes, l'ancien leader de ce classement, Carlos Julián Quintero ne pouvant défendre ses chances. Comme son coéquipier Miguel Ángel Rubiano et les frères Wilches, Quintero se voit interdire le départ pour avoir une double licence. Quelques jours avant le Tour de Colombie, ces quatre coureurs se sont, en effet, engagés avec une formation chinoise, en vue de disputer quelques courses sur le continent asiatique lors du deuxième semestre. Contrôlés par les coéquipiers de Sevilla, les fugueurs sont absorbés par le peloton après le dernier sprint bonification où ils chutent. Les équipes préparent alors l'arrivée pour leur coureur le plus véloce. À Caucasia, Sebastián Molano s'impose devant Lucas Sebastián Haedo, Weimar Roldán[40] et le reste du peloton relégué à une seconde. Néanmoins Haedo dépossède Sevilla de la tête du classement par points[41].
5e étape
Pour le troisième jour consécutif, l'étape, disputée totalement dans le département d'Antioquia entre les municipalités de Yarumal et Bello, se termine au sprint. Après 118,8 km, Lucas Sebastián Haedo s'impose pour la seconde fois tandis qu'Óscar Sevilla n'est pas inquiété.
6e étape
Mauricio Ortega prend sa revanche alors qu'Óscar Sevilla conserve sa position au sommet du classement général.
L'étape du jour est une cronoescalada, un contre-la-montre en côte. Le départ est donné devant l'Edificio Intelligente de EPM (siège social des Empresas Públicas de Medellín). Le tracé, développant 17,5 km se situe intégralement dans la municipalité de Medellín. Pour monter des rues de la ville vers l'Alto de Las Palmas (es), quatre variantes sont possibles. Celle, proposée aux participants, dite de San Diego, est réputée la plus facile, bien que classée en première catégorie par les organisateurs. Les 15,6 derniers kilomètres ont une pente moyenne de 6,6 %[42].
L'année précédente, Ortega perdait le Tour de Colombie lors de la dernière étape, identique à celle-ci. Cette fois-ci, en tête à tous les classements intermédiaires, il devance son "bourreau" de 2015 de cinquante-quatre secondes. Ce qui lui permet de se replacer à la deuxième place du classement général, à seize secondes d'Óscar Sevilla. Diego Calderón, de l'équipe "Pinturas Bler - Team Wilches", en réalisant 43 min 49 s, fixe le premier temps de référence. Il faut attendre cinquante concurrents et Óscar Rivera, de la formation "EBSA" pour voir son "chrono" battu. Rivera réussit 43 min 11 s. Longtemps imbattable, il faut attendre le passage des dix derniers participants pour voir son temps surclassé. C'est d'abord le leader des moins de vingt-trois ans, Aldemar Reyes (Manzana Postobón) qui réalise 42 min 54 s. Il terminera troisième de l'étape. Puis Mauricio Ortega, en tête aux pointages intermédiaires, effectue le parcours en 41 min 55 s. Alex Cano échoue à 1 min 10 s du membre de la formation "Supergiros". Seul le leader de la course réussit à s'intercaler entre Reyes et Ortega. À quatre secondes au km 6, à trente-six secondes au km 12, Sevilla finit à cinquante-quatre secondes de son dauphin de l'année précédente[43].
11e étape
Alexis Camacho remporte l'étape tandis qu'Óscar Sevilla grignote son retard sur Mauricio Ortega.
Les coureurs joignent Salento à Ibagué, en passant par la redoutée ascension de l'alto de la Línea, classée en hors catégorie. Cette journée est considérée comme l'étape reine de cette 66e édition. Elle voit Mauricio Ortega être un des grands protagonistes du jour, en dynamitant le peloton dans le fameux col. De son côté, vainqueur la veille, Cristhian Montoya est le grand malchanceux du jour, en chutant dès les premiers kilomètres, il doit abandonner la compétition.
Le premier col de la journée (placé sept kilomètres après le départ) sélectionne la première échappée. Le quintet est cependant neutralisé dans la montée de l'alto de la Línea. La bataille tant escomptée n'a pas lieu, et l'ascension se fait sur un tempo relativement paisible. Mauricio Ortega attaque alors et se détache. Il passe au sommet avec cinquante et une secondes d'avance sur Fabio Montenegro et une minute sur un trio composé de Fernando Camargo, Fabio Duarte et Óscar Sevilla. Robinson Chalapud est à 2 min 30 s, Aldemar Reyes plus loin encore, il passe avec un retard de 3 min 55 s. Dans la descente, Ortega est rejoint par neuf hommes. Robinson Chalapud, Óscar Álvarez, Fabio Montenegro et Carlos Becerra, entre autres, sont à 1 min 40 s. Ortega passe de nouveau en tête de l'ultime difficulté de la journée, Álvarez et consorts voient leur retard grimper à 2 min 34 s. À quarante kilomètres de l'arrivée, l'écart est maintenant de 3 min 52 s. Óscar Sevilla grappille une seconde sur le leader à un sprint bonification, où le groupe poursuivant, emmené par Aldemar Reyes, est pointé à 4 min 30 s. Álvaro Gómez ne peut suivre le rythme et laisse ses neuf compagnons d'échappée. Lors de la dernière étape volante, la différence est de 5 min 55 s. Le jour sans continue pour Aldemar Reyes qui chute, tout comme Robinson Chalapud. Alexis Camacho, Luis Felipe Laverde, Alejandro Ramírez et Fabio Duarte s'enfuient pour disputer la victoire d'étape dans la capitale musicale du pays. Alexis Camacho s'impose devant le stade Murillo Toro. Aldemar Reyes et Robinson Chalapud mais aussi Óscar Álvarez, Fabio Montenegro, Carlos Becerra, Fernando Camargo ou Omar Mendoza arrivent avec un retard de 8 min 23 s sur Camacho[44]. Óscar Sevilla grignote deux autres secondes sur la ligne d'arrivée et pointe, désormais, à quatre secondes du leader. Aldemar Reyes (quatrième au matin[45]) est maintenant dixième au général, alors qu'Alexis Camacho et Camilo Gómez font leur apparition dans le Top ten[46].
Classements finals
Classement général final
105 coureurs terminent l'épreuve[47].
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Classements annexes
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Équipe | Pays | Temps | ||||
1re | Coldeportes - Claro - Zenú | Colombie | en 125 h 20 min 26 s | |||
2e | EPM Tigo - Une - Área Metropolitana | Colombie | + 5 min 34 s | |||
3e | Aguardiente Antioqueño - Lotería de Medellín - IDEA - Indeportes Antioquia | Colombie | + 15 min 25 s | |||
Classement de la montagne | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Point(s) | |
1er | Mauricio Ortega | Colombie | Supergiros - Gane - Redetrans | 45 points |
2e | Fabio Montenegro | Colombie | Mundial de Tornillos - Formesan - Pijaos Web | 22 pts |
3e | Óscar Sevilla | Espagne | EPM Tigo - Une - Área Metropolitana | 18 pts |
Classement du meilleur jeune | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Temps | |
1er | Aldemar Reyes | Colombie | Manzana Postobón | en 41 h 55 min 54 s |
2e | Hernán Aguirre | Colombie | Manzana Postobón | + 15 min 48 s |
3e | Wilmar Paredes | Colombie | Manzana Postobón | + 52 min 16 s |
Classement par points | ||||
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Coureur | Pays | Équipe | Point(s) | |
1er | Óscar Sevilla | Espagne | EPM Tigo - Une - Área Metropolitana | 82 points |
2e | Alex Cano | Colombie | Aguardiente Antioqueño - Lotería de Medellín - IDEA - Indeportes Antioquia | 59 pts |
3e | Mauricio Ortega | Colombie | Supergiros - Gane - Redetrans | 51 pts |
Évolution des classements
Liste des participants
Légende | |||
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Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour de Colombie | Pos | Position finale au classement général |
Indique le vainqueur du classement général | Indique le vainqueur du classement par points | ||
Indique le vainqueur du classement de la montagne | Indique le vainqueur du classement des étapes volantes | ||
Indique le vainqueur du classement des moins de 23 ans | Indique le vainqueur du classement des néophytes | ||
* | Indique un coureur en lice pour le maillot bleu (coureurs nés après le 1er janvier 1994) |
** | Indique un coureur en lice pour le classement du meilleur néophyte (coureurs nés après le 1er janvier 1994, n'ayant jamais participé au Tour de Colombie). |
Indique le vainqueur du classement du meilleur étranger | Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité | ||
# | Indique la meilleure équipe | ||
NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais, suivi du numéro de l'étape |
EX | Indique un coureur exclu pour non-respect du règlement, suivi du numéro de l'étape où il s'est fait exclure |
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Notes et références
Notes
- Cependant Cristian Talero ne prend pas part à la compétition, alors qu'il était jusqu'à vingt-quatre heures du départ sur la liste des engagés.
- Même si Mauricio Ortega termine deuxième en 2008, grâce au déclassement d'Hernán Buenahora, il finit troisième en 2013, quatrième en 2009 et en 2014 ou bien encore cinquième en 2007.
Références
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