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Toundra côtière de l'Arctique

La toundra côtière de l'Arctique est une écorégion terrestre nord-américaine du type toundra du World Wildlife Fund[7]

Toundra côtière de l'Arctique
Écorégion terrestre - Code NA1103[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Pingo et coins de glace en polygones près de Tuktoyaktuk.
Géographie et climat
Superficie[3] :
98 909 km2
min.max.
Altitude[3] :m403 m
Température[3] :−32 °C14 °C
Précipitations[3] :mm53 mm
Conservation
Statut[5] :
Stable / intact
Aires protégées[6] :
49,8 %
Anthropisation[6] :
0,0 %
Espèces menacées[6] :
3
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Arctic coastal tundra map.svg.

Répartition

La toundra côtière de l'Arctique s'étire le long de la côte nord de l'Alaska, du Yukon et des Territoires du Nord-Ouest continentaux ainsi que sur la côte ouest de l'île Banks[7].

Climat

La température estivale moyenne oscille entre 4,5⁰C sur le continent et 1⁰C sur l'île Banks. La température quotidienne minimum moyenne pendant l'hiver est de -30⁰C et la température quotidienne moyenne maximale pendant l'été est de 8⁰C. Les précipitations annuelles varient entre 100 et 300 mm avec des valeurs parfois plus élevées au sud de l'écorégion. La saison de croissance s'étend de la mi-juin à la fin août, quoique les périodes de gels sont en tout temps susceptibles de se produire[7].

Géomorphologie

Cette écorégion se caractérise par un relief relativement plat avec une altitude maximale de 150 m. En plus des dépôts marins, de nombreux dépôts fluvioglaciaires, morainiques et colluviaux, formés lors de la dernière glaciation, recouvrent le territoire. Les dépôts glaciaires et de délavages sont également fréquents.

Le drainage est faible et entre 25 % et 50 % du territoire est occupé par les milieux humides. Les tourbières oligotrophes, incluant la tourbière oligotrophe de monceaux tourbeux, sont nombreuses. Une grande proportion des plans d'eau résultent de thermokarsts. Le pergélisol, profond et omniprésent, contient un haut taux de glace. Les coins de glaces et les pingos sont abondants. Le delta du fleuve Mackenzie avec ses innombrables plans d'eau et ses dépôts alluvionnaires et estuariens caractérise également cette écorégion[7].

Caractéristiques biologiques

La plaine côtière du continent est recouverte d'une végétation arbustive principalement composée de bouleaux, de saules, de dryas et de buttes de carex. Les milieux humides sont dominés par la mousse, le carex et les graminées. Les régions au climat plus clément permettent la croissance de bouleaux et saules de plus grandes tailles ainsi que d'aulnes.

La plaine côtière constitue un lieu important pour la mise bas des caribous. L'abondance des milieux humides procure des habitats de nidification pour de nombreuses espèces de sauvagines et de limicoles[7].

Conservation

Plus de 90 % de cette écorégion est toujours intacte[7].

Notes et références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  7. (en) « Arctic coastal tundra (NA1103) », World Wildlife Fund,
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