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Thomas l'imposteur (film, 1965)

Thomas l'imposteur est un film français réalisé par Georges Franju et sorti en 1965.

Thomas l'imposteur

Titre original Thomas l'imposteur
RĂ©alisation Georges Franju
Scénario Georges Franju, Jean Worms et Jean Cocteau d'après son roman, Thomas l'imposteur (Éditions Gallimard, 1923)
Acteurs principaux
Sociétés de production Filmel (France)
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Film de guerre
Durée 94 min
Sortie 1965

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Lors de la Première Guerre mondiale, en , dans Paris déserté par ses habitants à cause du risque d'invasion par les troupes allemandes, la princesse de Bormes se fait ambulancière et héberge les soldats blessés dans son hôtel particulier reconverti en hôpital. Thomas, un sous-lieutenant se présentant comme un neveu de l'aristocrate et renommé général de Fontenoy, se propose de l'aider dans sa mission. La sollicitude que le jeune homme porte à la princesse éveille jalousie et curiosité dans l'entourage de celle-ci. C'est ainsi qu'on découvre qu'il n'est qu'un roturier, mais personne ne dévoile la supercherie, car son dévouement est sans limites : Thomas partira combattre au front où la mort l'attend.

Fiche technique

Distribution

Tournage

Distinction

Autour du film

  • Cocteau avait demandĂ© Ă  Franju de rĂ©aliser le film parce qu'il avait Ă©tĂ© enthousiasmĂ© par deux de ses courts mĂ©trages : Le Sang des bĂŞtes (1949) et HĂ´tel des Invalides (1952). Et c'est en hommage Ă  Cocteau, auteur du scĂ©nario, des dialogues et adaptateur de son propre roman Thomas l'Imposteur, que Jean Marais prĂŞta sa voix pour dire le commentaire[3].
  • Michel Mardore[4] : « Franju traduit chaque phrase en multipliant son acuitĂ© visuelle, tournĂ©e vers l'Ă©trange et l'insolite. De tous ses films, Thomas est peut-ĂŞtre le plus riche en images prĂ©cieuses, comme celle du cheval Ă  la crinière en flammes, qui traverse l'Ă©cran au galop avant de s'effondrer. La guerre prend ainsi l'allure d'une fĂŞte barbare. […] Mais Franju ne se contente pas de cette sombre beautĂ©. Le joli et le rare mĂŞme au cĹ“ur du romantisme le plus noir, lui paraĂ®traient la vĂ©ritable imposture. […] Sa vision de Thomas l'imposteur rĂ©ussit presque l'idĂ©ale convergence de l'horreur et de la fĂ©Ă©rie. »

Notes et références

  1. Ciné-Ressources (Cinémathèque française)
  2. L2TC (Lieux de tournage cinématographique)
  3. Christian Dureau, Jean Marais, l’éternelle présence, Éditions Didier Carpentier, 2010, page 84 (ISBN 978-2-84167-645-3)
  4. Critique parue dans Lui, no 18, .

Voir aussi

Bibliographie

Article connexe

Liens externes

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