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Thomas Moser

Thomas Moser (né le à Richmond en Virginie) est un artiste lyrique (ténor), né américain et naturalisé autrichien en 1992.

Thomas Moser
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Biographie
Naissance
Nationalité
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Music Academy of the West (en)
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Biographie

Après avoir étudié le chant à l'Institut professionnel de Richmond (en) en Virginie puis à l'Institut de musique Curtis de Philadelphie et à l'Académie de l'Ouest de Santa Barbara (en), il travaille avec Martial Singher, Lotte Lehmann et Gérard Souzay[1].

En 1975 il quitte les États-Unis pour l'Autriche où il débute à Graz[2]. Puis il chante à l'Opéra d'État bavarois de Munich et à l'Opéra d'État de Vienne. Au début de sa carrière il interprète principalement les opéras de Mozart[3], puis il élargit son répertoire à Richard Strauss, Gluck, Berlioz, Richard Wagner... En 1979 il chante au New York City Opera, en 1983 au festival de Salzbourg, en 1985 à La Scala de Milan.

Thomas Moser est régulièrement choisi par les opéras de Munich, Francfort, Berlin, Stuttgart, Rome, Genève, Paris, Los Angeles.

Thomas Moser est aussi un récitaliste et un concertiste.

Appréciations sur les interprétations de Thomas Moser

Dans Parsifal de Richard Wagner, « Thomas Moser est un tĂ©nor mozartien, ni un Parsifal, ni un Otello, ni un Samson, ni un Tristan tels que la tradition nous les a lĂ©guĂ©s, disent les nostalgiques. Tant mieux ; son incarnation est exemplaire de comprĂ©hension musicale, de sensibilitĂ©, de prĂ©sence physique, de tenue vocale[4] Â».

Dans La Damnation de Faust de Berlioz, « Thomas Moser affronte, avec prudence d'abord, puis de façon totalement libĂ©rĂ©e,le rĂ´le pĂ©rilleux de Faust. Il sait moduler sa voix entre douceur et vĂ©hĂ©mence et tous les aigus y sont[5] Â». « Thomas Moser, tĂ©nor vaillant (il tient tĂŞte au rĂ´le de l'Empereur dans La Femme sans ombre de Strauss) et polyvalent (Ă  peine une pointe d'accent dans Berlioz), est probablement le seul Faust qui puisse rĂ©sister, actuellement, aux do dièse aigus du duo d'amour, sans manquer de virilitĂ© dans l'hĂ©roĂŻque première partie ni de romantisme incandescent dans l'invocation Ă  la nature qui prĂ©cède sa course Ă  l'abĂ®me[6] Â».

Dans Euryanthe de Carl Maria von Weber, « Après des dĂ©buts catastrophiques, Thomas Moser retrouve ses moyens et donne au personnage d'Adolar sa pleine mesure. Il est le seul, avec Hanna Schaer dans le bref rĂ´le de Bertha et avec Frode Olsen dans celui du roi, Ă  donner une vraie Ă©paisseur vocale, dramatique et stylistique Ă  ce qu'il chante[7] Â».

Dans La FlĂ»te enchantĂ©e de Mozart, « Thomas Moser et Cheryl Studer ont des voix vigoureuses, de grande ampleur, mais on les identifie rarement Ă  Tamino et Pamina, ces deux hĂ©ros fragiles malgrĂ© leur hĂ©roĂŻsme, et l'on guette vainement des inflexions de charme et de grâce[8] Â».

RĂ´les

Discographie

Notes et références

  1. (en) « Thomas Moser », sur operamusica.com (consulté le )
  2. (en) « Thomas Moser (Tenor) », sur bach-cantatas.com (consulté le )
  3. (en) Bruce Duffie, « Conversation Piece: Tenor Thomas Moser », sur bruceduffie.com, Published in The Opera Journal, September, 2000,
  4. Alain Lompech, « Armin Jordan dirige à l'Opéra-Bastille un « Parsifal » musicalement exemplaire 04 avril 1997 », Le Monde,‎
  5. Pierre Moulinier, « La damnation de Faust à Lyon. Débauche technologique », Le Monde Rhône-Alpes,‎ , p. 19
  6. Anne Rey, « Luca Ronconi offre un Berlioz noir et sulfureux à la Bastille », Le Monde,‎
  7. « L'été festival. Aix-en-Provence. Au Théâtre de l'Archevêché pétard mouillé Presque jamais représenté, l'opéra de Weber rate sa rentrée », Le Monde,‎
  8. Jacques Lonchampt, « Imperméable à la poésie », Le Monde,‎

Liens externes

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