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The Sons of Eilaboun

The Sons of Eilaboun (Les BĂątard d'Eilaboun, en arabe ŰŁŰšÙ†Ű§ŰĄ ŰčÙŠÙ„ŰšÙˆÙ†) est un film documentaire germano-israĂ©lo-palestinien du rĂ©alisateur Hisham Zreiq, sur le massacre, l’expulsion et le retour d’un petit village de Palestine en GalilĂ©e[1]. Il est sorti en 2007.

Synopsis

Le , l’armĂ©e israĂ©lienne envahit le village d'Eilaboum au Nord de la GalilĂ©e. Mon oncle Badia et 18 autres hommes du village qui s’étaient cachĂ©s avec les habitants du village dans deux Ă©glises, sont amenĂ©s sur la place du village. Le reste des habitants sont expulsĂ©s du village jusqu’à la frontiĂšre du Liban. Les hommes qui restĂšrent sur la place du village sont forcĂ©s Ă  ne pas bouger et Ă  garder leurs mains sur la tĂȘte pendant que les soldats IsraĂ©liens discutent de vive voix. Un officier IsraĂ©lien s’avance et crie, « nous avons besoin de trois hommes ». Trois hommes se lĂšvent et accompagnent les soldats. Quelques instants plus tard trois coups de feu sont tirĂ©s. Les soldats reviennent : « Trois hommes de plus ». Trois coups de feu sont tirĂ©s. Et ainsi de suite jusqu’au moment oĂč il ne reste plus que trois hommes en vie sur la place. Parmi eux se trouve mon oncle Badia. Ces trois hommes sont mis en file et tuĂ©s Ă  bout portant. MĂȘme aujourd’hui, aprĂšs plus de 50 ans, mon pĂšre ne peut s’empĂȘcher de pleurer en racontant cette tragĂ©die. Il perdit son frĂšre et tous les habitants de son village devinrent des rĂ©fugiĂ©s. Lorsque les habitants reviennent Ă  leur village ils ne le reconnurent plus. Tous les biens de valeur furent pillĂ©s. Et tout ce que les soldats ne purent transporter fut dĂ©truit[1].

Malheureusement, les habitants les plus ĂągĂ©s de Eilaboum ne sont pas les seuls Ă  rĂ©pĂ©ter ces histoires Ă  leurs enfants et Ă  leur petits-enfants. L’histoire d’Eilaboum s’est rĂ©pĂ©tĂ©e des centaines de fois sur la terre que l’on connaĂźt aujourd’hui comme IsraĂ«l. Les massacres et l’expulsion de ces villages Ă©tait une tactique qui fut exposĂ© dans un document connu sous le nom de plan Dalet dĂ©veloppĂ© par le haut commandement de L’armĂ©e IsraĂ©lienne dans le but de dĂ©barrasser le futur État d’IsraĂ«l de ses habitants Arabes, considĂ©rĂ©s comme une menace. Les Enfants de Eilaboum, nous raconte l’histoire de ce ravage humain dans un de ces villages. L’histoire est racontĂ©e par des hommes et des femmes qui tĂ©moignĂšrent des atrocitĂ©s de ce jour de 1948[2] : des hommes et des femmes qui sont dĂ©terminĂ©s Ă  ce que cette horreur ne soit jamais oubliĂ©e. C’est une histoire Ă  la fois brutale et inspiratrice, qui tĂ©moigne de la lutte des habitants d'Eilaboum pour survivre et perpĂ©tuer leur histoire et leur orgueil dans un monde qui tente, en vain, de cacher la vĂ©ritĂ©. Une vĂ©ritĂ© qui a changĂ© leur vie Ă  jamais[3].

Prix et festivals

Le film a remporté le prix Al-Awda en Palestine 2008[4], et a été projeté dans plusieurs festivals et événements, tels que :

  • Sixth Annual International Al-Awda Convention 2008, Californie, États-Unis[5]
  • Boston Palestine Film Festival 2008, États-Unis[6]
  • International Ä°zmir Short Film Festival 2008, Izmir, Turquie[7]
  • Amal The International Euro-Arab film Festival 2008, Espagne[8]
  • Carthage Film Festival 2008 (Palestine: To remember section), Carthage, Tunisie[9]
  • Regards palestiniens, MontrĂ©al, Canada[10]
  • Chicago Palestine Film Festival, Chicago, États-Unis[11]
  • 13th Annual Arab Film Festival, Los Angeles, États-Unis[12]
  • Sixth Twin Cities Arab Film Festival, Minnesota, États-Unis[13]
  • Palestine Film Festival in Madrid, 2010, Espagne[14]
  • Al Ard Doc Film Festival, 2011, Cagliari, Italie[15]

Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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