The Perfect American
The Perfect American est un opéra en deux actes[1] et treize scènes[2] (dont un prologue et un épilogue) pour orchestre, chœur et solistes, composé en 2011 et 2012[1] par Philip Glass. C'est une adaptation, sur commande du Teatro Real de Madrid en coproduction avec l'English National Opera de Londres, du roman Der König von Amerika de Peter Stephan Jungk (Le Roi de l'Amérique dans sa traduction française) qui décrit la face sombre, plus ou moins avérée[Note 1] ou purement imaginaire[Note 2], de Walt Disney.
Genre | Opéra |
---|---|
Nbre d'actes | 2 actes et 13 scènes |
Musique | Philip Glass |
Livret | Rudy Wurlitzer (en) |
Langue originale |
anglais |
Durée (approx.) | 1 h 45 |
Dates de composition |
2011-2012 |
Création |
Teatro Real, Espagne |
Personnages
- Walt Disney (baryton)
- Roy, son frère (baryton-basse)
- Dantine, son ancien employé (ténor)
- Hazel George, son infirmière et confidente (soprano)
- Lillian, sa femme (soprano)
- Sharon, sa fille (soprano)
- Diane, sa fille (soprano)
- Lucy, sa voisine (soprano)
- Josh, l'enfant malade (soprano)
- Andy Warhol, (ténor)
- Abraham Lincoln, l'animatronique (basse)
Historique
The Perfect American est à l'origine une commande du New York City Opera[3] - [4] en septembre 2008[5] - [6]. L'idée du projet est suggérée[7] - [Note 3] par Gérard Mortier qui, à peine nommé directeur en février 2007[8] - [9] - [Note 4], remet une copie du livre de Jungk[Note 5] à Philip Glass, y voyant une trame parfaite pour une future production[10].
La première mondiale de l'œuvre s'est déroulée au Teatro Real le [11] sous la direction de Dennis Russell Davies et la mise en scène de Phelim McDermott[12] - [13]. La première anglaise aura lieu le à l'English National Opera (Coliseum Theatre)[14] - [15] - [16] sous la direction de Gareth Jones[17].
La représentation du est retransmise en direct sur le site medici.tv[18] - [Note 6] et enregistrée pour une sortie en DVD à l'automne de la même année[19].
Conception
Livret
Le livret de Rudy Wurlitzer (en)[20] est basé sur le roman biographique controversé[21] - [22] Der König von Amerika (paru en français en 2009 sous le titre Le Roi de l'Amérique aux éditions Jacqueline Chambon[23]) de Peter Stephan Jungk (lorsqu'il était enfant, ses parents recevaient de fréquentes visites du physicien Heinz Haber, leur ami, qui travaillait à l'époque pour Disney en tant que consultant scientifique)[24] - [25], qui imagine les trois derniers mois de la vie de Walt Disney à partir des récits du cartooniste autrichien fictif Wilhelm Dantine[21], qui, avant d'en être licencié, était un employé des studios Disney dans les années 1940 et 1950[26] - [27]. Le créateur de Mickey y est dépeint comme un homme mégalomane[Note 7], raciste[Note 8] - [28] (Disney, joué à l'opéra par Christopher Purves, commente ainsi la Marche vers Washington d'août 1963 : « Où conduira toute cette liberté, la marche des nègres pour Washington, les marginaux qui forniquent comme des lapins ? »[29]), misogyne (seuls les hommes avaient le droit de dessiner[30], les femmes n'étaient autorisées qu'à colorier[28]) et antisémite[31], d’être sympathisant nazi[Note 9] et d'avoir dénoncé trois de ses employés devant la Commission sur les activités anti-américaines[Note 10] - [32].
Glass qualifie les dernières années de la vie de Walt Disney « d’inimaginables, alarmantes et vraiment effrayantes »[29] - [33] mais relativise sa responsabilité quant à ses propres idées car il estime qu'elles sont le produit du contexte dans lequel il vivait[34]. Il voit en lui « un enfant de son temps avec des idées très conservatrices, oui, mais un grand visionnaire »[35], « un être humain à la fois ordinaire et extraordinaire »[24], « une icône de la modernité, un homme capable de jeter des ponts entre la culture savante et la culture populaire »[36]. En ce sens il rappelle que « Disney a toujours été soucieux des attitudes des gens ordinaires et a également permis aux masses d'aborder la haute culture par l'introduction de la musique de Tchaïkovski et d'autres dans ses films »[37].
Pour lui, son opéra « n'est pas un documentaire ou un portrait » mais un « voyage poétique et tragique »[35] à travers les derniers mois de la vie d'un artiste qui « fait face aux mêmes doutes qui nous assaillent tous »[35]. Il le conçoit donc comme une sorte de poème[38] sur la quintessence de l'Amérique et une réflexion sur la mort[39].
Rôles
Rôle | Type de voix | Distribution à la création[40] - [41], Direction : Dennis Russell Davies |
---|---|---|
Walt Disney | baryton | Christopher Purves |
Roy Disney | baryton-basse | David Pittsinger |
Wilhelm Dantine | ténor | Donald Kaasch |
Hazel George | soprano | Janis Kelly |
Lillian Disney | soprano | Marie McLaughlin (en) |
Sharon | soprano | Sarah Tynan |
Diane | soprano | Nazan Friket |
Lucy/Josh | soprano | Rosie Lomas |
Chuck/Un médecin | ténor | Juan Noval |
Une infirmière | soprano | Noelia Buñuel |
Une secrétaire | soprano | Beatriz de Gàlvez |
Andy Warhol | ténor | John Easterlin (en) |
Abraham Lincoln | basse | Zachary James (en) |
Argument
Sur son lit d'hôpital, Walt Disney se remémore son passé. Refusant l'idée de la mort, il confie à ses proches sa volonté d'être cryonisé.
The Perfect American ne raconte pas une histoire continue : le livret saute d'un temps et/ou d'un lieu à un autre[42] et présente Disney dans différentes scènes de sa vie plus ou moins vraies, plus ou moins fictives[43].
Le premier acte évoque le Walt Disney que tout le monde voit[44], le personnage public dans le cadre de sa famille et de ses proches. Le deuxième acte explore ce qu'il pense de lui-même[44], sa psyché d'artiste visionnaire mais tourmenté, qui a consacré sa vie à une vision d'un monde sans mort et qui, maintenant aux prises avec sa propre mortalité, est hanté par la possibilité d'atteindre l'immortalité[45] - [Note 11].
Acte I
- Prologue
Dans son lit d'hôpital, Walt Disney délire et imagine la tête d'un hibou. Son rêve se transforme en cauchemar: « Non ! Non ! Va-t’en ! Je dérive sans savoir ce qui est réel et ce qui ne l'est pas »[46]. C'est le hibou qu'enfant il a tué de ses mains (On lui avait dit que c'était un oiseau de mauvais augure). Il veut retourner dans sa ville natale, Marceline (Missouri) : « Là où les rêves deviennent réalité. »
- Scène 1
Walt et son frère aîné Roy retrouve la joie et la simplicité de leur jeunesse à Marceline, la petite ville du Midwest où ils ont grandi[Note 12], le royaume magique de leur imagination, « âme de l'Amérique où chaque jour était magique. »[47] comme l'a chanté le chœur. Tous les habitants saluent Walt comme un dieu. Lors de l'inauguration d'une piscine publique qu'il a offert à la ville, Wilhelm Dantine, un de ses anciens employés venu de Los Angeles, fait son apparition.
- Scène 2
A l'hôpital, Walt envisage amèrement sa mort : « Nous avons tous le même problème. Nous allons tous mourir »[48]. L'infirmière Hazel, sa Blanche-Neige, le réconforte. Walt est rempli de craintes : « J'ai peur que mon empire s'effondre quand je ne serai plus. » Il lui demande de s'assurer qu'il soit cryonisé quand il mourra : « Mets-moi dans la glace ou congèle-moi dans de l'azote liquide. » Il chante qu'il décongèlera, guérira et deviendra un messie pour tous ceux qui craignent la mort. Son épouse Lilian, son frère Roy et ses filles Diane et Sharon lui rendent visite. Walt leur demande de jurer sur le drapeau américain de respecter leur vœu de ne jamais prononcer le mot "mourir".
- Scène 3
Quelques années plus tôt, dans son bureau des studios de Burbank, il se remémore ses succès avec son frère Roy : « Du Japon à la Mongolie, du Népal au Portugal, du Groenland au Pérou, des milliards de gens savent qui est Walt Disney. Mais nous devons faire mieux, nous devons faire plus... »[49]. Tous deux préparent les plans de Disneyland et déplorent la présence hideuse de la modernité. Walt se compare à Thomas Edison et Henry Ford. Il se vante d'être l'homme grâce à qui Ronald Reagan[Note 13] deviendra président et d'être plus célèbre que le Père Noël, Moïse, Zeus et Jésus. Dantine surgit alors et accuse Walt de l'avoir injustement renvoyé.
- Scène 4
Lilian a de bonnes nouvelles pour Walt. Son état de santé s'est stabilisé. Dans sa maison de Holmby Hills, sa famille lui fait une fête surprise pour son 65e anniversaire. On sonne à la porte. Lucy, sa voisine, une jeune fille étrange qui porte un masque de hibou se présente. Lucy ne semble pas savoir qui est Walt, Mickey ou Donald. Comme elle refuse de partir, Walt la jette dehors. Il s'est libéré du démon du hibou qu'il a tué dans son enfance.
- Scène 5
L'animatronique de Walt, Abraham Lincoln[Note 14], est tombé en panne. A Anaheim, tard dans la nuit, il tente de le réparer et de le convaincre qu'ils appartiennent tous deux à la même classe d'icônes américaines : « En dépit de tous les obstacles, nous avons fait quelque chose de nous-mêmes. Nous avons changé le monde »[46], « Nous sommes des héros populaires... » mais se rend compte qu'il ne partage plus les mêmes convictions que l'illustre héros de son enfance : « Vous avez été un partisan de la race noire. C'est une grande différence entre nous »[50]. « Je vous révère, monsieur le Président, mais nos vues ne coïncident plus. » L'automate bégaie ses célèbres discours sur la liberté stockés dans sa mémoire en piétinant et, tandis qu'il serre Walt dans ses bras, lui proclame la puissance des États-Unis.
Acte II
- Scène 1
Andy Warhol veut peindre Walt pour sa série de portraits de superstars américaines[Note 15]. Dans son bureau, Roy ne lui donne pas son autorisation mais lui dit qu'il informera son frère de son souhait. Warhol sort en proclamant son amour pour Disney : « Dites à Walt que je l'adore et que j'adore son travail. Dites-lui que nous sommes une seule et même personne. »[47].
- Scène 2
Le chœur chante : « En voiture vite ou lentement jusqu'à L.A où tout est possible et où tout est faisable. Où l'univers est un terrain de jeux et où les rêves deviennent réalité. » et énonce les noms de villes qui séparent le Missouri de la côte Est[Note 16] - [51].Toute la famille se promène dans le jardin de Walt à bord de son train miniature. Le train déraille alors que Dantine apparaît de nouveau.
- Scène 3
Walt se souvient d'avoir congédié Dantine pour avoir essayé de former un syndicat et exposé "ses stupides idées de gauche" : « Je l'ai viré parce que ses observations gauchistes et antipatriotique insultent tout ce que Disney représente »; il veut une machine qui serait capable de remplacer sa main-d'œuvre. Dantine demande une compensation, mais le chœur chante que Walt est un magicien à qui on ne peut rien reprocher. Dantine l'accuse de n'être qu'un voleur et un simple imprésario.
- Scène 4
Walt fait la connaissance de Josh, admis comme lui dans l'unité de soins intensifs, un garçon impressionné d'avoir un voisin si célèbre : « Vous Walt Disney ! L'homme qui fait parler les animaux ! »[48]. Walt, le héros de Josh, approuve avec chaleur cette rencontre bien qu'il admette avoir peur. L'infirmière les encourage à se dégourdir les jambes. Le docteur dit à Liliane et à sa famille que Walt est atteint d'un cancer à un stade avancé et doit se faire retirer un poumon. Au mieux il lui donne deux ans à vivre.
- Scène 5
Josh lui demande comment il est parvenu à créer et dessiner tant de personnages. Walt explique qu'il est un grand conteur, qui motive et inspire ses employés : « Je n'ai pas tout fait mais sans moi il n'y aurait pas eu de films »[52]. Josh pense que Walt est comme Dieu : « J'ai compris, Walt : tu es comme Dieu ! »[50]. Walt hoche la tête pensivement : « Eh bien, en quelque sorte »[50]. Un Dieu heureux ? « Parfois »[48] répond-il. Walt, comme s'il était un train, s'amuse à poursuivre Josh et s'effondre dans le lit, épuisé.
- Scène 6
Walt est mort[Note 17]. Le chœur et la famille de Disney se rappellent Marceline et son innocence idéaliste tandis que l'esprit de Walt les observe. Lucy apparaît et reprend son envol en l'emmenant avec elle.
- Épilogue
Dantine, sale et en haillon, rencontre le croque-mort au salon funéraire. Il lui révèle que Walt sera incinéré et non congelé[Note 18]. Le chœur rappelle l'essence miraculeuse du rêve de Disneyland : ne jamais dire "mourir".
Bibliographie
- Peter Stephan Jungk, Le roi de l'Amérique, Paris, Editions Jacqueline Chambon, , 278 p., broché (ISBN 978-2-7427-8114-0 et 2-7427-8114-5)
Notes et références
Notes
- Exemple : Marc Eliot (trad. de l'anglais), Walt Disney : la face cachée du prince d'Hollywood, Paris, Albin Michel, , 373 p., broché (ISBN 2-226-06609-8).
- Jungk déclare avoir complété la biographie de Walt Disney avec des éléments qu'il déduit ou imagine (quatrième de couverture du roman).
- Dans son interview à l'ORF, Glass précise : « Mortier m'a envoyé le roman - c'était il y a trois ou quatre ans - et il ne l'a jamais dit, mais j'ai su tout de suite ce qu'il avait en tête. »
- Mais celui-ci démissionne de son poste deux mois après l'annonce officielle de la commission faute d'un budget prévisionnel suffisant (Il devait être de 60 millions d'euros mais, en raison de la crise financière américaine, a été réduit à 36 millions).
- Auparavant, l'écrivain autrichien avait lui-même remis une copie de son roman à Gérard Mortier, à l'époque directeur de l'Opéra de Paris.
- En différé sur Arte Live Web à partir du 10 février.
- Dans le livre de Jungk, il se répète tous les matins : « Je suis un leader, un pionnier, je suis l'un des plus grands hommes de notre temps. Mon nom est connu de plus de personnes que celui de Jésus-Christ ... J'ai créé un univers. Ma gloire durera des siècles. »
- Selon le roman de Jungk, il n'aurait voulu engagé aucun Afro-Américains et aurait interdit l'entrée de Mohamed Ali dans son parc à thème Disneyland d'Anaheim.
- Walt Disney et son avocat Gunther Lessing auraient assisté dans les années 1930 à certaines réunions du Bund germano-américain, organisation américaine nazie (le seul fait certain est qu'il a visité l'Allemagne nazie en 1935). Voir aussi (en) Leonard Mosley, The Real Walt Disney, A Biography, Londres, HarperCollins Publishers, , 408 p., broché (ISBN 0-246-12439-3) : Son frère Roy se serait rendu en Allemagne pour assurer la distribution de Blanche-Neige et les Sept Nains et aurait été reçu par Joseph Goebbels.
- Il a dénoncé comme communistes des animateurs syndicalistes qui avaient travaillé avec lui et qui avaient déclenché en 1941 une grève dans les studios Disney. Ces éléments utilisés dans la biographie romancée de Jungk sont déjà présents dans le livre de Marc Eliot.
- Dans cette interview au journal El Mundo, Glass ajoute que « dans le cas de Disney, la situation était compliquée parce qu'il était "jaloux" de l'immortalité de Donald et Mickey Mouse, ses propres "enfants". »
- Elle deviendra le modèle pour la rue principale de Disneyland.
- L'amitié entre Reagan et Disney n'est pas avérée : on sait juste que le futur président a témoigné devant la HUAC le même jour que Disney (24 octobre 1947) et qu'il était l'un des présentateurs de l'émission spéciale d'ouverture du parc Disneyland en 1955 : Dateline : Disneyland diffusée sur ABC.
- Personnage qui apparaît pour la troisième fois dans un opéra de Philip Glass.
- Les deux hommes ne se sont jamais rencontrés et seul le personnage de Mickey sera sérigraphié par Warhol en 1981 pour sa série basée sur les personnages de la culture populaire américaine (Myth Series).
- Rappel de la passion de Disney pour les miniatures ferroviaires.
- En réalité, Disney a été retrouvé inconscient à son domicile : réanimé, il est ensuite transporté à l'hôpital où il décède 15 jours plus tard.
- La rumeur disant qu'il a été cryonisé est fausse : ses cendres reposent au Forest Lawn Memorial Park Cemetery de Glendale.
Références
- (en) For Glass, after Einstein comes Disney opera par Martin Knelman dans le journal The Toronto Star du 8 juin 2012.
- (it) Altro che sorrisi a Paperopoli par Giovanni Albini dans le quotidien Il Sole 24 Ore du 10 janvier 2013.
- (de) Weltpremiere in Madrid: Uraufführung der Oper von Glass über Walt Disney par Maria Font dans le Spaniens Allgemeine Zeitung du 16 janvier 2013.
- (en) Philip Glass' The Perfect American To Open In Madrid Article dans Le Huffington Post du 10 février 2012.
- (en) Philip Glass pens Walt Disney opera par Gordon Cox dans le magazine Variety du 29 septembre 2008.
- (en) Glass’ ’The Perfect American’ to Open in Madrid Dépêche de l'Associated Press mise en ligne le 11 février 2012 sur le Site d'actualité Edge Boston.
- (de) "Der König von Amerika" in Madrid par Josef Manola sur le site de l'ORF, la radiotélédiffusion publique autrichienne, le 21 janvier 2013.
- (de) Philip Glass komponierte Walt-Disney-Oper Article du journal autrichien Oberösterreichische Nachrichten du 18 janvier 2013.
- (es) Un genio y un monstruo en la ópera par Daniel Verdù dans le journal El País du 12 décembre 2012.
- (es) Ópera de Philip Glass devela a un Walt Disney racista y megalómano par Armando G. Tejeda dans le quotidien mexicain La Jornada du 21 janvier 2013.
- (en) Philip Glass' The Perfect American To Open In Madrid Article dans le huffingtonpost du 10 février 2012.
- Agenda du Teatro Real sur le site Operabase.
- Dates et casting sur le site Operabase.
- (en) Philip Glass Disney opera to get UK premiere at ENO sur le site BBC News le 24 avril 2012.
- (en) ENO to stage Philip Glass opera about the last days of Walt Disney par Nick Clark dans le journal The Independent du 24 avril 2012.
- (en) 2013 classical and opera preview: Lulu in Wales and Disney at the ENO par Andrew Clements dans le journal The Guardian du 30 décembre 2012.
- (en) Présentation et distribution sur le site officiel de l'E.N.O
- (en) Philip Glass' Walt Disney opera to be broadcast live online par David Ng dans le Los Angeles Times du 4 février 2013.
- La face cachée de Walt Disney par Eric Dahan dans le Libération du 28 janvier 2013.
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- (es) Philip Glass compone un "poema" para el Real a partir de la vida de Disney par Concha Barrigós mis en ligne le 5 janvier 2013 sur le Site d'actualité espagnol eldiario.es.
- (es) Glass: «Mi ópera sobre Disney es la quintaesencia de lo americano» par C. David Carrón dans le quotidien La Razón du 11 décembre 2012.
- (en) Glass, The Perfect American to open in Madrid Article du Washington Times du 10 février 2012.
- (es) Présentation et fiche technique Site officiel du Teatro Real.
- (en) The Operatic Walt Disney, Delivered by Philip Glass (page 2) par Zachary Woolfe dans le New York Times du 1er février 2013.
- (it) Razzista, misogino, fanatico Il lato oscuro di Walt Disney par Valerio Cappelli dans le Corriere della Sera du 21 janvier 2013.
- (es) Philip Glass: "Cuando los alumnos me piden un consejo, les digo lo mismo: ser independientes” par Jesús Ruiz Mantilla dans le journal El País du 13 janvier 2013.
- (es) Philip Glass: 'El poder de EEUU viene de la inmigración' par Darío Prieto dans le quotidien El Mundo du 10 janvier 2013.
- (en) Mortal Mouse par Lisa Abend dans le magazine Time du 4 février 2013.
- (es) Walt Disney: no está Mickey, pero sí Warhol par Gema Pajares dans le quotidien La Razón du 21 janvier 2013.
- (es) Philip Glass: "Tenemos todos el mismo problema que Disney, todos vamos a morir" par Miguel Fernandez Flores sur le site lainformacion.com, mis en ligne le 22 janvier 2013.
- (pt) Um Disney assombrado, segundo Philip Glass par Nuno Galopim dans le quotidien Diário de Notícias du 6 février 2013.
- (de) Walt Disney, der Mythos, der Gott (page 1) par Martin Dahms dans l'hebdomadaire Die Zeit du 23 janvier 2013.
- (es) Philip Glass: "La ópera es el rey, la reina, el príncipe y la princesa del arte" par Jon Bandrés sur le site de la RTVE, la radiotélédiffusion publique espagnole, le 10 janvier 2013.
- (es) La ópera 'El americano perfecto' retrata el fenómeno trágico y poético de Walt Disney Article sur le site de la chaîne espagnole Telecinco, mis en ligne le 10 janvier 2013.
Liens externes
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) Disney A to Z
- Ressource relative à la musique :
- (es) Site officiel du Teatro Real
- (en) Site officiel de l'English National Opera
- The Perfect American sur le site medici.tv