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Théorie des miasmes

La thĂ©orie des miasmes (du grec ancien ÎŒÎŻÎ±ÏƒÎŒÎ± : « pollution Â») est une thĂ©orie Ă©pidĂ©miologique aujourd’hui infirmĂ©e imputant aux miasmes, une forme nocive de « mauvais air Â», des maladies telles que le cholĂ©ra, la chlamydiose, la peste noire, ou encore la malaria dont la traduction italienne est littĂ©ralement « mauvais air ».

Acceptée depuis les temps anciens en Europe, en Inde et en Chine, la théorie des miasmes a finalement été battue en brÚche au XIXe siÚcle par la découverte des microbes qui a donné lieu, en retour, à la théorie microbienne comme source de ces maladies.

Historique

VĂȘtements de mĂ©decin de peste avec masque de protection destinĂ©s Ă  Ă©viter la maladie (Allemagne, XVIIe siĂšcle, IĂ©na).

Les miasmes Ă©taient considĂ©rĂ©s comme une vapeur ou un brouillard toxique rempli de particules issues de la matiĂšre dĂ©composĂ©e (les miasmata) qui causaient des maladies. La thĂ©orie miasmatique supposait que les maladies Ă©taient le produit de facteurs environnementaux tels que l’eau contaminĂ©e, l’air viciĂ© et des conditions d’hygiĂšne dĂ©plorables, ces infections ne se transmettant pas entre individus, mais affectant les personnes qui rĂ©sidaient dans le lieu particulier d’oĂč Ă©manaient de telles vapeurs identifiables par leur odeur fĂ©tide.

La thĂ©orie des miasmes avait du crĂ©dit aussi en Inde, pays qui a Ă©tĂ© le premier Ă  la faire passer dans la pratique clinique en inventant le paan, une pĂąte fabriquĂ©e Ă  partir du gambier prĂ©sent dans le sud de l’Inde et au Sri Lanka[1], qui est considĂ©rĂ©e comme la premiĂšre application antimiasmatique, censĂ©e contribuer Ă  empĂȘcher les miasmes.

Au Ve siÚcle av. J.-C., Hippocrate attribue les fiÚvres à des miasmes, émanations malsaines viciant l'air que l'on respire, à la nourriture ou à l'eau que l'on ingÚre, aux odeurs fétides, aux marécages dégageant des vapeurs nauséabondes. Comme moyen de lutte pour faire disparaßtre cet air vicié il préconise le feu ou les aromates[2].

Au Ier siĂšcle apr. J.-C., l’architecte romain Vitruve a dĂ©crit les effets potentiels des miasmes (appelĂ©s nebula en latin) des marĂ©cages fĂ©tides lors de l’implantation d’une ville :

« Car lorsque les brises matinales soufflent vers la ville au lever du soleil, si elles apportent avec elles le brouillard des marais et, mĂȘlĂ© Ă  la brume, le souffle empoisonnĂ© des crĂ©atures des marais qui se transmet aux corps des habitants, ils rendront le site malsain[3]. »

La thĂ©orie des miasmes est restĂ©e populaire au Moyen Âge et la notion d’effluves imprĂšgne l’ouvrage Suspicions about the Hidden Realities of the Air (en) (Soupçons sur les rĂ©alitĂ©s cachĂ©es de l’air) attribuĂ© Ă  Robert Boyle.

Dans les annĂ©es 1850, la thĂ©orie des miasmes a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour expliquer la propagation du cholĂ©ra Ă  Londres et Ă  Paris, justifiant en partie les transformations de Paris sous le Second Empire dues au prĂ©fet Haussmann. On pensait alors que le nettoyage soigneux du corps et des objets pouvait faire obstacle Ă  la maladie. Le commissaire adjoint pour le recensement de 1851 Ă  Londres, le Dr William Farr, qui Ă©tait un Ă©minent partisan de la thĂ©orie des miasmes, croyait que le cholĂ©ra se transmettait par l’air, et qu’il y avait une concentration mortelle de miasmes prĂšs des rives de la Tamise. La large acceptation de la thĂ©orie des miasmes pendant les Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra a Ă©clipsĂ© la thĂ©orie partiellement correcte dĂ©fendue par John Snow, selon laquelle le cholĂ©ra se rĂ©pandait au travers de l’eau. Il en a rĂ©sultĂ© un ralentissement de la rĂ©ponse aux Ă©pidĂ©mies majeures dans le quartier de Soho (Ă  Londres) et ailleurs. Pendant la guerre de CrimĂ©e, l’infirmiĂšre Florence Nightingale[4] - [5] - [6], qui soutenait la thĂ©orie des miasmes, Ɠuvra Ă  la salubritĂ© et Ă  la bonne odeur des hĂŽpitaux. Les Notes on Nursing for the Labouring Classes (« Notes sur les soins infirmiers pour les classes laborieuses ») de 1860 prĂ©cisent que Nightingale « gardait l’air que respire [le patient] aussi pur que l’air extĂ©rieur[7]. Â»

Contagionisme contre miasmatisme

ReprĂ©sentation de l’épidĂ©mie de cholĂ©ra au XIXe siĂšcle dĂ©peignant la propagation de la maladie sous forme d’air toxique.

La communautĂ© mĂ©dicale s’est divisĂ©e, tout au long du XIXe siĂšcle, sur l'explication Ă  donner Ă  la prolifĂ©ration des maladies. D'un cĂŽtĂ©, les contagionnistes croyaient que la maladie se transmettait par le biais du contact physique, tandis que les autres croyaient que la maladie, prĂ©sente dans l’air sous la forme de miasmes, pouvait donc prolifĂ©rer sans contact physique. Au nombre de ces derniers Ă©taient le Dr Thomas Southwood Smith et Florence Nightingale.

Southwood Smith a passĂ© de nombreuses annĂ©es Ă  comparer les thĂ©ories miasmatique et contagioniste :

« Accepter la mĂ©thode de propagation par le toucher, que ce soit par la personne ou des objets infectĂ©s, et nĂ©gliger celle de la corruption de l’air, est Ă  la fois Ă  augmenter le danger rĂ©el, de l’exposition aux miasmes, et dĂ©tourner l’attention des vrais moyens de recours et de prĂ©vention. »

Florence Nightingale :

« L’idĂ©e de « contagion Â», pour expliquer la propagation de la maladie, semble avoir Ă©tĂ© adoptĂ©e Ă  une Ă©poque oĂč, de la nĂ©gligence de dispositions sanitaires, les Ă©pidĂ©mies ont attaquĂ© des masses entiĂšres de personnes, et quand les hommes avaient cessĂ© de considĂ©rer que la nature disposait de lois pour la guider. L’idĂ©e a pris naissance chez les poĂštes et les historiens, pour finir par faire son chemin dans la nomenclature scientifique, oĂč elle est restĂ©e depuis ... une explication satisfaisante de la pestilence et une excuse valable pour ne pas se donner la peine d’en empĂȘcher les rĂ©currences. »

La science explique aujourd'hui le phĂ©nomĂšne notamment par le fait que certaines maladies sont causĂ©es par des agents pathogĂšnes (virus, bactĂ©ries, prions), ces derniers Ă©tant transmissibles d'individus Ă  individus (contagion) par contact physique direct, ou indirect (le vecteur pouvant ĂȘtre l'eau, les gouttelettes respiratoires, l'alimentation, ou un vecteur intermĂ©diaire vivant)[8].

Influence de la théorie des miasmes sur les réformes sanitaires

La Peste d'Arnold Böcklin (1898, Kunstmuseum de Bùle) représentant la maladie sous la forme d'un nuage pestilentiel.

La thĂ©orie des miasmes sur la maladie avait un sens pour les rĂ©formateurs anglais sanitaires du milieu du XIXe siĂšcle : elle leur permettait d’expliquer pourquoi le cholĂ©ra et d’autres maladies Ă©taient endĂ©miques lĂ  oĂč l’eau n’était pas assainie et fort nausĂ©abonde. Pour reprendre les termes du responsable des rĂ©formes sanitaires Ă  Londres, Edwin Chadwick : « toute odeur est maladie. Â» Cette thĂ©orie erronĂ©e mena Ă  des amĂ©liorations de l’assainissement, tels que la prĂ©vention du reflux de l’air nocif provenant des Ă©gouts dans les maisons grĂące Ă  des systĂšmes de drainage sĂ©parĂ©s dans la conception des sanitaires. La dĂ©croissance des Ă©pisodes de cholĂ©ra qui en rĂ©sulta contribua d’ailleurs Ă  soutenir la thĂ©orie des miasmes[9].

La thĂ©orie des miasmes Ă©tait compatible avec les observations selon lesquelles la maladie Ă©tait associĂ©e Ă  un mauvais assainissement (qui causait les mauvaises odeurs) et que des amĂ©liorations sanitaires rĂ©duisaient la maladie, mais elle n’était pas compatible avec les observations de la microbiologie qui a conduit Ă  la thĂ©orie suivante de la thĂ©orie microbienne des maladies. L’introduction, dans les annĂ©es 1870 et 1880, de la bactĂ©riologie mĂ©dicale a sonnĂ© le glas de la thĂ©orie des miasmes, qui ne s’est cependant pas rendue sans lutte, passant par une longue pĂ©riode de dĂ©ni, un espoir de survie lui Ă©tant apportĂ© par les gaz d'Ă©gout, qui Ă©taient une composante majeure de la thĂ©orie des miasmes dĂ©veloppĂ©e par Galien et stimulĂ©e par la Grande Puanteur. En rĂ©alitĂ©, les Ă©gouts charriaient les excrĂ©ments intestinaux humains, dont la science mĂ©dicale avait dĂ©couvert qu’ils pouvaient contribuer Ă  alimenter la typhoĂŻde, le cholĂ©ra et autres microbes.

MĂȘme si l’influence des bactĂ©ries et la dĂ©couverte des virus a, par la suite, contredit la thĂ©orie des miasmes, cette derniĂšre a malgrĂ© tout contribuĂ© Ă  crĂ©er un lien entre la maladie et un mauvais assainissement. Ceci a conduit Ă  des rĂ©formes de santĂ© publique et a encouragĂ© la propretĂ©, ce qui a amenĂ© le Parlement Ă  lĂ©gifĂ©rer en approuvant les lois sur la santĂ© publique[10] de 1848 et 1858 et le Local Government Act de 1858. Ce dernier donne le pouvoir de diligenter des enquĂȘtes sur la santĂ© et les rĂ©glementations sanitaires de n’importe quelle ville ou lieu, sur la demande des rĂ©sidents ou lorsque les taux de mortalitĂ© dĂ©passaient la norme. On relĂšve, parmi les premiers rĂ©formateurs du gĂ©nie mĂ©dical et sanitaire, Joseph Bazalgette, Edwin Chadwick, Sir John Simon, Henry Austin, Frank Forster, Thomas Hawksley (en), William Haywood (en), Robert Rawlinson (en) et Thomas Wicksteed (en)[11]. Ces amĂ©liorations de la rĂ©glementation ont Ă©tĂ© signalĂ©s dĂšs 1865 aux États-Unis, et ensuite en Grande-Bretagne[12].

L’influence de ces rĂ©formes sanitaires sur la Grande-Bretagne a Ă©tĂ© dĂ©crite, des annĂ©es plus tard, par Sir Richard Rogers :

« Londres a Ă©tĂ© la premiĂšre ville Ă  crĂ©er une administration municipale complexe capable de coordonner les services urbains modernes, des transports en commun au logement, de l’eau potable Ă  l’éducation. Le conseil municipal de Londres a Ă©tĂ© reconnu comme le gouvernement mĂ©tropolitain le plus progressiste au monde. Cinquante ans plus tĂŽt, Londres Ă©tait le pire des bidonvilles du monde industrialisĂ©, surpeuplĂ©, encombrĂ©, polluĂ© et plein de maladies[11]
 »

De la thĂ©orie des miasmes Ă  la thĂ©orie microbienne : le dĂ©bat sur le cholĂ©ra

The silent highwayman, la mort rĂŽde sur la Tamise, caricature d’époque.

Bien que la connexion entre les microbes et la maladie ait Ă©tĂ© trĂšs tĂŽt avancĂ©e, ce n’est qu’à la fin du XIXe siĂšcle que la thĂ©orie microbienne (appelĂ©e aussi thĂ©orie des germes) a Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralement acceptĂ©e. La thĂ©orie des miasmes a d’abord Ă©tĂ© dĂ©mentie par John Snow, Ă  la suite d’une Ă©pidĂ©mie de cholĂ©ra Ă  Soho, dans le centre de Londres en 1854[13]. En raison de la prĂ©dominance de la thĂ©orie des miasmes parmi les scientifiques italiens, la dĂ©couverte, la mĂȘme annĂ©e, par Filippo Pacini du bacille causant la maladie fut complĂštement ignorĂ©e, et les bactĂ©ries devaient ĂȘtre redĂ©couvertes trente ans plus tard par Robert Koch.

En 1846, le Nuisances Removal and Diseases Prevention Act (Loi sur l’élimination et la prĂ©vention des nuisances et des maladies) a Ă©tĂ© adoptĂ©e[10] afin de dĂ©terminer si la transmission du cholĂ©ra s’effectuait au travers de l’air ou de l’eau. La loi, qui soutenait la thĂ©orie microbienne, a Ă©tĂ© utilisĂ©e pour encourager les propriĂ©taires Ă  nettoyer leur logement et Ă  les relier Ă  l’égout.

Quelques annĂ©es plus tard, en 1855, John Snow, tĂ©moigna contre un amendement Ă  ce projet de loi visant Ă  rĂ©guler la pollution de l’air en affirmant que :

« Elle est possible, mais je crois que le poison du cholĂ©ra est soit avalĂ© dans l’eau, soit obtenu directement Ă  partir d’une autre personne dans la famille, ou dans la piĂšce, je crois que c’est tout Ă  fait exceptionnellement qu’elle pourrait ĂȘtre transportĂ©e dans l’air, bien que, si la matiĂšre devient sĂšche, elle peut flotter sur une courte distance[14]. »

La mĂȘme annĂ©e, William Farr, qui Ă©tait alors le grand partisan de la thĂ©orie des miasmes, a publiĂ© un rapport pour critiquer la thĂ©orie microbienne. Farr et le ComitĂ© ont Ă©crit que :

« AprĂšs enquĂȘte minutieuse, nous ne voyons aucune raison d’adopter cette croyance. Nous ne pensons pas qu’elle Ă©tablit que l’eau a Ă©tĂ© contaminĂ©e de la maniĂšre allĂ©guĂ©e, ni qu’il y a devant nous aucune preuve suffisante pour montrer si les habitants de ce quartier, en buvant de ce puits, ont souffert en proportion supĂ©rieure aux autres habitants du quartier qui ont bu d’autres sources[15] - [16]. »

Les expĂ©riences les plus formelles sur la relation entre le microbe et la maladie ont Ă©tĂ© menĂ©es entre 1860 et 1864 par Louis Pasteur, qui a dĂ©couvert la pathologie de la fiĂšvre puerpĂ©rale[17] et le vibrion pyogĂ©nique dans le sang, et suggĂ©rĂ© d’utiliser l’acide borique pour tuer ces micro-organismes avant et aprĂšs l’accouchement.

En 1866, huit ans aprÚs la mort de John Snow, William Farr a publiquement reconnu que la théorie de la transmission du choléra par les miasmes était fausse, s'appuyant lui aussi sur des statistiques de taux de mortalité[15].

Influence sur la perception des maladies aéroportées

Un ingĂ©nieur de Harvard, du nom de William F. Wells (en), dans un ouvrage intitulĂ© Airborne Contagion and Air Hygiene, paru en 1955, a postulĂ©, Ă  la suite d’études, que les particules de plus de 100 ÎŒm retombent au sol en quelques secondes, tandis que de plus petites particules restaient en suspension dans l’air. Au rebours, Alexander Langmuir (en), Ă©pidĂ©miologiste en chef influent du CDC nouvellement Ă©tabli, avait Ă©tĂ© Ă©levĂ©, comme ses pairs, dans la croyance absolue en l’hygiĂšne personnelle, une obsession qui faisait du lavage des mains la pierre angulaire de la politique de santĂ© publique amĂ©ricaine. Sous cette influence, Langmuir a considĂ©rĂ© les hypothĂšses de Wells sur la transmission aĂ©rienne comme des thĂ©ories obscurantistes, n’y voyant qu’une rĂ©trogradation vers la terreur du « mauvais air Â» d’antan, cette « thĂ©orie des miasmes » irrationnelle qui avait prĂ©valu pendant des siĂšcles. Dans des articles publiĂ©s vers la fin de sa carriĂšre, dans les annĂ©es 1980, Langmuir a admis avoir eu tort au sujet de la possibilitĂ© d’infections aĂ©roportĂ©es, et il a acceptĂ© les conclusions de Wells selon lesquelles les particules transmettrices de la tuberculose Ă©taient d’une taille infĂ©rieure Ă  ÎŒm[18]. Le CDC a nĂ©anmoins repris hors contexte cette thĂ©orie pour faire de la taille de ÎŒm une dĂ©finition gĂ©nĂ©rale de la propagation aĂ©roportĂ©e[19]. Le seuil de 100 ÎŒm de Wells ayant Ă©tĂ© laissĂ© de cĂŽtĂ©, il a fallu des Ă©tudes de cas publiĂ©es dans diffĂ©rents pays pour dĂ©montrer, Ă  premiĂšre vue, le rĂŽle important jouĂ© par la propagation aĂ©roportĂ©e dans la transmission de maladies comme la grippe ou le covid-19[20].

Notes et références

  1. Miasma Analysis [PDF]
  2. Patrick Berche, Une histoire des microbes, John Libbey Eurotext, , p. 34.
  3. (la) Vitruve, De architectura I.4.1, texte latin sur LacusCurtius.
  4. (en) Brief history during the Snow era (1813-58)
  5. (en) Who was William Farr? [PDF]
  6. (en) Development of the Germ Theory of Disease.
  7. The Invisible Giant.
  8. The Invisible Ghost
  9. (en) James Whorton, « “The insidious foe”—sewer gas », West J Med., vol. 175, no 6,‎ , p. 427-428 (lire en ligne).
  10. (en) « Sanitary Legislation. No. VII. Nuisances Removal and Diseases Prevention Acts Consolidation and Amendment Bill », Association Medical Journal, BMJ, vol. 3, no 131,‎ , p. 619-21 (lire en ligne).
  11. (en) « Guide to the Sanitary Reform of London : The Working Collection of Sir Joseph Bazalgette, ca. 1785-1969 », OAC,‎ 1785-1969 (lire en ligne).
  12. (en) « European sanitary reform : the British Sanitary Legislation », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  13. (en) « John Snow's Cholera Map Maps », sur york.ac.uk (consulté le ).
  14. (en) « Snow's Testimony », Fielding School of Public Health,‎ (lire en ligne).
  15. Competing Theories of Cholera
  16. Report of the Committee on Scientific. Inquiries in Relation to the Cholera Epidemic
  17. Sur l’extension de la thĂ©orie des germes Ă  l’étiologie de certaines maladies courantes
  18. (en) Megan Molteni, « The 60-Year-Old Scientific Screwup That Helped Covid Kill », Wired,‎ (lire en ligne)
  19. (en) Katherine Randall, E. Thomas Ewing, Linsey Marr et Jose Jimenez, « How Did We Get Here : What Are Droplets and Aerosols and How Far Do They Go ? : A Historical Perspective on the Transmission of Respiratory Infectious Diseases », Social Science Research Network, no ID 3829873,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  20. (en) Mahesh Jayaweeraa, Hasini Pererab, Buddhika Gunawardanaa et Jagath Manatungea, « Transmission of COVID-19 virus by droplets and aerosols : A critical review on the unresolved dichotomy », Environmental Research, vol. 188,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

  • (en) Robert Parker, Miasma : pollution and purification in early Greek religion, Oxford, Clarendon Press, , xviii, 413 (ISBN 978-0-19-814835-7, lire en ligne).
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