Tetralonia berlandi
Tetralonia berlandi est une espĂšce Ă©teinte et fossile d'insectes et d'abeille dites "vraies" du genre Tetralonia, de la famille Apidae et de la sous-famille Apinae.
Classification
Elle est dĂ©crite par Nicolas ThĂ©obald dans sa thĂšse de 1937[1] - [2] - [3]. L'holotype C31 de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque, et de l'Ă©poque ĂocĂšne (38 Ă 33,9 Ma.) a Ă©tĂ© dĂ©couvert dans la formation de CĂ©las dans le Gard, et est conservĂ©e au MusĂ©um d'histoire naturelle de Marseille[2].
Ătymologie
L'espÚce est dédiée à M. Lucien Berland, sous directeur du Muséum national d'histoire naturelle[1].
Description
CaractĂšres
La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1] - [note 1] : Cette abeille a le
« corps noir; ailes claires, ne dĂ©passant pas l'extrĂ©mitĂ© de l'abdomen. TĂȘte grosse, transversale, un peu moins large que le thorax; yeux composĂ©s trĂšs gros, placĂ©s sur les cĂŽtĂ©s, les bords internes parallĂšles; antennes longues, formĂ©es de segments subsphĂ©riques. On voit l'antenne gauche, recourbĂ©e sur le cĂŽtĂ© de la tĂȘte; elle est trĂšs longue â. Thorax large, dĂ©primĂ©. abdomen court, gros, comprimĂ©, 4 segments. Pattes robustes. Ailes transparentes; nervation bien conservĂ©e (voir figure); cellule radiale en pointe Ă l'apex, lequel est Ă©cartĂ© du bord costal; 3 cellules cubitales, la seconde est la plus Ă©troite; la 1re nervure transversale cubitale est oblique, la seconde verticale, la 3e fortement tendue; la troisiĂšme cellule cubitale est deux fois plus longue en bas qu'en haut. Les deux nervures rĂ©currentes rejoignent les 2e. resp. 3e cellules cubitales prĂšs de leur apex. »[1].
Dimensions
La longueur totale du corps est de 10 mm et celle de l'aile antérieure de 6 mm[1].
Biologie
« Les Tetralonia sont des abeilles des steppes, nombreuses dans le sud et l'est de l'Europe et en Asie. Elles fréquentent de préférence les Papilionacées et les Borraginées. »[1].
Galerie
Fleur du haricot commun (Phaseolus vulgaris). - Fleurs de fÚves à l'étendard pourpre et aux ailes tachetées.
- Fleur du pois (Pisum sativum) Ă l'Ă©tendard rose et aux ailes pourpres.
- Fleurs de luzerne cultivée (medicago sativa), la colonne staminale est visible sur la fleur centrale.
- Anchusa officinalis de la famille des Boraginaceae
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Ouvrages
- (en) F. E. Zeuner and F. J. Manning, A monograph on fossil bees (Hymenoptera: Apoidea), vol. 27(3), coll. « Bulletin of the British Museum (Natural History), Geology », , 149-268 p.
Publication originale
- [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,â , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547).
Voir aussi
- Lucien Berland (1888-1962) entomologiste et arachnologiste français.
- le muséum d'histoire naturelle de Marseille
- le Muséum national d'histoire naturelle de Paris
- la formation de CĂ©las
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
Notes et références
Notes
Références taxonomiques
- (en) RĂ©fĂ©rence Paleobiology Database : â Tetralonia berlandi Theobald 1937 (bee) (consultĂ© le )
- (fr+en) Référence GBIF : Tetralonia berlandi Theobald, 1937 (consulté le )
Références
- Théobald 1937, p. 131-132.
- (en) RĂ©fĂ©rence Paleobiology Database : â Tetralonia berlandi Theobald 1937 (bee) (consultĂ© le ).
- (fr+en) Référence GBIF : Tetralonia berlandi Theobald, 1937 (consulté le ).
- F. E. Zeuner and F. J. Manning 1976, p. 149-268.