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Tetanocera variciliata

Classification

L'espĂšce Tetanocera variciliata est dĂ©crite par Nicolas ThĂ©obald dans sa thĂšse en 1937[1]. Cet holotype F244 mĂąle ♂, de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque, et de l'Ă©poque RupĂ©lien ou OligocĂšne infĂ©rieur (33,9 Ă  28,4 Ma) fait partie de la collection Fliche, enseignant de la botanique de l'École nationale des eaux et forĂȘts Ă  Nancy[note 1] et vient du gisement Ă©ocĂšne de CĂ©reste[2], dans les Alpes-de-Haute-Provence, dans la rĂ©serve naturelle gĂ©ologique du Luberon, gĂ©rĂ©e par le parc naturel rĂ©gional du Luberon. Les Ă©chantillons se trouvent dans les calcaires en plaquettes "supĂ©rieurs" du bassin d'Apt-Forcalquier. L'holotype a plusieurs cotypes rĂ©fĂ©rencĂ©s F229 reprĂ©sentant un ♂ et F251 et F288 reprĂ©sentant des ♀ de la mĂȘme collection[2].

Étymologie

L'épithÚte specifique latine variciliata signifie «cils variés ».

Description

CaractĂšres

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3] - [note 2] :

« Insecte de petite taille, corps noir, ailes claires. TĂȘte grosse, yeux de forme ovale, gros, trĂšs rapprochĂ©s ; front saillant ; trompe et antennes non visibles. Thorax noir, renflĂ© ; suture notopleurale peu marquĂ©e. Abdomen grĂȘle, tronquĂ© Ă  l'extrĂ©mitĂ©. Sur l'Ă©ch. 244 on voit bien les organes copulateurs ♂ (v. figure) ; segment prĂ©gĂ©nital inerme ; le suivant est mĂ©diocrement dĂ©veloppĂ©. Sur l'Ă©ch. 244, les segments sont emboitĂ©s, alors que dans 251, ils sont dĂ©sarticulĂ©s. Sous l'abdomen et dirigĂ© vers l'avant, on voit le forceps externe en forme de crochet Ă©pais. Les forceps internes ont des branches courtes. Ailes plus longues que l'abdomen ; C avec cils raides ; Sc courte ; R assez longue, Rs (== 3e nerv. long. ) se terminant au sommet ; M (4e nerv. l.) se rapproche de Rs vers le sommet ; Cu en partie effacĂ©e. Pattes robustes et longues, densĂ©ment velues et ciliĂ©es ; fĂ©murs I armĂ©s de macrochĂštes ; tibia avec une soie dorsale prĂ©apicale, d'autres soies sur toute la longueur ; tarse I, le premier article plus long que les autres, porte de nombreux cils raides et courts, disposĂ©s en une rangĂ©e Ă  l'avant, en deux vers l'apex, 2e article plus court, porte encore de nombreux cils, 3e plus long que le 2e, 3e-5e finement velus, Ă  l'extrĂ©mitĂ© pulvillis et deux crochets recourbĂ©s (v. figure) ; fĂ©mur III avec cils raides clairsemĂ©s, tibia avec nombreux cils raides, deux longs cils apicaux, 2e article plus long que le 1er, quelques cils raides (3) Ă  l'apex, idem sur 3e et 4e, deux crochets et pulvilla Ă  l'extrĂ©mitĂ©. »[2].

Dimensions

Les mĂąles (F244 et 229) prĂ©sentent une longueur totale de mm et les femelles (F251 et 288) de 6 Ă  7,5 mm[2].

Affinités

« Les quatre Ă©chantillons bien que de taille diffĂ©rente, appartiennent certainement Ă  la mĂȘme espĂšce.

Les caractÚres du g. Tetanocera sont assez bien visibles, pour que la détermination soit satisfaisante. »[2].

Biologie

« Larves aquatiques, phytophages ou saprophages ; adultes vivant dans les prairies, bois et forĂȘts humides. »[3].

Galerie

  • EspĂšces sƓurs Tetanocera vivantes
  • Tetanocera phyllophora.
    Tetanocera phyllophora.
  • Tetanocera ferruginea.
    Tetanocera ferruginea.
  • Tetanocera ferruginea - aile.
    Tetanocera ferruginea - aile.
  • Tetanocera arrogans.
    Tetanocera arrogans.
  • Tetanocera robusta.
    Tetanocera robusta.

Bibliographie

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Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Selon la ThĂšse de 1937
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait ĂȘtre en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisĂ©e en anglais.

Références

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