Tedros Adhanom Ghebreyesus
Tedros Adhanom Ghebreyesus (en tigrigna : áŽáá”áźá” á á”ááá áá„ášáąášá±á”, parfois orthographiĂ© áŽá”áźá” áŁá”ááá áá„ášášá±á”[1] ; prononciation tigrigna : /teËdÉŸos ÉdËħÀnom gÉbÉŸÉËjÉsus ; prononciation amharique : /tewoËdÉŸos Ă€dÉšËhĂ€nom gÉbÉŸÉiËjÉsus/[2]), nĂ© le Ă Asmara (Empire Ă©thiopien), est un homme politique Ă©thiopien.
Tedros Adhanom Ghebreyesus | |
Tedros Adhanom Ghebreyesus en 2018. | |
Fonctions | |
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Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé | |
En fonction depuis le (6 ans et 1 jour) |
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Ălection | |
Prédécesseur | Margaret Chan |
Ministre Ă©thiopien des Affaires Ă©trangĂšres | |
â (3 ans, 11 mois et 3 jours) |
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Premier ministre | Haile Mariam Dessalegn |
Prédécesseur | Berhane Gebre-Christos |
Successeur | Workneh Gebeyehu |
Ministre de la Santé | |
â (7 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Premier ministre | Meles Zenawi |
Prédécesseur | Kebede Tadesse |
Successeur | Kesetebirhan Admasu |
Biographie | |
Nom de naissance | Tedros Adhanom Ghebreyesus |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Asmara (Empire Ă©thiopien, aujourdâhui ĂrythrĂ©e) |
NationalitĂ© | Ăthiopienne |
Parti politique | FLPT |
DiplÎmé de | Université d'Asmara London School of Hygiene and Tropical Medicine Université de Nottingham |
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Directeur gĂ©nĂ©ral de lâOrganisation mondiale de la santĂ© | |
Ancien ministre de la SantĂ© (2005-2012) et des Affaires Ă©trangĂšres d'Ăthiopie (2012-2016), il est directeur gĂ©nĂ©ral de l'Organisation mondiale de la santĂ© depuis le [3].
Biographie
Il est issu d'une famille d'Asmara - capitale de l'actuelle ĂrythrĂ©e - qui au moment de sa naissance Ă©tait Ă©thiopienne. Son pĂšre s'appelle Adhanom Gebreyesus et sa mĂšre, Melashu Weldegabir. Enfant, son frĂšre de cinq ans meurt d'une maladie qui, selon lui, aurait pu ĂȘtre Ă©vitĂ©e s'il avait eu un accĂšs adĂ©quat Ă une couverture mĂ©dicale. Il a Ă©tudiĂ© la biologie Ă l'universitĂ© d'Asmara. Il obtient un doctorat en santĂ© communautaire de l'universitĂ© de Nottingham au Royaume-Uni, avant dâĂȘtre nommĂ© ministre de la SantĂ© en Ăthiopie en 2005. De 2012 Ă 2016, il est ministre des Affaires Ă©trangĂšres[4] - [5].
Il a dirigé les fonds mondiaux de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme[6] - [7].
Le , Tedros Adhanom Ghebreyesus est Ă©lu directeur gĂ©nĂ©ral de l'Organisation mondiale de la santĂ©[8] lors de la 70e AssemblĂ©e mondiale de la santĂ©[9]. Il est le premier Africain Ă occuper ce poste[10]. Il entre en fonction le 1er juillet de la mĂȘme annĂ©e.
Il est marié et pÚre de cinq enfants[10].
Il a été membre du Front de libération du peuple du Tigray[11].
Ministre de la SantĂ© (2005â2012)
Tedros Adhanom Ghebreyesus est nommĂ© ministre de la SantĂ© en par le Premier ministre Meles Zenawi. MalgrĂ© les nombreux dĂ©fis auxquels le ministĂšre de la SantĂ© est confrontĂ© en termes de pauvretĂ©, de mauvaises infrastructures et de dĂ©clin de la situation Ă©conomique mondiale, les progrĂšs des indicateurs de santĂ© ont Ă©tĂ© jugĂ©s « impressionnants » en Ăthiopie. Au cours de la pĂ©riode 2005-2008, le ministĂšre de la SantĂ© a construit 4 000 centres de santĂ©, formĂ© et dĂ©ployĂ© plus de 30 000 agents de vulgarisation sanitaire et mis en place un nouveau cadre de professionnels de la gestion hospitaliĂšre. En outre, en 2010, l'Ăthiopie est choisie par le dĂ©partement d'Ătat amĂ©ricain comme l'un des pays de la Global Health Initiative Plus, oĂč les Ătats-Unis appuieront les efforts novateurs en matiĂšre de santĂ© mondiale.
Lorsqu'il a pris ses fonctions en 2005, Tedros Adhanom Ghebreyesus a hĂ©ritĂ© d'un ministĂšre qui manquait de moyens. L'administration Ă©tait redevable Ă une communautĂ© de donateurs et concentrait ses programmes sur la lutte contre le VIH / sida, la tuberculose et le paludisme. Le nouveau ministre porte alors un programme de rĂ©forme diagonal basĂ© sur les systĂšmes. Avec peu d'excĂ©dents Ă©conomiques, le pays n'avait pas la capacitĂ© de dĂ©velopper son propre systĂšme de santĂ© et une grande partie de son personnel mĂ©dical travaillait Ă l'Ă©tranger : par exemple, il y avait plus de mĂ©decins Ă©thiopiens dans la rĂ©gion mĂ©tropolitaine de Chicago qu'en Ăthiopie[12]. La rĂ©forme du ministre aboutit Ă la formation et au dĂ©ploiement de milliers de mĂ©decins, infirmiĂšres, pharmaciens, techniciens de laboratoire et agents de santĂ© dans le pays.
Principales initiatives
Ă son poste, il porte des initiatives en matiĂšre de santĂ© Ă l'Ă©chelle mondiale. L'Ăthiopie est ainsi le premier pays Ă signer un accord avec le Partenariat international pour la santĂ©. Il est aussi prĂ©sident du partenariat Faire reculer le paludisme (2007-2009), membre du Conseil de coordination du programme de l'ONUSIDA (2009-2010) et du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme (2009-2011) et coprĂ©sident du Partenariat pour la santĂ© de la mĂšre, du nouveau-nĂ© et de l'enfant (2005-2009). Il est Ă©galement membre du Conseil de l'Alliance mondiale pour les vaccins et la vaccination (GAVI) ainsi que de l'Institut de mĂ©trologie et d'Ă©valuation de la santĂ© (IHME) et du Conseil de coordination du partenariat Halte Ă la tuberculose. Il fait partie de plusieurs groupes de rĂ©flexion universitaires et internationaux sur la santĂ©, par exemple l'Institut Aspen et la Harvard School of Public Health. Il est Ă©galement vice-prĂ©sident de la 60e AssemblĂ©e mondiale de la santĂ©, qui se dĂ©roule entre le 14 et le . De 2008 Ă 2009, il est membre du Groupe de travail de haut niveau sur le financement international innovant des systĂšmes de santĂ©, coprĂ©sidĂ© par Gordon Brown et Robert Zoellick.
Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (depuis 2017)
Candidature
Le , en marge de la 69e AssemblĂ©e mondiale de la santĂ©, il annonce officiellement sa candidature au poste de directeur gĂ©nĂ©ral de l'Organisation mondiale de la santĂ© (OMS). Il s'agissait du seul candidat africain ; il est soutenu par l'Union africaine et plusieurs ministres de la SantĂ© du continent. Sa campagne est officiellement lancĂ©e Ă GenĂšve et rĂ©unit la prĂ©sidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, les ministres des Affaires Ă©trangĂšres du Rwanda et du Kenya, et le ministre de la SantĂ© de l'AlgĂ©rie. Son slogan de campagne est : « Ensemble pour un monde plus sain ». Sa directrice de campagne est Senait Fisseha, une avocate Ă©thio-amĂ©ricaine et professeure de gynĂ©cologie et d'obstĂ©trique Ă l'universitĂ© du Michigan. Une fois Tedros Adhanom Ghebreyesus Ă©lu, elle dirige son Ă©quipe de transition Ă la tĂȘte de l'OMS. Negash Kebret Botora, ambassadeur d'Ăthiopie auprĂšs de l'ONU et de plusieurs organisations internationales Ă GenĂšve, a Ă©galement jouĂ© un rĂŽle important dans sa campagne. Celle-ci a Ă©tĂ© financĂ©e en partie par un Fonds crĂ©Ă© par des pays d'Afrique de l'Est. Tedros Adhanom Ghebreyesus a Ă©galement engagĂ© Mercury Public Affairs, une sociĂ©tĂ© de lobbying basĂ©e aux Ătats-Unis, pour l'aider dans sa campagne.
Selon des sources de la presse Ă©thiopienne, le Front de libĂ©ration du peuple du Tigray aurait contribuĂ© au financement de sa campagne pour prendre la tĂȘte de l'OMS[13] - [14] - [15].
Selon Politico, un diplomate français a suggéré que Bill Gates avait soutenu également Tedros. Plusieurs responsables de la fondation de Bill Gates ont démenti cette affirmation[16].
Polémiques durant sa candidature à l'OMS
En , juste avant l'Ă©lection visant Ă dĂ©signer le nouveau directeur gĂ©nĂ©ral de l'OMS, un article du New York Times relaie une accusation selon laquelle Ghebreyesus aurait dissimulĂ© trois Ă©pidĂ©mies de cholĂ©ra possibles en Ăthiopie en 2006, 2009 et 2011[17]. Ces Ă©pidĂ©mies auraient Ă©tĂ© faussement Ă©tiquetĂ©es comme « diarrhĂ©es aqueuses aiguĂ«s » (AWD) â un symptĂŽme du cholĂ©ra â en l'absence de confirmation en laboratoire de Vibrio cholerae, afin de minimiser leur importance.
L'article repose sur les allĂ©gations de Larry Gostin, un professeur de droit amĂ©ricain membre de l'ONU, qui dĂ©clare notamment que davantage d'aides et de vaccins auraient pu ĂȘtre livrĂ©s Ă l'Ăthiopie si ces Ă©pidĂ©mies avaient Ă©tĂ© confirmĂ©es comme liĂ©es au cholĂ©ra. Toutefois, Larry Gostin Ă©tait alors conseiller du britannique David Nabarro, rival de Tedros Adhanom Ghebreyesus Ă la direction de l'OMS.
La délégation de l'Union africaine à l'ONU a critiqué le rapport de Larry Gostin, estimant qu'il s'agissait d'« une campagne de diffamation non fondée et non vérifiée, qui n'a été publiée que quelques jours avant les élections »[18]. Tedros Adhanom Ghebreyesus a pour sa part nié les faits qui lui étaient reprochés et déclaré qu'il n'était « pas du tout surpris mais plutÎt déçu » par ce qu'il a appelé une « campagne de diffamation de derniÚre minute »[19].
Ălection
Lors de sa 140e rĂ©union, en , le conseil exĂ©cutif de l'OMS sĂ©lectionne le Dr Tedros parmi les six personnalitĂ©s candidates au poste, Ă l'issue de deux tours de scrutin secrets. Le de la mĂȘme annĂ©e, il est Ă©lu directeur gĂ©nĂ©ral de l'OMS, obtenant 133 voix sur 185. Il est le premier Africain Ă diriger l'OMS, ainsi que le premier directeur gĂ©nĂ©ral Ă©lu lors d'un vote ouvert Ă tous les Ătats membres.
Mandat
Tedros Adhanom Ghebreyesus considÚre la couverture vaccinale universelle comme la priorité absolue de son mandat. Il a fait campagne sur la question et a réitéré cet objectif dans son premier discours en tant que directeur général et tout au long de la 72e session de l'Assemblée générale des Nations unies. En , il annonce la nomination de son équipe de direction, les femmes représentant 60 % des nominations. Il est alors félicité pour son engagement en faveur de l'égalité des sexes, mais critiqué pour son manque de transparence. Il a ainsi nommé le Dr Tereza Kasaeva du ministÚre russe de la Santé pour diriger le programme mondial de lutte contre la tuberculose de l'OMS sans solliciter les ONG concernées par le sujet ; quelques jours avant la nomination, ces ONG avaient publié une lettre ouverte appelant à un processus de désignation ouvert pour choisir le nouveau directeur du programme.
DĂ©but 2020, il supervise la gestion mondiale de la pandĂ©mie de Covid-19. Selon le professeur de l'universitĂ© de Georgetown Lawrence Gostin, sa stratĂ©gie est de convaincre la Chine d'opter pour la transparence plutĂŽt que de la critiquer. Il a ainsi adressĂ© Ă la Chine des « Ă©loges effusifs » pour ses mesures de confinement, ce qui a fait l'objet de critiques, dans la mesure oĂč PĂ©kin a dissimulĂ© des informations Ă ce sujet et retardĂ© la dĂ©claration d'urgence internationale fin janvier[20].
Il met en place au sein de lâOMS une plateforme de mutualisation des brevets, des savoir-faire et des technologies anti-Covid (C-TAP), qui est toutefois largement dĂ©daignĂ©e par les gouvernements et les multinationales pharmaceutiques. Il s'engage Ă©galement en faveur de la suspension temporaire des brevets Ă lâOrganisation mondiale du commerce[21].
Avec Emmanuel Macron, président de la république française, il inaugure le à Lyon l'Académie de l'Organisation mondiale de la santé[22].
Le 24 mai 2022, Tedros Adhanom Ghebreyesus est rĂ©Ă©lu Ă la tĂȘte de lâOMS[23].
Controverses durant sa présidence de l'OMS
Soutien Ă Robert Mugabe
Le , Tedros Adhanom Ghebreyesus annonce qu'il a choisi le prĂ©sident du Zimbabwe Robert Mugabe pour devenir ambassadeur de bonne volontĂ© de l'OMS et aider Ă lutter contre les maladies non transmissibles en Afrique[24]. Ă cette occasion, il dĂ©clare que le Zimbabwe est « un pays qui place la couverture sanitaire universelle et la promotion de la santĂ© au centre de ses politiques pour offrir des soins de santĂ© Ă tous ». Ce choix est sĂ©vĂšrement critiquĂ©, plusieurs Ătats membres de l'OMS et organisations internationales faisant remarquer que le systĂšme de santĂ© du Zimbabwe avait en rĂ©alitĂ© rĂ©gressĂ© sous sa prĂ©sidence, soulignant Ă©galement les nombreuses violations des droits de l'homme commises par Mugabe. Il a Ă©galement Ă©tĂ© relevĂ© que Robert Mugabe lui-mĂȘme n'utilisait pas le systĂšme de santĂ© de son propre pays, mais se rendait Ă Singapour pour suivre un traitement mĂ©dical. Plusieurs observateurs notent que Tedros Adhanom Ghebreyesus voulait par cette nomination remercier Mugabe qui, alors qu'il Ă©tait prĂ©sident de l'Union africaine, l'avait soutenu dans la course Ă la direction de l'OMS, Ă©cartant les candidatures du Malien Michel SidibĂ© et de la SĂ©nĂ©galaise Awa Marie Coll Seck[25]. AprĂšs ces condamnations quasi-unanimes, Tedros Adhanom Ghebreyesus revient le sur sa dĂ©cision de nommer Mugabe ambassadeur de bonne volontĂ©[26] - [25].
Accusation de complaisance Ă l'Ă©gard de la Chine
En avril 2020, une pĂ©tition recueillant plus de 1 000 000 signatures sur Change.org demande sa dĂ©mission de son poste de directeur gĂ©nĂ©ral de l'OMS[27]. Aux Ătats-Unis, cette dĂ©mission est notamment rĂ©clamĂ©e par plusieurs sĂ©nateurs rĂ©publicains, dont Ted Cruz et Marco Rubio, ainsi que par l'ancien conseiller Ă la sĂ©curitĂ© nationale John Bolton. La sĂ©natrice Martha McSally lui reproche Ă©galement « d'avoir saluĂ© la "transparence de la Chine lors de ses efforts de rĂ©ponse aux coronavirus" »[28]. Pour la chercheuse ValĂ©rie Niquet, « l'OMS a suivi pas Ă pas toutes les dĂ©clarations chinoises, les rĂ©pĂ©tant comme un perroquet. L'OMS n'a pas jouĂ© son rĂŽle mais c'est exactement ce que voulait PĂ©kin. De la mĂȘme maniĂšre, elle a refusĂ© de redonner un siĂšge d'observateur Ă TaĂŻwan, ce qui Ă©tait une exigence de la direction chinoise »[20]. Selon cette analyse, Ă©lu directeur de l'OMS grĂące au soutien de la Chine, Tedros Adhanom Ghebreyesus aurait repris les Ă©lĂ©ments de langage de PĂ©kin. Les critiques lui reprochent d'avoir fĂ©licitĂ© la Chine pour sa transparence alors, qu'au mĂȘme moment, ce pays cachait des informations et faisait pression pour ne pas dĂ©clarer d'urgence internationale. Ils lui reprochent Ă©galement d'avoir critiquĂ© les Ătats-Unis Ă la suite de la fermeture de leurs frontiĂšres aux voyageurs venant de Chine. Plus gĂ©nĂ©ralement, Tedros Adhanom Ghebreyesus a Ă©tĂ© accusĂ© d'ĂȘtre un instrument de la stratĂ©gie chinoise d'infiltration des organisations onusiennes, via le soft power de la diplomatie humanitaire[20].
Notes et références
- (ti) « á”ááááłá á„ášá áá„áłáá” ááá«á” áá°á áŁá„ ááááŁá áááášáŁ ááá«á” ááłá á” áááá°á á ááá? », BBC News á”ááá (consultĂ© le ).
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- « Tedros Adhanom Ghebreyesus, premier Africain et le premier « non-mĂ©decin » Ă©lu directeur gĂ©nĂ©ral de l'OMS - RFI », RFI Afrique,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- CURRICULUM VITAE Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus Candidat au poste de Directeur gĂ©nĂ©ral de lâOrganisation mondiale de la SantĂ© Candidature approuvĂ©e par lâUnion africaine
- « OMS: un nouveau directeur général élu », sur Le Figaro.fr, (consulté le )
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- (en) « African candidate wins top WHO job », BBC News,â (lire en ligne, consultĂ© le )
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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