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Amina Mohamed

Amina Mohamed Jibril, née le à Kakamega, est une femme politique kenyane. Elle est ministre de l'Éducation entre 2018 et 2019.

Amina Mohamed Jibril
Illustration.
Amina Mohamed en janvier 2013.
Fonctions
Ministre kenyane de l'Éducation
–
1 an et 25 jours
Président Uhuru Kenyatta
PrĂ©dĂ©cesseur Fred Matiang'i (en)
Successeur George Magoha (en)
Ministre des Affaires étrangères
–
Président Uhuru Kenyatta
PrĂ©dĂ©cesseur Sam Ongeri (en)
Successeur Monica Juma
Directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement
–
Président du Conseil Ban Ki-moon
PrĂ©dĂ©cesseur Angela Cropper (en)
Secrétaire permanente au ministère de la Justice du Kenya
–
Président Mwai Kibaki
Ambassadrice du Kenya auprès de l'Office des Nations unies à Genève
–
Président Daniel arap Moi
Biographie
Nom de naissance Aamina Maxamed Jibriil
Date de naissance
Lieu de naissance Kakamega, RĂ©gion de Nyanza (Colonie et protectorat du Kenya)
Nationalité kényane
Conjoint Khalid Ahmed
Enfants deux
Diplômée de université d'Oxford
Profession avocate
Religion Islam

Amina Mohamed

Biographie

Jeunesse et Ă©tudes

Bien que ses parents, originaires du Khatumo, soient des Somali, elle est née le à Kakamega au Kenya avec le nom de Aamina Maxamed Jibriil et est la huitième d'une fratrie de neuf enfants.

Après sa scolarité primaire à la Kakamega Primary School de Kakamega, elle rejoint la Butere Girls High School de Butere puis la Highland School[note 1] d'Eldoret avant de suivre les cours de droit comparé et de droit international public à l'université d'État Taras-Chevtchenko de Kiev en République socialiste soviétique d'Ukraine avec, à la clé, une maîtrise en droit.
De retour au Kenya, elle remporte un postgraduate de Master of Laws à l'université Strathmore.

En 1993, elle obtient une année sabbatique de son employeur — l’État kényan — pour remporter un autre postgraduate en relations internationales à l'université d'Oxford.

Carrière

La carrière professionnelle d'Amina Mohamed débute, en 1985, comme directrice juridique au ministère des Dévolutions[note 2]. Ses compétences incluent aussi bien les projets impliquant l'aide de la Banque mondiale que l'établissement des règlements des municipalités[TS 1].
Entre 1986 et 1990, elle est conseiller juridique au ministère des Affaires étrangères. Pendant cette période, elle prépare et négocie de nombreux traités internationaux et accords bilatéraux engageants l’État kényan.

Entre 1990 et 1993, elle occupe le poste de conseiller juridique à la mission diplomatique de la République du Kenya auprès de l'Office des Nations unies à Genève avant d'entreprendre, un cycle d'étude de postgraduate en Relations internationales à l'université d'Oxford puis de reprendre son poste à Genève. En 1997, elle occupe toujours ce poste de conseiller juridique mais maintenant à la mission diplomatique de la République du Kenya auprès du Conseil de sécurité des Nations unies à New York[TS 2].

Entre 2000 et 2006, elle obtient son premier poste de Chief executive officer et retourne à Genève en tant que chef de mission de l’État kényan auprès de l'Office des Nations unies.

En 2006, elle est nommée, au ministère des Affaires économiques et du Commerce extérieur kényan, directrice chargée de l'Europe et des pays du Commonwealth ainsi que des matières concernant la diaspora kényane.

2008 la voit passer au ministère de la Justice, de la Cohésion nationale et des Affaires constitutionnelles en tant que secrétaire permanente auprès du ministre de tutelle.

Le , elle est nommée par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon directrice exécutive adjointe du Programme des Nations unies pour l'environnement[1].

Sa longue expérience en relations internationales persuade le président Uhuru Kenyatta de la nommer au poste de ministre des Affaires étrangères en date du . Sa nomination est agréée par l'Assemblée nationale le et elle prête serment devant celle-ci le [2]. C'est la première femme à occuper ce poste dans son pays.

En avril 2013, sa candidature au poste de directeur de l'OMC n'est pas retenue[3].

En 2017, elle se présente au poste de président de la Commission de l'Union africaine, finalement remportée par le Tchadien Moussa Faki Mahamat[4].

En , elle est nommée ministre de l'Éducation[5].

En juillet 2020, elle est à nouveau nommée candidate par le Kenya au poste de directeur général de l'OMC, pour succéder à Roberto Azevêdo, qui a annoncé qu’il quitterait ses fonctions le 31 août 2020[6]. En octobre 2020, elle déclare que si elle était élue, elle s'acquitterait des tâches de réforme de l'organisation et de relance du système de règlement des litiges[7]. C'est finalement la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala qui est choisie.

Vie privée

De confession musulmane, Amina Mohamed est mariée, depuis 2002, avec Khalid Ahmed avec qui elle a deux enfants. Le couple prend également soin de quatre orphelins[TS 3].

Distinctions et honneurs

Notes et références

Notes

  1. La Highland School s'appelle maintenant la Moi Girl High School
  2. Au Kenya, avant 2013, le ministère des Dévolutions s'occupait de la délégation de pouvoir de l'administration centrale vers les administrations locales (commissaires de province, maires (bourgmestres) des municipalités, etc.). Depuis 2013 le ministère des Dévolutions a la compétence de coordonner le pouvoir central et les pouvoirs locaux (gouverneurs de comté).
  3. L’Order of the Burning Spear (« ordre de la Lance brulante Â») est la 3e plus importante rĂ©compense nationale du Kenya et la mĂ©daille de 1re classe correspond Ă  l’appellation de Chief (« chef Â»).

Références

  1. « Le secrétaire général des Nations Unies nomme Amina Mohamed, du Kenya, au poste de directrice exécutive adjointe du PNUE », sur unep.org, PNUE, (consulté le )
  2. (en) PPS, « Kenya's Foreign Affairs Cabinet Secretary Amina Mohammed sworn in », The standard, Nairobi, The Standard Group,‎ (lire en ligne [[html]])
  3. Rédaction, « OMC: les deux candidats africains recalés », sur Financial Afrik, (consulté le )
  4. Agence Ecofin, « La Kényane, Amina Mohamed, devient la troisième candidature africaine au poste de directeur général de l'OMC », sur Agence Ecofin (consulté le )
  5. (en) Davis Ayega, « Amina named Education CS as Monica Juma takes over at Foreign Affairs », sur capitalfm.co.ke, (consulté le ).
  6. « Le Kenya présente la candidature de Mme Amina C. Mohamed au poste de Directeur général de l’OMC », sur www.wto.org (consulté le )
  7. Olivier Caslin, « Amina Mohamed : « J’ai le profil qui convient pour diriger l’OMC » », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  8. (en) « Life & Peace Institut », Home page, sur life-peace.org (consulté le )
  9. (en) « Global Agenda Council on the Arctic 2012-2013 », sur weforum.org, Forum économique mondial (consulté le )
  1. page 2, 7e §
  2. page 2, 9e §
  3. page 3, 1er §

Voir aussi

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Article connexe

Liens externes

  • (en) « Amina C. Mohamed », Biography, sur aminamohamed.org (consultĂ© le ) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • (en) n.c., « From tiny schoolgirl to Unep big boss », The Standard, Nairobi, The Standard Group,‎ (lire en ligne [[html]]) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
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