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Syndrome d'excitation génitale persistante

Le syndrome d'excitation gĂ©nitale persistante (SEGP, ou syndrome d'excitation gĂ©nitale permanente), est un trouble sexuel rarement rapportĂ© (peut-ĂȘtre mĂ©connu), caractĂ©risĂ© par une excitation physiologique persistante de la zone gĂ©nitale en l'absence de dĂ©sir sexuel, de fantasmes, de pensĂ©es de nature sexuelle ou de stimulation Ă©rogĂšne. Des patient(e)s dĂ©crivent des sensations d'excitation intrusives, persistantes Ă  permanentes, source de frustration et de stress voire d'une dĂ©tresse psychologique qui pourrait dans les cas extrĂȘmes pousser au suicide (situation parfois comparĂ©e Ă  celle des personnes atteintes d'acouphĂšnes).

Syndrome d'excitation génitale persistante
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Différents symboles représentant la vulve
Causes Diverses
Durée Chronique
SymptÎmes Excitation physique persistante de la zone génitale
Classification et ressources externes
CISP-2 X29

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Plusieurs interprétations médicales des symptÎmes sont faites[1], certains doutant de la pertinence de son nom. D'autres estiment que le diagnostic n'est pas facile à poser (pour le professionnel de santé et les victimes de ce syndrome) ce qui favoriserait une errance médicale pénible et culpabilisante.
Selon les sources, jusqu'à 0,5 voire 1 % de la population féminine serait concernée et une étude faite par deux spécialistes américains du PGAD (Persistant Genital Arousal Disorder : traduction anglaise de SEGP) postule qu'un équivalent existe chez l'homme[2].
Aucun traitement spécifique n'existe.

Selon T Thubert & al. (2012) « Sa reconnaissance est utile pour ne pas étiqueter comme purement psychogÚne une symptomatologie trÚs protéiforme »[3].

Description

Le SEGP est caractérisé par la perception d'une excitation génitale intrusive et parfois douloureuse persistant sans désir ni stimulation sexuelle ; et qu'un orgasme ne suffit pas à faire disparaßtre.

Les sensations vont de fourmillements ou d'une hypersensibilitĂ© gĂ©nitale ou des mamelons, Ă  des sensations d'orgasme imminent, d'orgasme ou de plĂ©nitude gĂ©nitale, accompagnĂ©es d'une congestion et de contractions vaginales, d'une lubrification, avec Ă©rection clitoridienne, durcissement des mamelons, etc.)[4]. Les sensations gĂ©nitales peuvent ĂȘtre localisĂ©es au niveau des grandes ou petites lĂšvres, du clitoris, du vagin, ou les trois combinĂ©s[5].

Chez l'homme, il s'agirait de sensations dĂ©sagrĂ©ables telles qu'orgasmes Ă  rĂ©pĂ©titions ou une hypersensibilitĂ© gĂ©nitale. Le moindre stimuli pouvant dĂ©clencher des Ă©rections et/ou des sensations souvent dĂ©crites comme des "pressions de sang" [6] - [7] dans la verge. Cela pouvant aller du frottement des sous-vĂȘtements jusqu'aux siĂšges rebondissants des transports en commun.

Environ la moitiĂ© des femmes dĂ©crivent des sensations de douleur[8], et environ un tiers expĂ©rimentent des orgasmes involontaires et spontanĂ©s, durant jusqu'Ă  plusieurs minutes et vĂ©cus comme Ă©puisants et dĂ©sagrĂ©ables[9] - [10]. Ces sensations intrusives, de la mĂȘme maniĂšre que des acouphĂšnes, peuvent lourdement affecter la santĂ© mentale, la santĂ© sexuelle et la vie quotidienne[11] ce qui pourrait dans les cas les plus graves conduire au suicide[12].

Selon une revue de 37 articles publiée en 2012, le PGAD était associé aux entités médicales suivantes :

  • hyperactivitĂ© vĂ©sicale (67 % des cas)[3] ;
  • syndrome des jambes sans repos (67 % des cas)[3] ;
  • varices pelviennes (55 % des cas)[3].


Classification

En 2003 il a été envisagé de soumettre «l'excitation génitale persistante» à la Consultation internationale sur la médecine sexuelle (ICSM).

En 2009, le "dysfonctionnement persistant de l'excitation génitale" a été inclus dans sa troisiÚme édition[13], mais la PGAD n'est pas incluse dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) ni dans la Classification internationale des maladies (CIM-10) faute de données scientifiques suffisante[13]

Selon Vincenzo & Julia Puppo, auteur d'une proposition de mise à jour du vocabulaire, le terme Syndrome d'excitation génitale persistante est « sans fondement scientifique »[14], si l'excitation génitale n'est pas désirée, il ne faut pas la qualifier d'excitation[14].

D'autres chercheurs ont suggéré de rebaptiser ce trouble en "Trouble de vasocongestion génitale persistante (PGVD)"[15] ou "syndrome génital agité (ReGS)[15]" - [16].

Diagnostic

Il repose sur une liste de cinq ou six critÚres, variant légÚrement selon les auteurs, mais comprenant généralement[17] :

  1. l'excitation génitale persiste de plusieurs heures à plusieurs mois, voire est constante ;
  2. l'excitation génitale n'est pas liée à une impression subjective de désir sexuel ;
  3. un ou plusieurs orgasmes ne suffisent pas Ă  faire disparaĂźtre l'excitation ;
  4. l'excitation peut ĂȘtre dĂ©clenchĂ©e par des stimuli sexuels, mais aussi non-sexuels, voire sans stimuli identifiable ;
  5. l'excitation est vécue comme intrusive, non désirée, préoccupante, pénible ;
  6. l'excitation cause une souffrance psychologique plus ou moins vive.

D'Ă©ventuelles causes correspondant Ă  d'autres maladies ou syndromes connues doivent ĂȘtre Ă©liminĂ©es via un examen clinique rigoureux et des examens complĂ©mentaires (IRM cĂ©rĂ©brale et spinale, IRM et Ă©chographie pelvienne, exploration biologiques)[3].

Il ne s'agit pas d'hypersexualitĂ© (autrefois appelĂ©e « nymphomanie » ou « andromanie » chez la femme et « satyriasis » chez l'homme) car il y a ici absence de dĂ©sir sexuel (critĂšre no 2). Cette confusion, entretenue par le manque d'information sur de ce syndrome, encourage les erreurs de diagnostic, peut exacerber la honte et la gĂȘne des patientes et les entraver dans la recherche de solutions mĂ©dicales. En rĂ©sumĂ©, une personne souffrant d'hypersexualitĂ© est victime de son mental tandis qu'une personne souffrant du SEGP est victime de son corps.

Le critĂšre no 6 (souffrance psychologique) distingue le SEGP du fonctionnement normal de la sexualitĂ©. En effet, de nombreuses femmes (peut-ĂȘtre environ un tiers[18]) ont des pĂ©riodes d'excitation gĂ©nitale spontanĂ©e, sans dĂ©sir, similaire Ă  des symptĂŽmes du SEGP, et les vivent de maniĂšre neutre, voire positive. Plus ces manifestations sont importantes, plus elles sont susceptibles d'ĂȘtre vĂ©cues nĂ©gativement et d'induire une souffrance psychologique[19].

Le SEGP est souvent confondu avec l'hypersexualitĂ©. En effet, les patientes ont souvent recours Ă  la masturbation ou au rapport sexuel comme moyen de soulager leurs symptĂŽmes (le fait d'ĂȘtre dans une recherche de soulagement, et non dans une recherche de plaisir, distingue ces deux troubles)[19].

Dans au moins trois cas, des troubles obsessionnels compulsifs ont été diagnostiqués par erreur à des femmes musulmanes en raison de leur pratique pluriquotidienne d'ablutions rituelles[20].

Il est également confondu chez les hommes avec le priapisme ou le syndrome du Hard Flaccid [21](littéralement "dur et flasque")

Historique

Ce trouble a été décrit pour la premiÚre fois en 2001, par les sexologues américaines Sandra R. Leiblum et Sharon G. Nathan à partir de cinq cas cliniques qu'elles rassemblent sous le nom de « Syndrome d'excitation sexuelle persistante » (Persistent Sexual Arousal Syndrome )[22]. Elles ont d'abord estimé le nombre de cas dans le monde à quelques milliers mais aprÚs voir été contactées par d'autres femmes se reconnaissant dans ce syndrome, en 2006, Leiblum et al. le renomment « Trouble d'excitation génitale persistante » (Persistent Genital Arousal Disorder ou PGAD), notant qu'il est plus pertinent de parler d'excitation génitale que sexuelle au vu des symptÎmes[23].

Plusieurs cas cliniques rapportĂ©s avant 2001 pourrait correspondre Ă  ce syndrome (SEGP), le plus ancien remontant au IIe siĂšcle[24] - [25]. Les patientes pourraient avoir longtemps refusĂ© de faire part de leurs symptĂŽmes par gĂȘne, par honte ou par peur de la stigmatisation. Ou elles ont pu ĂȘtre ignorĂ©es par la mĂ©decine Ă  la suite d'une confusion avec d'autres pathologies (troubles obsessionnels compulsifs,hypersexualitĂ©, priapisme clitoridien...)[26]. Encore aujourd'hui, des patientes se plaignent de mĂ©decins qui se permettent des commentaires dĂ©placĂ©s, comme « Veinarde, va ! », « Vous ĂȘtes sĂ»re que c'est bien une maladie ? Ça ressemble Ă  un miracle », ou encore « J'aimerais tellement que mon Ă©pouse soit comme vous... »[27].

La majeure partie de la littérature médical sur le sujet se résume à des études de cas cliniques[26] et quelques études quantitatives se sont basées sur des formulaires en ligne diffusés dans des groupes de soutien ou dans des cliniques de santé sexuelle. Leurs résultats sont donc difficiles à généraliser à l'ensemble de la population[25].

En 2009, le neurosexologue Marcel D. Waldinger constate un lien avec le syndrome des jambes sans repos et propose le nom de Restless Genital Syndrome (« syndrome des parties génitales sans repos »)[28]. Ar Markos et Wallace Dinsmore proposent, eux, de considérer le SEGP comme une sous-catégorie de vulvodynie[29].

Prévalence

En 2012, la prĂ©valence du SEGP n'est pas connue avec prĂ©cision[30]. En 2016, certains estiment qu'au moins 0,5% des femmes sont concernĂ©es, et que bien plus prĂ©senteraient des symptĂŽmes vĂ©rifiant certains, mais pas tous, des critĂšres de diagnostic[19]. Le SEGP pourrait ĂȘtre sous-diagnostiquĂ© pour plusieurs raisons :

  • absence d'information et de connaissance sur la maladie (qui n'est Ă©tudiĂ©e que depuis moins de vingt ans) dans la population et chez les praticiens ;
  • sentiments de gĂȘne et de honte des patientes, qui hĂ©siteraient Ă  dĂ©clarer leurs symptĂŽmes ;
  • confusion courante de ce trouble avec d'autres.

Causes

Aucune cause unique n'est connue ; le SEGP a été associé à une carence en fer, des anomalies du rythme circadien et de certains neurotransmetteurs comme la dopamine, le glutamate et les opioïdes, une vessie hyperactive, une atteinte du nerf dorsal du clitoris.
L'hypothÚse de modifications hormonales a été envisagée puis abandonnée[31].

Six gÚnes ont été identifiés comme facteurs de risque et d'autres maladies sont associées à ce syndrome[31] : insuffisance rénale, neuropathie, myélopathie, sclérose en plaques, maladie de Parkinson...

Dans certains cas, les symptÎmes sont apparus avec la prise d'antidépresseurs type inhibiteurs de la recapture de sérotonine, comme la venlafaxine, le citalopram ou la paroxétine ou (plus souvent) au moment du sevrage du médicament.

Dans un cas, les symptĂŽmes ont Ă©tĂ© associĂ©s avec la prise de venlafaxine Ă  forte dose, la diminution des doses ayant permis l'arrĂȘt des symptĂŽmes[32].

NĂ©anmoins, certains anti-dĂ©presseurs traitent (avec une efficacitĂ© variable) ce syndrome[33] : A titre d'exemple, la duloxetine et la pregabaline sont utilisĂ©s et combinĂ©s dans le cadre du traitement du syndrome[34]. Le dĂ©ficit en sĂ©rotonine chez le patient pouvant en ĂȘtre Ă  l'origine ou considĂ©rĂ© comme un facteur aggravant.

Certaines femmes témoignent de périodes d'excitation génitale spontanée ou continue qui vérifient certains critÚres du SEGP, mais pas tous[35]. Un petit nombre d'entre elles ont des symptÎmes modérés, intermittents, et les vivent comme plutÎt agréables[36]. Comparées aux femmes présentant les cinq critÚres du SEGP, celles n'en présentant qu'un à quatre ont une meilleure santé mentale et sexuelle[37]. Le niveau d'anxiété, notamment, distingue ces deux groupes : les personnes qui vérifient les cinq critÚres ont plus de chance de faire une dépression, d'avoir des attaques de panique ou de présenter des troubles obsessionnels compulsifs[38] - [4].

Certains cas de SEGP sont causĂ©s par la compression de la racine d'un ou plusieurs nerf sacrĂ© par une hernie discale lombaire ou un kyste le plus souvent un kyste de Tarlov. Traiter le kyste par microchirurgie peut alors rĂ©duire les symptĂŽmes, voire les faire disparaĂźtre[39] - [40]. La piste neurologique se justifie bien par une inflammation des nerfs sacrĂ©s. Une discopathie ou altĂ©ration des disques L4-L5, L5-S1 sont une cause courante chez les personnes souffrant de SEGP. Étant situĂ©s Ă  la base de la colonne vertĂ©brale, ils sont davantage susceptibles de subir un tassement des vertĂšbres.

Traitement

Ceux qui sont rapportés par la littérature sont variés, de la psychothérapie au traitement médicamenteux (ex : sous clonazepam 56 % des patientes ont une amélioration des symptÎmes de 50 à 90 % de maniÚre durable) à la chirurgie, en passant par la stimulation électrique transcutanée (TENS)[3]


La névralgie pudendale est une interprétation commune des symptÎmes dont l'un des signes majeurs cités par le Dr Bautrant est le sexual arousal syndrome [41].

Dans les cas observés par Waldinger, les sensations s'aggravent avec la station assise ou allongée, et sont soulagées par la marche (comme dans le cas du syndrome des jambes sans repos).

Leiblum note que la masturbation permet à certaines femmes de soulager leur trouble (il leur faut alors en moyenne 5 ± 3,6 orgasmes) mais qu'elle aggrave au contraire le SEGP chez d'autres patientes. Si la masturbation permet de soulager 53 % des patientes, plus d'une sur quatre a besoin d'au moins une demi-heure pour atteindre l'orgasme et la moitié des femmes disent avoir besoin de plus en plus de stimulation pour y parvenir. Enfin, prÚs de la moitié des patientes rassemblées par Leiblum trouvent ces autostimulations douloureuses ou pénibles physiquement[42].

Une ablation de la hernie discale lombaire fut pratiquĂ©e par le Dr Irwin Goldstein sur 33 cas de SEGP (hommes et femmes)[43]. Ce qui aboutit en une rĂ©gression voire une rĂ©solution considĂ©rable des symptĂŽmes. Il estime cependant qu'il y'aurait cinquante causes possibles Ă  l'apparition des mĂȘmes symptĂŽmes. De fait, il recommande cet acte chirurgical lorsqu'il est dĂ©cidĂ© au moyen d'un diagnostic bien Ă©tabli[44].

Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

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