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Sylvie Laliberté

Sylvie Laliberté, née en 1959 à Montréal, est une artiste québécoise vivant à Montréal.

Sylvie Laliberté
Sylvie Laliberté sur scène en juin 2012

Biographie

Polyvalente, elle a créé des vidéos, des photographies, des gravures, des dessins et des chansons. En 2006, elle est surtout connue pour son œuvre musicale. En tant que musicienne, elle propose des chansons naïves.

En 2013, au moment où sa mère est atteinte d'Alzheimer, Sylvie Laliberté écrit le livre Quand j'étais italienne, qui fait un retour sur son histoire familiale[1]. Durant une période de l'histoire canadienne où les Italiens sont suspectés d'appartenir à des groupes fascistes, son grand-père, Pardo Malatesta, fait partie des Canadiens d'origine italienne arrêtés et détenus au camp de Petawawa, en Ontario, entre 1940 et 1943. À sa libération, il signe une promesse de silence, que respectent son épouse et leurs enfants durant des décennies[2]. En signant ce court récit, qui comporte des photographies de famille, elle brise le silence, résiste à l'effacement du récit familial d'immigration et éclaire une facette méconnue de l'histoire du Canada[3].

Elle est récipiendaire de plusieurs prix dans le domaine des arts visuels.

Ĺ’uvres

Vidéos

  • 1997 : Oh la la du narratif (court mĂ©trage)

Chansons

  • 2002 : Dites-le avec des mots
  • 2006 : Ça s’appelle la vie

Ouvrages

  • Je suis formidable mais cela ne dure jamais très longtemps, MontrĂ©al, Les 400 coups, 2007, 136 p. (ISBN 978-2-895403-33-3)
  • Sylvie LalibertĂ©, Quand j'Ă©tais italienne, MontrĂ©al, Somme Toute, , 93 p. (ISBN 978-2-924283-01-1, lire en ligne)
  • Sylvie LalibertĂ©, Je ne tiens qu'Ă  un fil mais c'est un très bon fil, MontrĂ©al, Somme Toute, , 152 p. (ISBN 978-2-924606-00-1)
  • JĘĽai montrĂ© toutes mes pattes blanches je nĘĽen ai plus, Somme toute, 2021

Distinctions

Musées et collections publiques

Notes et références

  1. Catherine Perrin et Philippe Desrosiers, « L'âme italienne de Sylvie Laliberté », sur Médium large | ICI Radio-Canada Première, (consulté le )
  2. Marie-Louise Arsenault, « La blessure italienne de Sylvie Laliberté », sur Plus on est de fous, plus on lit! | ICI Radio-Canada Première (consulté le )
  3. Michèle Ouimet, « Moi aussi, j'ai été Italienne », sur La Presse, (consulté le )
  4. Luc Chaput, « Courts toujours », Séquences, no 208,‎ mai–août 2000, p. 26 (ISSN 0037-2412, lire en ligne)
  5. Finalistes Prix du Gouverneur général 2021, sur le site officiel livresgg.ca.
  6. « Sylvie Laliberté, Bonbons bijoux, 1996 », sur MAC Montréal (consulté le )
  7. « Sylvie Laliberté | Collection Musée national des beaux-arts du Québec », sur collections.mnbaq.org (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • Sylvie Babin, « DARE-DARE », esse arts + opinions, no 82,‎ , p. 64-71 (ISSN 0831-859X, lire en ligne)
  • Simon Boulerice, « Ă€ l’extĂ©rieur des mots », Jeu, vol. 4, no 165,‎ , p. 58-59 (ISSN 0382-0335, lire en ligne)
  • Sylvie Lacerte, « Une artiste en gĂ©nĂ©ral : portfolio de Sylvie LalibertĂ© », Spirale, no 248,‎ , p. 19-30 (ISSN 0225-9044, Lacerte, S. (2014). Une artiste en gĂ©nĂ©ral : portfolio de Sylvie LalibertĂ©. Spirale, (248), 19–30.)
  • Sylvie Lacerte, « Notice de Sylvie LalibertĂ© », Spirale, no 248 « GĂ©nĂ©rations sida »,‎ , p. 3 (lire en ligne)
  • Jean-Pierre Latour, « Qui veut faire l’ange n’a qu’à faire la fĂŞte / Sylvie LalibertĂ©, Ça va bien merci, Galerie Christiane Chassay, MontrĂ©al. Ou 9 octobre au 6 novembre 1999 », ETC, no 42 « Espaces intimes »,‎ mars–avril–mai 2000, p. 32-39 (ISSN 0835-7641, lire en ligne)
  • Solange LĂ©vesque, « « LalibertĂ© a du chien » », Jeu, no 57,‎ , p. 198 (ISSN 0382-0335, lire en ligne)
  • Catherine Lepage, « Je ne tiens qu'Ă  un fil mais c'est un très bon fil », Lettres quĂ©bĂ©coises, no 169,‎ , p. 89-91 (ISSN 0382-084X, lire en ligne)

Liens externes


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