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Swami Ramdev

Swami Ramdev (hindi, à€žà„à€”à€Ÿà€źà„€ à€°à€Ÿà€źà€Šà„‡à€”), nĂ© Ram Krishna Yadav le , Ă©galement appelĂ© Baba Ramdev, est un swami, chef d'entreprise et militant politique, trĂšs populaire en Inde pour son enseignement du yoga et du pranayama, son important rĂ©seau de boutiques ayurvĂ©diques, ainsi que pour son action autour de diverses questions sociales, dont sa participation au mouvement de 2011 « contre la corruption en Inde »[1].

Swami Ramdev
Swami Ramdev, également appelé Baba Ramdev.
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Gurukul Kangri Vishwavidyalaya (en)
Activités
Autres informations
Site web

Il est Ă©galement controversĂ© du fait de liens avec des groupes nationalistes, de diverses affaires et de prises de positions vis-Ă -vis de la sexualitĂ©. Richissime homme d'affaires (sa fortune est Ă©valuĂ©e Ă  plus de 6 milliards d’euros en 2023[2]) Ă  la tĂȘte d'une multinationale du « bien-ĂȘtre » oĂč se mĂȘlent spiritualitĂ©, politique, business et opportunisme mĂ©diatique, il est qualifiĂ© par certains mĂ©dias de « tĂ©lĂ©vangĂ©liste du yoga », de « gourou » et mĂȘme de « maĂźtre imposteur ».

Biographie

Il a Ă©tĂ© l’élĂšve d’Achary Baldevji avant de devenir sannyasin et de changer son nom en Swami Ramdev[3]. Il connait la cĂ©lĂ©britĂ© Ă  la suite de la fondation du Divya Yog Mandir Trust.

En 2003, la chaine indienne Aastha TV (en) lui offre une tranche horaire pour présenter sa pratique du yoga. En une année, il obtient une audience trÚs importante[4]. Selon The New York Times en 2010, Ramdev a « construit un empire avec le yoga, et est devenu un symbole de la Nouvelle Inde, un mélange de Richard Simmons, Dr Oz et Oprah Winfrey »[5].

Avec le Premier ministre nationaliste Narendra Modi.

En 2016, Baba Ramdev arrive Ă  la neuviĂšme place d'un classement des personnalitĂ©s les plus influentes de l'Inde pour son rĂ©seau de 15 000 magasins ayurvĂ©diques, « Patanjali Ayurved », vendant ses produits allant du beurre clarifiĂ© au shampoing ; pour ĂȘtre devenu l'un des plus grands consommateurs de publicitĂ© tĂ©lĂ©visĂ©e ; parce que le cabinet du Premier ministre Narendra Modi lui dĂ©die une hotline et qu'il joue un rĂŽle crucial dans l'ouverture de 500 Ă©coles vĂ©diques Ă  travers l'Inde et d'une universitĂ© prĂšs de Delhi dans le cadre l'agenda des organisations du Sangh Parivar[6].

Campagnes politiques

Bharat Swabhiman

Bien qu’affirmant n’avoir aucune ambition politique[7] - [8], il soulĂšve des questions sociales ou Ă©conomiques au cours de ses stages, demandant des changements radicaux dans la politique indienne. Pour initier ces changements, il a crĂ©Ă© le mouvement Bharat Swabhiman dont les objectifs[9] sont rĂ©sumĂ©s ainsi :

  • 100 % de votants ;
  • 100 % de pensĂ©e nationaliste ;
  • 100 % de boycott des entreprises Ă©trangĂšres ;
  • 100 % d’unification des peuples du pays ;
  • 100 % de yoga.

Nourriture

le centre d'Ayurveda créé par Ramdev à Haridwar.

Il combat la restauration rapide et la consommation des sodas, ces derniers Ă©tant selon lui plus efficaces pour « nettoyer les toilettes » que les produits commercialisĂ©s Ă  cet effet[10]. Il incite ses auditoires Ă  ne plus consommer de boissons gazeuses, conseillant de boire de l’eau chaude, du lait ou des jus de fruits traditionnels indiens, soutenant ainsi le commerce du pays.

Corruption

Swami Ramdev s’est associĂ© au mouvement India Against Corruption (en) et est impliquĂ© dans les Ă©meutes Ă  la suite de la loi dite « Jan Lokpal »[11]. À ce titre, il propose les solutions suivantes[12] :

  • retrait des billets de 500 et 1 000 roupies, afin d’empĂȘcher l’utilisation de faux billets et stopper immĂ©diatement les pots de vin ;
  • adopter la convention des Nations unies contre la corruption, qui attend de l’ĂȘtre depuis 2006 ;
  • peine de mort pour les corrompus ;
  • inspection des personnes ayant des comptes Ă  l’étranger ;
  • interdire toute opĂ©ration avec des banques dans des paradis fiscaux[7].

Il Ă©value l’argent indien dans les banques suisses Ă  15 000 milliards de dollars. Il demande au gouvernement qu’il rapatrie cette somme qui, selon lui, appartient au peuple indien.

Manifestation à Delhi et répression policiÚre en juin 2011

DĂ©but 2011, Ramdev dĂ©clare Ă  Bangalore qu’il commencera une grĂšve de la faim contre la corruption le Ă  Delhi et demande Ă  ses disciples de le suivre dans cette action[13] - [14]. Le Premier ministre Manmohan Singh Ă©crit Ă  Ramdev pour lui demander de renoncer Ă  son action, mais ce dernier refuse[15], rĂ©serve le terrain du Ramlila Maidan (en) dans l'ancienne ville de Delhi pour une manifestation d'un mois contre la corruption et s'engager dans ce qu'il appelle un « jeĂ»ne jusqu'Ă  la mort ».

Une assemblée au Ramlila Maidan à Delhi, lieu de rassemblement traditionnel dans la vieille ville.

À son arrivĂ©e Ă  l'aĂ©roport le , il est accueilli par trois membres du gouvernement qui tentent Ă  nouveau de le dissuader de poursuivre son projet en lui indiquant que le gouvernement est dĂ©jĂ  officiellement investi dans une action contre la corruption[16]. 65 000 disciples de Ramdev sont dĂ©jĂ  rassemblĂ©s Ă  Ramlila Maidan quand il arrive[17].

À minuit, la police investit les lieux en force, alors que la plupart des disciples dorment et que Ramdev est occupĂ© avec ses proches[18]. Les agents, protĂ©gĂ©s par des gilets pare-balles, utilisent des gaz lacrymogĂšnes et Ă©vacuent les participants dans des bus qui les amĂšnent vers les gares les plus proches pour les disperser dans le pays. Ramdev est gardĂ© quelques heures dans une rĂ©sidence du gouvernement avant d'ĂȘtre renvoyĂ© dans son ashram[19] et interdit formellement de revenir Ă  Delhi pendant 15 jours[20] - [21]. Selon Ramdev, aprĂšs l'attaque, 5 000 de ses disciples seraient toujours portĂ©s disparus[22].

Ramdev accuse le gouvernement de l'avoir trompĂ©, prĂ©tend qu'il existe une conspiration contre lui et qu'une menace lui a Ă©tĂ© explicitement faite pendant sa rencontre avec les membres du gouvernement[23]. Tous les partis politiques, moins les membres du congrĂšs, condamnent l'action policiĂšre, l'appelant « anti dĂ©mocratique » voire du « pur fascisme »[24] ou encore « dĂ©plorable » et « Ă  vue courte »[25] - [26]. Anna Hazare, un autre militant contre la corruption, Ă©voque l'affaire en parlant d'un « Ă©tranglement de la dĂ©mocratie ». Il rapproche mĂȘme la situation du massacre de Jallianwala Bagh[27] et dĂ©cide de faire un jour de jeĂ»ne de protestation le . La National Human Rights Commission of India (en) a demandĂ© au gouvernement de l'Inde et au gouvernement local de Delhi de produire un rapport d'enquĂȘte sous deux semaines sur la rĂ©pression Ă  Ramlila Maidan[28]. Ramdev dĂ©cide de poursuivre son jeĂ»ne Ă  Noida, mais le gouvernement de l'Uttar Pradesh le lui interdit. Il dĂ©cide alors de le faire Ă  Haridwar[29] - [30] - [31]. Au septiĂšme jour de son jeĂ»ne, le , il est transportĂ© Ă  l'hĂŽpital parce que sa santĂ© se dĂ©tĂ©riore[32].

Controverses

Allégations de liens avec des groupes nationalistes

Certains politiciens ont voulu associer les actions de Ramdev Ă  certains groupes politiques indiens, tel que le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), groupe d'extrĂȘme droite paramilitaire qui aurait organisĂ© le rassemblement Ă  Ramlila[33] - [34] mais le responsable du mouvement, Mohan Bhagwat (en) dĂ©clare que « le RSS n'est pas derriĂšre l'action de Ramdev pour le retour en Inde de l'argent indien actuellement dans les banques Ă©trangĂšres, mais qu'il a approuvĂ© cette action. Le RSS ne peut pas ĂȘtre un spectateur muet devant la rĂ©volution en cours contre la corruption, par consĂ©quent, il a demandĂ© Ă  ses membres de se joindre Ă  l'action »[35].

Un empire financier ?

Ramdev serait Ă  la tĂȘte d'un empire fondĂ© sur sa popularitĂ© comme professeur de yoga. Il possĂšde une Ăźle en Écosse et dĂ©clare des revenus de 220 millions de dollars depuis 1995. Il dĂ©clare lui-mĂȘme « je suis devenu si puissant que je peux faire tomber le gouvernement. Je n'ai pas de pouvoir financier ou lĂ©gal mais dans une dĂ©mocratie, j'ai le pouvoir du peuple »[36] - [37].

Allégations de fraude à la législation du travail

En , cent treize employés du Divya Yoga Mandir Trust à Haridwar ont manifesté pour un salaire minimum et le respect de leurs droits, tels que l'affiliation aux assurances maladie. Un accord est finalement trouvé aprÚs une réunion de négociation. Cependant, plusieurs employés sont licenciés pour avoir, selon l'administration, préparé un sabotage. L'affaire a été relayée par le syndicat Centre of Indian Trade Unions (CITU). Ces employés n'ont, à ce jour, pas retrouvé leur emploi[38] - [39].

Usage d'ossements animaux et humains dans les médicaments ayurvédiques ?

Brinda Karat (en), un responsable du Parti communiste d'Inde faisant partie de la manifestation de mars 2005, accuse le Divya Yog Mandir Trust d'utiliser des os humains et animaux dans les préparations de médicaments ayurvédiques, comme dans ceux appelés Kulya Bhasm ou Yauvanamrit Vati. Ces deux médicaments ont donc été testés et les résultats ont confirmé la présence de substances animales[38]. Cependant, les produits ayant servi aux tests sont contestés, puisqu'ils auraient été fournis par Karat et non par les voies officielles gouvernementales[38] - [39] - [40]. En 2006, quatre nouveaux prélÚvements ont été envoyés au Shriram Institute of Industrial Research à Delhi. Leur rapport déclare que les ingrédients ne contiennent que des herbes. Mais le MinistÚre de la Santé déclare à nouveau qu'il a trouvé des traces d'ADN animal dans les produits[41].

La section 377 sur le droit des homosexuels en Inde.

Position sur le sida et l'Ă©ducation sexuelle

En , Ramdev se dĂ©clare capable de guĂ©rir le sida et le cancer par la pratique du yoga et les mĂ©dicaments de l'ayurveda vendus au Divya Yoga Mandir Trust. Il suggĂšre mĂȘme que l'Ă©ducation sexuelle soit remplacĂ©e par le yoga qui conduirait Ă  une meilleure prĂ©vention contre le sida[42] : « L'Ă©ducation sexuelle dans les Ă©coles devrait ĂȘtre remplacĂ©e par l'Ă©tude du yoga ».

À la suite de cette assertion, il reçut une injonction du ministĂšre de la SantĂ© en Inde de ne plus tenir de tels propos Ă  l'avenir. Une menace de procĂšs lui a Ă©tĂ© Ă©galement Ă©tĂ© faite[43]. Ramdev rĂ©pond que ces propos n'Ă©taient pas rĂ©ellement les siens mais ceux de ses Ă©lĂšves qui pratiquent le yoga[44].

Homophobie

En , la cour de Justice de Delhi approuve la Section 377 du Code pĂ©nal indien, dĂ©criminalisant l'homosexualitĂ©. Ramdev organise alors une confĂ©rence de presse pour dĂ©clarer que « Cette dĂ©cision de la cour de Justice va encourager la criminalitĂ© et les mentalitĂ©s malsaines. Ce genre de chose est honteux et insultant pour nous tous. Nous suivons l'Occident de façon aveugle dans tous les domaines. Ceci va briser le systĂšme familial en Inde. Les homosexuels sont des gens malades qui devraient ĂȘtre envoyĂ©s dans des hĂŽpitaux pour ĂȘtre soignĂ©s. Si le gouvernement vote cette loi, je porterai cette affaire dans les rues de Delhi en protestation[45]. » En , alors que la Cour suprĂȘme d'Inde casse l'arrĂȘt de la cour de Justice de Delhi et maintient ainsi la loi criminalisant l'homosexualitĂ©, Ramdev dĂ©clare « Si nos parents avaient Ă©tĂ© homosexuels nous ne serions pas nĂ©s. C'est donc contre nature »[46].

Propos sur les musulmans et les chrétiens

En fĂ©vrier 2023, lors d’un rassemblement hindou dans le Rajasthan. Baba Ramdev affirme que les musulmans pouvaient commettre des crimes du moment qu’ils faisaient leurs priĂšres et accuse les chrĂ©tiens de « laver leurs pĂȘchĂ©s avec des bougies et de conversion de masse ». Plusieurs plaintes sont dĂ©posĂ©es, alors que les tensions religieuses sont fortes en Inde[2].

Désinformation et enrichissement autour de la pandémie de Covid-19

Alors que l'Inde est durement atteinte en 2021 par la pandĂ©mie de Covid-19, il met en cause la mĂ©decine scientifique, en laquelle il voit une « science stupide » Ă  l’origine de la flambĂ©e Ă©pidĂ©mique. Il appelle dans son Ă©mission tĂ©lĂ©visĂ©e, suivie par 20 millions de personnes, Ă  pratiquer le yoga pour renforcer le systĂšme immunitaire et Ă  acheter les remĂšdes ayurvĂ©diques dĂ©veloppĂ©s par son entreprise, Patanjali Ayurved. L’Association mĂ©dicale de l’Inde porte plainte pour diffusion de doutes non fondĂ©s et de fausses informations, tandis que des milliers de mĂ©decins manifestent en juin 2021 pour demander l’arrĂȘt de l’émission tĂ©lĂ©visĂ©e[47].

Profitant de sa proximitĂ© avec le gouvernement nationaliste, il se lance ensuite dans une vaste campagne de marketing pour vendre son propre produit anti-Coronavirus, le Coronil. Il prĂ©sente ce produit comme « le premier traitement avĂ©rĂ© » contre la Covid-19, mais ces pilules Ă  base d'herbes aromatiques Ă  la composition non prĂ©cisĂ©e n'ont fait l'objet d'aucune Ă©tude scientifique et n'ont jamais permis la moindre guĂ©rison. L’Organisation mondiale de la santĂ© (OMS) a dĂ» dĂ©mentir publiquement les propos du gourou qui affirmait que celle-ci avait approuvĂ© son traitement. La FĂ©dĂ©ration des associations des mĂ©decins de l’Inde (FAIMA) a portĂ© plainte contre le gourou[48].

Références

  1. (en) « Indian police break up yoga guru's anti-corruption protest », The Guardian,‎ (lire en ligne).
  2. « Inde : polémique aprÚs les propos islamophobes du milliardaire gourou Baba Ramdev », sur Radio France internationale, .
  3. (en) « Swami Ramdev - A Biography »
  4. (en) « ‘Satyagrahi’ Baba Ramdev »
  5. (en) Lydia Polgreen, « Indian Who Built Yoga Empire Works on Politics », The New York Times,‎ (lire en ligne).
  6. (en) Indiatoday - 10 March 2016 "India’s 50 most influential people: The rankings" : Rank: 9 Baba Ramdev 50 | Yoga Guru
  7. Godfellas I - A series on gurus and their politics, Tehelka Interview, May 2011
  8. (en) « Baba Ramdev won't launch political party », sur The Times Of India
  9. Bharat Swabhiman Andolan- Swami Ramdev Baba
  10. (en) « Treat Soft Drinks As Toilet Cleaners: Baba Ramdev », sur medindia.net, .
  11. Baba Ramdev seeks sufficient powers for Lokpal | Jan Lokpal Bill | Baba Ramdev | Indian Express
  12. Swami Ramdev gives easy solutions for black money issue | Bharat Swabhiman Andolan- Swami Ramdev Baba
  13. (en) « Ramdev to launch people's movement to root out corruption », The Hindu, Chennai,‎ (lire en ligne)
  14. (en) « Ramlila maidan all set for Baba Ramdev's protest fast », The Economic Times, .
  15. PM writes to Ramdev, asks him not to go on hunger strike
  16. Baba Ramdev's fast looms over government
  17. (en) « Ramdev eviction: Advani and co pull an all-nighter in protest at Rajghat », Ndtv.com (consulté le )
  18. (en) « Swoop not sudden, cops trailed Baba Ramdev for 3 days - Economic Times », Economictimes.indiatimes.com (consulté le )
  19. (en) « Government activate plan to get Ramdev to Dehradun », Economictimes,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  20. (en) « Indian police storm protest », (consulté le )
  21. (en) « 30 injured in police sweep at Ramlila Maidan - Times Of India », Articles.timesofindia.indiatimes.com (consulté le )
  22. (en) « Delhi kisi ke baap ki nahi hain: Ramdev - Rediff.com India News », Rediff.com (consulté le )
  23. Baba Ramdev targets Cong, Sonia; says agitation will continue.
  24. (en) « Oppn, Hazare slam govt on Ramdev », sur indiablooms.com, (version du 9 juin 2011 sur Internet Archive).
  25. CPI-M deplores police action against Ramdev
  26. It is an attack on democracy: BJP - The Economic Times>
  27. (en) « Anna to fast in support of Baba Ramdev », New Delhi, The Hindustan Times, (consulté le )
  28. (en) « NHRC issues notice to Centre, Delhi govt on Ramdev crackdown », New Delhi, The Hindu, (consulté le )
  29. Enraged Ramdev continues fast in Haridwar
  30. Baba Ramdev resumes fast in Haridwar, calls PM Sonia Gandhi's puppet.
  31. UP says no entry, shaken Ramdev fasts in Haridwar
  32. Doctors end Baba's anti-graft fast in Dehradun hospital
  33. (en) « Ramdev is linked with RSS says Lalu », Times Of India,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  34. (en) « The Hindu », The Hindu,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  35. (en) « Yes, we supported Ramdev », DNA,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  36. (en) « Ramdev's Rs 1100 cr empire under scanner », IBN7 (consulté le )
  37. (en) « Meet India's political yoga star Swami Ramdev », http://www.dailytelegraph.com.au (consulté le )
  38. (en) « In the name of Ayurveda », The Hindu
  39. (en) « How Karat-Ramdev War began », sur ExpressIndia.com, (version du 21 avril 2006 sur Internet Archive).
  40. (en) « Guru accused of 'human bone' drug », bbc.co.uk, (consulté le )
  41. (en) « The republic and the wayward rationalist », The Hindu, Chennai, India,‎ (lire en ligne)
  42. (en) « Yoga can cure AIDS: Ramdev », timesofindia.com (consulté le )
  43. (en) « Yoga effect on AIDS? Swami Ramdev has 'proof' », moneycontrol.com, .
  44. (en) « I made no claims of curing AIDS: Ramdev », expressindia.com (consulté le )
  45. (en) « Gay is bad, chorus maulanas, saffron brigade & Church », DerniÚres Nouvelles d'Alsace.
  46. Julien Bouissou, « En Inde, la justice maintient une loi vieille de 153 ans pénalisant l'homosexualité », Le Monde, .
  47. Lina Sankari, « Baba Ramdev, le tĂ©lĂ©vangĂ©liste du yoga contre lequel l’Association mĂ©dicale de l’Inde porte plainte », L'HumanitĂ©, .
  48. Guillaume Delacroix, « En Inde, les « pilules anti-Covid » du maßtre imposteur Baba Ramdev », Le Monde, .

Liens externes

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