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Supreme (vêtements)

Supreme est une marque de vêtements streetwear et accessoires de mode fondée à New York en 1994 par James Jebbia[5] au coin de Lafayette Street et de Prince Street. Au commencement, le personnel et les clients du magasin étaient principalement constitués de jeunes skateurs et artistes new-yorkais. Dès le début, les produits sont rapidement épuisés et la vente reste sélective[6].

La marque s'est spécialisée dans la culture hip-hop, punk rock et skateboard.

Présentation

Magasin Supreme à Paris, rue Barbette

La marque reste très discrète tout comme son fondateur[7]. Contrairement aux autres marques de vêtements, qui publient leurs nouvelles collections tout à la fois, Supreme lance quelques articles à la fois (via des « drops »), une fois par semaine. Cette stratégie maintient l'aura de « battement médiatique » que crée la marque. La marque distribue également dans ses magasins les marques VansNike SB, Spitfire, Thrasher, Girl Distribution Company et Dime.

La vente se fait dans le peu de boutiques existantes, de façon obscure, à peu d'exemplaires. Les particuliers désireux de se procurer une pièce Supreme se basent alors essentiellement sur la revente entre particuliers[8]. Un veritable commerce s'est développé autour de la marque, et des articles peuvent se vendre entre deux et six fois leur prix initial sur internet[9].

Points de vente

Supreme comporte 14 points de vente dans le monde, essentiellement répartis aux Etats-Unis, en Europe et en Asie de l'Est. Le seul revendeur autorisé de la marque est Dover Street Market.

C'est au Japon qui accueille le plus de magasins de la marque, avec 6 points de vente (dont 3 dans la ville de Tokyo).

En Europe, Supreme est présent dans les villes de Londres, Paris, Milan et Berlin.

Aux Etats-Unis, la marque compte deux magasins à New-York (dont un à Brooklyn), un magasin à San Francisco et un autre à Los Angeles.

Identité visuelle

La marque adopte immédiatement le rectangle rouge affilié de l'inscription « Supreme » en blanc utilisant la typographie Futura Heavy Oblique, s'inspirant des travaux de Barbara Kruger[10].

Collaborations

Grâce à ses nombreuses collaborations avec des marques de luxe, tels que Louis Vuitton, Supreme s'est imposée comme une marque de streetwear haut de gamme[11] - [12].

La marque est également réputée pour ses nombreuses collaborations avec d'autres marques.

Historique

La marque se fait plus particulièrement connaitre en 1995 lorsque Chloë Sevigny dans Kids apparait avec des vêtements Supreme[13].

En 2004, la marque Married to the Mob conçoit un tee-shirt « Supreme Bitch », reprenant la typographie et les couleurs de la marque[14]. Le logo été déposé en 2013, après un procès contre la marque pour contrefaçon[15]. En réaction au procès, Barbara Kruger, dont les deux logos sont fortement inspirés, déclarera « Quelle bande de guignols totalement ridicules. Je fais mon travail sur ce genre de farce tristement stupide. J'attends que tous me poursuivent en justice pour violation du droit d'auteur. » et créera une lithographie nommée « Supreme Sucks »[16].

Le , la marque américaine apparaît dans le défilé automne/hiver 2017 du célèbre de maroquinier de luxe Louis Vuitton[17]. Cette collaboration marque un temps fort dans la mode, unissant une marque de streetwear et une de luxe[17], par Naomi Clément[18] - [19].

En , VF Corporation annonce l'acquisition de Supreme pour 2,1 milliards de dollars, qui était détenue auparavant par Carlyle Group.

Le dernier point de vente a été ouvert à Milan, le 6 mai 2021[20].

Notes et références

  1. « Supreme's Buyout Reportedly Values the Brand at $1 Billion USD » (consulté le )
  2. The Wall Street Journal, (journal quotidien), Dow Jones and Company, New York, consulté le
  3. « VF to Buy Supreme for $2.1 Billion to Boost Apparel Brands » (consulté le )
  4. (en) « Supreme Just Became a Billion-Dollar Streetwear Brand », sur Complex (consulté le )
  5. (en) Robert Sullivan, « Charting the Rise of Supreme, From Cult Skate Shop to Fashion Superpower », Vogue, (lire en ligne, consulté le )
  6. Joseph Ghosn, « Street king », Obsession, no 21, , p. 124 à 129
  7. « Comment James Jebbia, le fondateur de Supreme, a transformé une idée en un empire », Views, (lire en ligne, consulté le )
  8. « Choper des sapes et les revendre plus cher est un job comme un autre », sur www.vice.com (consulté le )
  9. « Règle n°1 : accepter d'en baver #Supreme #Paris », sur Grazia, (consulté le )
  10. « 50 Things You Didn't Know About Supreme », sur Complex (consulté le )
  11. (en-US) Joelle Diderich, « Louis Vuitton to Unveil Supreme Collaboration at Men’s Show », WWD, (lire en ligne, consulté le )
  12. « Grâce à sa collaboration avec Supreme, Louis Vuitton a été élue meilleure marque fashion du monde ! », meltyStyle, (lire en ligne, consulté le )
  13. Magali Moulinet, « Skate et luxe, les noces rebelles », L'Obs, no 3006, , p. 86 à 88 (ISSN 0029-4713)
  14. « [UPDATED] Supreme Sues Married To The Mob Over "Supreme Bitch" T-Shirt », sur Hypebeast, (consulté le )
  15. Tiphaine graphéine, « Barbara Kruger/Supreme : qui détourne qui ? », sur Graphéine - Agence de communication Paris Lyon, (consulté le )
  16. (en) « Barbara Kruger - Supreme sucks - 2013 », sur Catawiki (consulté le )
  17. « La nouvelle collection de Louis Vuitton en collaboration avec Supreme va plaire aux fans de hip-hop », sur Huffington Post consulté le = 20 janvier 2017
  18. « Supreme Supreme x Louis Vuitton : la collection se dévoile ! », sur booska-p.com (consulté le ), par benmorin.
  19. (en) « Everything We Know About the Upcoming Supreme x Louis Vuitton Collection », sur Highsnobiety (consulté le )
  20. (en) « Supreme Is Opening Its Milan, Italy Store on May 6 », sur Complex (consulté le )

Liens externes

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