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Suisei

Suisei (« Comète » en japonais) ou PLANET-A est une sonde spatiale interplanĂ©taire lancĂ©e par le Japon pour Ă©tudier la comète de Halley lors de son passage près du Soleil en 1986. Durant le survol qui a lieu Ă  une distance de 151 000 km des images dans l'ultraviolet sont prises de la chevelure de la comète de Halley etles caractĂ©ristiques du vent solaire au voisinage de la comète et du Soleil sont prises. Avec la sonde spatiale jumelle Sakigake, lancĂ©e Ă  la mĂŞme pĂ©riode mais dans un objectif plus expĂ©rimental, Suisei est la première mission interplanĂ©taire du programme spatial japonais.

Description de cette image, également commentée ci-après
Suisei
Données générales
Organisation Drapeau du Japon ISAS
Constructeur Drapeau du Japon Nippon Electronics Corporation
Domaine Étude de la comète de Halley
Type de mission Survol
Statut Mission achevée
Autres noms Planet-A, SS-11
Lancement
Base de lancement de Uchinoura
Lanceur M-3SII-2
Fin de mission 28 août 1992
Identifiant COSPAR 1985-073A
Site www.isas.ac.jp/e/enterp/missions/suisei.shtml
Caractéristiques techniques
Masse au lancement 139,5 kg
Masse instruments 12 kg
Ergols Hydrazine
Masse ergols 10 kg
Δv 50 m/s
Contrôle d'attitude Spinné
Source d'Ă©nergie Cellules photovoltaĂŻques
Puissance Ă©lectrique 104 watts
Principaux instruments
UVI Caméra ultraviolet
ESP Détecteur de particules énergétiques

Historique

Contexte : le programme spatial japonais dans les années 1970

Le Japon développe à partir des années 1960 des fusées et parvient en 1970 à placer en orbite son premier satellite artificiel. Deux agences spatiales sont chargées du programme spatial japonais. La NASDA tournée vers les satellites d'application et l'ISAS, émanation de l'Université de Tokyo, qui réalise et lance des satellites scientifiques avec son propre lanceur, évolution d'une fusée-sonde qui utilise uniquement sur des moteurs à propergol solide. En 1973 une délégation de l'ISAS en visite à la NASA découvre que l'agence spatiale américaine n'a aucun plan pour développer une mission spatiale vers les comètes. Malgré l'intérêt scientifique pour un type de corps céleste dont on ne savait pas grand-chose, aucune agence spatiale n'avait donc de projet de mission vers ce type de destination à cette époque[1].

Retour de la comète de Halley

La comète de Halley circule sur une orbite qui la fait repasser tous les 75 à 76 ans dans le système solaire interne (dont la Terre). D'une luminosité remarquable (elle est visible à l'œil nu depuis la Terre), elle a été étudiée et reconnue très tôt puisque les premières observations fiables rapportées émanant d'une source fiable ont été effectuées en 240 av. J.-C. par les Chinois. Le caractère périodique de son orbite a été établi en 1695 par l'astronome anglais Edmund Halley qui prédit son retour en 1758. Des observations astronomiques très poussées ont été effectuées durant son passage en 1835 et 1910 et la communauté scientifique attendait beaucoup de son retour en 1986 malgré une position peu favorable de la Terre par rapport à l'orbite de la comète. Halley est une comète de période courte dont l'apogée se situe 30 Unités Astronomiques du Soleil au-delà de l'orbite de Neptune et qui passe au plus près du Soleil à une distance de 0,587 U.A. Du fait de son orbite très excentrique, sa vitesse au plus près du Soleil est très élevée. Elle circule par ailleurs sur une orbite rétrograde (inverse de celle de la Terre) ce qui accroit sa vitesse relative par rapport à tout engin spatial. Malgré ces circonstances peu favorables pour une mission spatiale de survol, le passage de 1986 de la comète de Halley a immédiatement attiré l'intérêt des agences spatiales pour des raisons factuelles[2].

Feu vert pour la mission japonaise vers Halley

Sans doute motivé par l'absence de plan de la part de la NASA, l'ISAS décide d'étudier la réalisation d'une mission de survol de la comète de Halley. A l'époque, le lanceur de l'ISAS ne permet pas de lancer un engin spatial vers une destination interplanétaire. La fusée Mu-3S ne permet de placer que 300 kg en orbite basse et l'agence spatiale n'a jamais encore lancé d'engin spatial dans l'espace interplanétaire. Néanmoins le projet est approuvé en 1979 soit 6 ans avant le lancement. Pour parvenir à s'approcher de la comète compte tenu des contraintes auxquelles ils doivent faire face (fenêtre de lancement imposée par le lobby des pêcheurs, complexité des opérations de navigation dans l'espace interplanétaire, faible puissance du lanceur), les ingénieurs japonais choisissent de survoler la comète de Halley une fois que celle-ci est passée au plus près du Soleil et de placer le survol vers l'endroit où la comète franchit le plan de l'écliptique dans sa trajectoire descendante. Le développement de deux sondes spatiales, pratiquement identiques, est décidé. Il s'agit d'une part de MS-T5 (Mu Satellite-Test 5), rebaptisé après son lancement Sakigake, qui doit être lancé avec quelques mois d'avance pour valider le fonctionnement de la plateforme, le déroulement des opérations dans l'espace interplanétaire et les capacités de la nouvelle version du lanceur Mu-3SII développé pour la mission. La deuxième sonde spatiale Planet-A, rebaptisée après son lancement Suisei, doit effectuer le survol au plus près de la comète de Halley[1].

Coopération internationale : l'armada de Halley

Suisei et Sakigake ne sont pas la seules sondes spatiales dĂ©veloppĂ©es pour Ă©tudier la comète de Halley Ă  l'occasion de son passage près du Soleil en 1956. L'Union soviĂ©tique prĂ©voit de lancer deux missions Ă  destination de VĂ©nus - Vega 1 et Vega 2 - qui, une fois leur mission principale remplie (largage d'un ballon-sonde et d'un atterrisseur dans l'atmosphère de VĂ©nus, doivent survoler Ă  faible distance le noyau comète. Ces sondes spatiale emportent des instruments pratiquement similaires Ă  ceux de Giotto. L'Agence spatiale europĂ©enne, de son cĂ´tĂ©, dĂ©veloppe Giotto qui doit survoler la comète Ă  moins de 1000 kilomètres et emporte une dizaine d'instruments scientifiques. Un comitĂ© est mis en place - l' Internal Halley Watch - sous l'Ă©gide des Nations unies pour coordonner les opĂ©rations de ces diffĂ©rentes sondes spatiales (baptisĂ©e l'Armada de Halley) et limiter les observations redondantes. La dĂ©cision la plus importante prise par cette commission est d'affiner la trajectoire de Giotto, qui est la dernière mission Ă  survoler Halley, Ă  l'aide des informations fournies par les sondes spatiales Vega. En effet, compte tenu de la vitesse de la comète, des jets de gaz Ă©mis et des difficultĂ©s soulevĂ©es par l'observation d'un objet aussi proche du Soleil, il Ă©tait difficile de dĂ©terminer la trajectoire de Halley avec une prĂ©cision infĂ©rieure Ă  3 000 km. Les mesures prises par les sondes spatiales Vega permettaient de rĂ©duire cette valeur Ă  125 km[3].

DĂ©veloppement de la mission

Pour pouvoir lancer sa première mission interplanétaire, l'ISAS devait développer une version de lanceur suffisamment puissante, créer une station terrienne disposant d'une antenne parabolique suffisamment large pour pouvoir communiquer à grande distance avec les sondes spatiales, développer une plateforme de satellite adaptée au fonctionnement dans l'espace interplanétaire et mettre au point un logiciel de navigation permettant de contrôler avec une grande précision la trajectoire des engins interplanétaires[4].

Le lanceur Mu-3SII

Maquette du lanceur Mu-3SII développé pour le lancement des sondes spatiales à destination de la comète de Halley (échelle 1).

L'ISAS dispose à l'époque d'un lanceur du lanceur Mu-3S capable de placer 300 kg en orbite basse. Cette fusée de trois étages d'une masse de 50 tonnes comporte trois étages à propergol solide et 8 petits propulseurs d'appoint. Pour lui donner une capacité de lancement interplanétaire, le deuxième (M-23) et le troisième étage (M-3B) sont de nouvelles versions allongées, les huit propulseurs d'appoint sont remplacés par deux propulseurs fournissant une poussée globale beaucoup plus importante. Le premier étage (M-13) reste inchangé. Un quatrième étage (KM-P) est ajouté pour fournir la poussée permettant d'échapper à l'attraction terrestre. Toutes ces modifications permettent au lanceur de placer un satellite de 770 kg sur une orbite basse et une sonde spatiale de 140 kg sur une orbite interplanétaire[4].

Construction de la station terrienne d'Usuda

L'antenne parabolique de 64 mètres de diamètre du Centre d'espace lointain d'Usuda.

Pour communiquer Ă  grande distance avec les sondes spatiales lancĂ©es vers la comète de Halley, l'ISAS a besoin d'une station terrienne disposant d'une antenne parabolique de grande taille. Un groupe de travail formĂ© par des ingĂ©nieurs de Mitsubishi Electric et NEC Ă©tudie en 1980 les rĂ©alisations existantes. Le site choisi pour installer la station devait rĂ©pondre Ă  plusieurs critères : il devait ĂŞtre entourĂ© de montagnes pour que celles-ci fassent Ă©cran aux Ă©missions radio terrestres, ĂŞtre Ă  l'Ă©cart des lignes aĂ©riennes, ĂŞtre Ă©loignĂ© des lignes Ă  haute tension, ĂŞtre suffisamment proche de Tokyo, siège de l'agence spatiale, pour la transmission des donnĂ©es. Enfin l'installation devait obtenir l’agrĂ©ment des autoritĂ©s locales. Une dizaine de sites rĂ©pondant Ă  ces critères sont Ă©tudiĂ©s. Le site retenu se trouve dans le village d'Usada rattachĂ© Ă  la ville de Saku Ă  170 kilomètres de Tokyo. Pour installer l'antenne parabolique de 64 mètres de diamètre et de 2 000 tonnes, une route est construite pour desservir le site. Le Centre d'espace lointain d'Usuda est inaugurĂ© le 31 octobre 1984 trois mois avant le lancement de Sakigake[5].

Objectifs scientifiques de la mission Suisei

La mission accueil à bord des instruments différents de Sakigake. Notamment une caméra UV destinée à étudier l'hydrogène des couches coronal de la comète. L'analyseur électrostatique sera destiné à l'étude des vents solaires et du plasma cométaire. L'étude des processus de formation et de dissociation ainsi que la structure de l'hydrogène dans la couronne devaient permettre d'avoir une indication sur l'activité cométaire. Des mesures de distribution d'hydrogène dans la couronne était également attendu pour mesurer l'activité. A l'approche des 200 000 km du noyau de la comète on s'attendait à observer un phénomène d'interaction entre le vent solaire et les ions du plasma cométaire par l'intermédiaire de l'analyseur électrostatique[6].

Caractéristiques techniques

Suisei utilise une plateforme ultralĂ©gère dĂ©veloppĂ©e par Nippon Electronics Corporation similaire Ă  celle de Sakigake. Le corps de la sonde est construit autour d'un tube central qui supporte une plateforme sur laquelle sont fixĂ©s les Ă©quipements Ă©lectronique et le cylindre de 1,4 mètre de diamètre, haut de 80 cm dont les flancs sont couverts de cellules solaires qui fournissent environ 104 watts. Pour allĂ©ger l'ensemble, les structures sont rĂ©alisĂ©es en nid d'abeilles d'aluminium et en composite carbone. Sur la partie supĂ©rieure se trouvent une antenne parabolique grand gain de 80 cm de diamètre permettant de transmettre les donnĂ©es avec un dĂ©bit de 64 kilobits/seconde ainsi que les instruments scientifiques. La sonde dispose Ă©galement d'antennes moyen gain et faible gain. La masse totale est de 139,5 kg. Pour des raisons de poids, aucun bouclier n'est installĂ© pour protĂ©ger la sonde spatiale d'une collision durant le survol avec des particules Ă©mises par la comète[7].

La sonde est stabilisée par mise en rotation autour de l'axe du cylindre avec deux vitesses possibles : 0,2 tour par minute et 6,3 tours par minute (vitesse normale). L'axe de rotation est maintenu perpendiculaire au plan de l'orbite. L'antenne grand gain est fixée sur un axe dont le mouvement de rotation neutralise celui du satellite pour la maintenir pointée vers la Terre. Le contrôle d'attitude et les corrections de trajectoire sont effectués à l'aide de moteurs-fusées d'une poussée de 3 newtons fonctionnant avec de l'hydrazine. La sonde spatiale en emporte 10 kg dans deux sphères en titane qui permettent un changement de vitesse total de 50 m/s. La sonde spatiale utilise des capteurs solaires et un viseur d'étoiles pour déterminer son orientation[7].

Instrumentation scientifique

Suisei emporte une charge utile diffĂ©rente de Sakigake. D'une masse de 12,2 kg, elle comprend deux instruments :

  • une camĂ©ra fonctionnant dans l'ultraviolet (Ultra-Violet Imager : UVI) utilisĂ©e pour mesurer l'hydrogène. Durant les mesures, la vitesse de rotation de la sonde est abaissĂ©e de 5 Ă  0,2 tours par minute. L'instrument pèse 7,5 kg et consomme 8,9 W avec un volume de donnĂ©es moyen en sortie de 0,098 bit par seconde[8] ;
  • un analyseur Ă©lectrostatique pour Ă©tudier le plasma du vent solaire (Plasma ExpĂ©riment: ESP) capable de mesurer la distribution des ions et les Ă©lectrons ayant une Ă©nergie comprise entre 0,03 et 16 keV dans une direction de 30° de part et d'autre du plan de l'Ă©cliptique. D'une masse de 4,7 kg, l'instrument consomme 4,9 W avec un volume de donnĂ©es moyen en sortie de 0,088 bit par seconde[9].

DĂ©roulement de la mission

Suisei est lancĂ©e le depuis le Centre spatial de Kagoshima, par une fusĂ©e Mu-3SII soit 7 mois après sa sonde jumelle Sakigake. C'est la dernière sonde de l'armada de Halley Ă  ĂŞtre lancĂ©e. Elle est placĂ©e sur une orbite hĂ©liocentrique de 0,67 x 1,01 U.A. avec une inclinaison orbitale de 0,88° par rapport au plan de l'Ă©cliptique et une pĂ©riode orbitale autour du Soleil de 282 jours. Le dĂ©roulement du lancement, nominal, permet le survol de la comète de Halley Ă  la distance de 210 000 km conformĂ©ment Ă  ce qui Ă©tĂ© prĂ©vu. Une correction de trajectoire (delta-V de 12 m/s) rĂ©alisĂ©e le 14 novembre permet de rĂ©duire la distance de survol. Les observations dĂ©butent 30 jours avant le survol de la comète et se poursuivent 30 jours après. La sonde croise la comète Ă  une distance de 151 000 km Ă  une vitesse de relative de 73 km/s le [10]. La sonde spatiale est frappĂ©e Ă  deux reprises, quelques minutes avant et après son passage au plus près, par des particules qui modifient l'axe et la vitesse de rotation du satellite et dont la masse est Ă©valuĂ©e respectivement de l'ordre du milligramme et du microgramme.

Après le survol de la comète de Halley, les moteurs sont mis Ă  contribution Ă  15 reprises en avril 1987 pour modifier la vitesse de 65 m/s et permettre un survol de la Terre Ă  une distance de 60 000 km le 20 aoĂ»t 1986 et bĂ©nĂ©ficier de l'assistance gravitationnelle de celle-ci. En 1987, l'ISAS prĂ©pare la sonde pour un survol de la comète 21P/Giacobini-Zinner en 1998, mais doit par la suite abandonner ce projet par manque de carburant[10]. Des observations du vent solaire sont effectuĂ©es jusqu'Ă  l'Ă©puisement des rĂ©serves d'hydrazine le 22 fĂ©vrier 1992. Après une dernière assistance gravitationnelle de la Terre, l'agence spatiale met fin Ă  la mission le 20 aoĂ»t 1992[10].

RĂ©sultats

Entre novembre et décembre 1985, alors que la comète se trouve hors de l'orbite de la Terre, une série de jet augmentent l'intensité du rayonnement Lyman-α a été observé. Cette dernière observation a permis de déterminer la période de rotation du noyau de la comète de jours[11]. Avec l'augmentation de l'intensité lumineuse et en prenant en compte les émissions précédemment cités, la surface semblerait être couverte d'une croute confirmant l'hypothèse[12] de Cruikshank et al.. L'observation en continue pendant 58 jours de la luminosité du noyau à permis de révéler deux sources majeurs et 4 sources mineures de jets. Ce nombre à été confirmé par la sonde Giotto[13] - [14]. Des discontinuités dans la distribution radiale de la densité en hydrogène de la couronne semble suggérer une structure en couches de cette dernière.

L'instrument ESP à quant à lui observer des variations un peu avant le plus proche survol. Un changement abrupt du vecteur flux de plasma à 450 000 km suggère la traversée de l'arc de choc. L'épaisseur de cet arc est estimée à un peu moins de 26 000 km. ,ou , ou et les ions dérivés de l'eau sont de très bons candidats aux observations faites. De plus les densités mesurées pour les ions dérivés de l'eau sont en accord avec les mesures faites par la sonde Sakigake[6].

En plus des résultats obtenus à l'aide des instruments, il se trouve que la sonde ait été déviée de 0,75° sur son angle de rotation. Il s'avère que la sonde ait été percutée par deux particules de poussière. La masse et la taille de ces particules a été estimé à 1mg et 1 mm comme ordres de grandeurs. Cette collision coïncide avec une augmentation de l'activité de la comète, ce qui a engendré une augmentation des poussières dans la coma et a persisté jusqu'au plus proche survol de la comète par Susei[6].

Notes et références

  1. Ulivi et Harland 2009, p. 27
  2. Ulivi et Harland 2009, p. 16
  3. Ulivi et Harland 2009, p. 50
  4. Inoue 2011, p. 2
  5. Inoue 2011, p. 3
  6. (en) K. Hirao et T. Itoh, « Project overview and highlights of Suisei and Sakigake », Advances in Space Research, vol. 5, no 12,‎ , p. 55–64 (ISSN 0273-1177, DOI 10.1016/0273-1177(85)90067-5, lire en ligne, consulté le )
  7. Ulivi et Harland 2009, p. 27-29
  8. (en) NASA Master Catalog : Suisei Ultraviolet Imager (UVI)
  9. (en) NASA Master Catalog : Suisei Plasma Experiment (ESP)
  10. « NASA - NSSDCA - Spacecraft - Details », sur nssdc.gsfc.nasa.gov (consulté le )
  11. (en) E. Kaneda, K. Hirao, M. Takagi et O. Ashihara, « Strong breathing of the hydrogen coma of comet Halley », Nature, vol. 320, no 6058,‎ , p. 140–141 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/320140a0, lire en ligne, consulté le )
  12. (en) Dale P. Cruikshank, W. K. Hartmann et David J. Tholen, « Colour, albedo and nucleus size of Halley's comet », Nature, vol. 315, no 6015,‎ , p. 122–124 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/315122a0, lire en ligne, consulté le )
  13. E. Kaneda, O. Ashihara, M. Shimizu et M. Takagi, « Observation of comet Halley by the ultraviolet imager of Suisei », Nature, vol. 321,‎ , p. 297–299 (ISSN 0028-0836, DOI 10.1038/321297a0, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) H. U. Keller, C. Arpigny, C. Barbieri et R. M. Bonnet, « First Halley Multicolour Camera imaging results from Giotto », Nature, vol. 321, no 6067,‎ , p. 320–326 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/321320a0, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Kozaburo Inoue, « Exploration Mission to Halley's Comet », Space Japan Review, no 73,‎ , p. 1-7 (lire en ligne)
  • (en) K. Hirao et T. Itoh, « The Sakigake / Suisei Encounter with Comet p/ Halley », Astronomy and Astrophysics, vol. 187, nos 1et 2,‎ , p. 39-46 (lire en ligne)
  • (en) Paolo Ulivi et David M Harland, Robotic Exploration of the Solar System Part 2 Hiatus and Renewal 1983-1996, Chichester, Springer Praxis, , 535 p. (ISBN 978-0-387-78904-0)
    Description détaillée des missions (contexte, objectifs, description technique, déroulement, résultats) des sondes spatiales lancées entre 1983 et 1996.

Articles connexes

Liens externes

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