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NEC

Nippon Denki (日本電気株式会社, Nippon Denki Kabushiki gaisha, TSE : 6701, NASDAQ : NIPNY), plus connu sous l'abréviation NEC à l'étranger, ou Nichiden (日電) au Japon, est un géant industriel japonais de l'informatique et de la télécommunication.

NEC
logo de NEC
illustration de NEC

Création
Fondateurs Iwadare Kunihiko et Takeshiro Maeda
Forme juridique Kabushiki gaisha
Action TSE : 6701
Slogan Orchestrating A Brighter World
Siège social Minato-ku, Tokyo
Drapeau du Japon Japon
Direction Takayuki Morita (depuis 2021)
Actionnaires Public, 29,2 % détenus par des institutions financières en 2007[1]
Activité Technologie de l'information, électronique et industrie vidéoludique
Produits Éclairage, serveurs, réseaux de télécommunication
Société mère Sumitomo
Filiales NEC Corporation of America (en)
NEC (Germany) (d)
NEC (United Kingdom) (d)
Effectif 114 714 (2021)
Site web www.nec.com

Capitalisation 905 502 millions JPY en mars 2020
Chiffre d'affaires 2 913 446 millions JPY en 2019
Bilan comptable 31 727 000 000 de dollars amĂ©ricains ()
RĂ©sultat net 40 195 millions JPY en 2019[2]
Composant NEC

NEC fait partie du groupe Sumitomo[3].

Historique

Fondée en 1899 par Iwadare Kunihiko (ancien employé d'Edison à New York) et l'entreprise américaine Western Electric, Nippon Denki Kabushiki gaisha (日本電気株式会社), en anglais Nippon Electric Company, est historiquement la première entreprise à capital mixte japonais et étranger. Elle produit alors des téléphones et centraux téléphoniques, et élargit ensuite son activité à l’électronique (semi-conducteurs, circuits intégrés) et aux systèmes de communication (par radio, par micro-ondes ou par câbles sous-marins).

À partir des années 1960, Nippon Electric Company se développe à l’international (Europe et Amérique du Nord, puis Asie) et sa production s’élargit de même, dans la télécommunication (satellites, équipements de réseaux informatiques, puis la téléphonie mobile) et les ordinateurs (supercalculateurs et PC, microprocesseurs).

En 1983, le groupe change son nom anglais pour NEC Corporation, les initiales devenant Nippon Electronic Corporation[4]. En 1996, NEC rachète Packard Bell et fusionne son activité micro-ordinateurs et serveurs avec celle de ce constructeur, en conservant les marques originales, sur les marchés nord-américains et européens.

Aujourd’hui implanté sur les 5 continents, NEC est toujours dirigé depuis le siège de Tokyo, et présent sur tous les marchés boursiers majeurs du monde. La gamme d’activité actuelle est très large, et va de la recherche fondamentale à la production, dans tous les domaines de l’électronique, l’informatique et la télécommunication.

Dans les années 1980, NEC Semiconductors était le premier fabricant mondial de semi-conducteurs loin devant Intel.

En 2005, NEC Semiconductors pointe à la 8e place dans le classement des 20 premiers fabricants de semi-conducteurs. EN 2006, NEC se trouve en 11e position, en raison d'un chiffre d'affaires quasi stagnant (selon le même classement, réalisé par isuppli).

En janvier 2009, NEC annonce la suppression graduelle sur deux ans de 20 000 emplois dans le but de rĂ©duire ses pertes, lesquelles s'Ă©tablissaient Ă  1,46 milliard de dollars en octobre et [5].

Fin janvier 2011, NEC annonce la création d'une coentreprise avec Lenovo, appelée Lenovo NEC Holdings B.V., de fabrication d'ordinateurs pour le marché japonais[6]. La division PC de NEC devient ainsi une filiale à 100 % de la coentreprise, détenue à 51 % par Lenovo[6]. En 2013, NEC établit un nouveau centre de recherche à Singapour[7].

En , NEC se propose de travailler sur une connexion entre des lunettes intelligentes et une smartwatch pour "projeter" un client sur l'avant-bras de l'utilisateur. L'application s'appellerait "ARmKeypad". La firme cherche ainsi à se positionner sur le marché de la réalité augmentée[8].

En , le groupe annonce son intention de supprimer 3 000 emplois au Japon, sur un effectif total de 100 000 personnes dans le monde, via un plan de dĂ©parts volontaires[9].

En , NEC annonce l'acquisition de l'entreprise danoise de services informatique KMD pour environ 1,23 milliard de dollars[10].

En juin 2020, l'opĂ©rateur tĂ©lĂ©coms japonais NTT annonce l'acquisition de 5% de NEC, dans le but d'accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement de la 5G, et proposer une alternative japonaise dans ce domaine. Le montant de l'opĂ©ration s'Ă©lève Ă  64,5 milliards de yens environ (536 millions d'euros)[11].

En octobre 2020, NEC annonce l'acquisition d'Avaloq, entreprise spécialisée dans les logiciels financiers, pour 2,2 milliards de dollars[12].

Supercalculateurs

En 2007 NEC produit l'un des supercalculateurs les plus rapides du monde[13], la série SX dont le dernier modèle est le SX-8. Bien que le Earth Simulator, le calculateur météo/sismo japonais construit par NEC avec des systèmes SX-6 ait perdu en novembre 2004 le titre officiel de calculateur le plus puissant du monde au profit de Blue Gene d'IBM, ce n’est qu’au profit de calculateurs parallèles composés d’unités scalaires beaucoup plus nombreuses, et les unités vectorielles de calcul SX restent les plus rapides sur le marché en termes de vitesse par processeur, avec 16 GFLOPS en calcul vectoriel pour le SX-8 (c'est-à-dire 16 milliards d’opérations arithmétiques sur des nombres à virgule par seconde).

En 2006 est sortie une version améliorée, le SX8-R(Reinforced)[14] affichant 35 Gflops. C'est ce modèle qu'a choisi Météo-France pour son nouveau cluster de calcul qui réalise les prévisions météorologiques. Il est constitué de 16 nœuds de 8 processeurs, portant ainsi sa puissance théorique à 4,5 Téra-Flops.

  • Supercalculateur NEC SX-5 (dĂ©but des annĂ©es 2000) au Australian Technology Park (ATP) Ă  Sydney
    Supercalculateur NEC SX-5 (début des années 2000) au Australian Technology Park (ATP) à Sydney
  • NEC SX-9 au High Performance Computing Center de Stuttgart
    NEC SX-9 au High Performance Computing Center de Stuttgart
  • Seconde version du Earth Simulator (ES2) au Japon composĂ© de NEC SX-9
    Seconde version du Earth Simulator (ES2) au Japon composé de NEC SX-9

Consoles

NEC fut également un des premiers acteurs sur le marché des consoles de jeu entre 1987 et 1993, avec les PC-Engine, SuperGrafx… avant d’abandonner le secteur face à Sega et Nintendo ; ces consoles avaient entre autres la particularité d'utiliser comme support de données les Hu-Cards, des cartes au format carte de crédit dotées de connecteurs.

Consoles de jeu NEC :

À chaque changement d'apparence des consoles NEC, le coût de production et le prix de vente baissent, la coque et la connectique peuvent varier, et la couleur de la console change. Ainsi la PC-Engine est blanche, la CoreGrafX gris foncé, la CoreGrafX II gris clair, la Duo noire et les Duo-R et Duo-RX blanches. (voir l'article sur la PC-Engine)

Notes et références

  1. www.nec.co.jp
  2. « NEC CORPORATION : Données Financières Prévisions Estimations et Attentes », sur Zonebourse (consulté le ).
  3. (en) « List of Member Companies », sur Sumitomo Group Public Affairs Committee (consulté le ).
  4. « History : Corporate Profile | NEC », sur fr.nec.com (consulté le )
  5. (en) The Associated Press, « http://www.msnbc.msn.com/id/28928377/ », MSNBC,‎ (Electronics giant NEC set to slash 20,000 jobs, consulté le )
  6. Le chinois Lenovo et le japonais NEC s'allient pour fabriquer des ordinateurs, AFP le 27 janvier 2011
  7. « History : Corporate Profile | NEC », sur fr.nec.com (consulté le )
  8. « NEC transforme votre corps en un clavier virtuel », sur lesechos.fr (consulté le )
  9. « NEC annonce 3.000 suppressions de postes au Japon », Les Echos Investir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  10. « Japan's NEC says to spend around $1 billion to acquire Denmark's KMD », sur Reuters,
  11. AFP, « L'opérateur NTT entre au capital de NEC pour accélérer sur la 5G japonaise », sur Le Figaro, (consulté le ).
  12. Makiko Yamazaki, Sam Nussey et Sam Nussey, « NEC to buy Swiss software firm Avaloq for $2.2 billion », sur Reuters,
  13. 839 téraflops pour le supercalculateur vectoriel le plus rapide, sur le site google.fr
  14. [PDF] SX8-R, sur le site nec.com.ar

Liens externes

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