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Stijn Streuvels

Stijn Streuvels, pseudonyme de Franciscus Petrus Marie dit Frank Lateur, né à Heule le [2] et mort à Ingooigem le , est un écrivain belge d'expression néerlandaise.

Stijn Streuvels
Portrait de Stijn Streuvels par Modeste Huys, détail (1915).
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  97 ans)
Ingooigem
SĂ©pulture
Nom de naissance
Frank Petrus Maria (Frank) Lateur
Pseudonyme
Stijn Streuvels
Nationalité
Activités
RĂ©dacteur Ă 
Biekorf (d)
Père
Camille Lateur (d)
Mère
Louise Gezelle (d)
Fratrie
Maria Louisa Lateur (d)
Marie Elise Amandine Lateur (d)
Camille Henri Joseph Lateur (d)
Karel Lateur (d)
Maria Philomena Lateur (d)
Parentèle
Pieter Jan Gezelle (d) (grand-père)
Monica De Vriese (d) (grand-mère)
Guido Gezelle (oncle)
Romaan Gislijn Gezelle (d) (oncle)
Philomena De Smet (d) (tante)
Joseph Gezelle (d) (oncle)
Florence Gezelle (d) (tante)
Caesar Gezelle (d) (cousin germain)
Dymphna Gezelle (d) (cousine germaine)
Hortense Gezelle (d) (cousine germaine)
Amadine Lateur (d) (tante)
Autres informations
Membre de
Personne liée
Guido Gezelle (Ă©pistolier)
Distinctions
Archives conservées par

Biographie

La famille Lateur s’établit à Avelgem en 1887 et exploite une boulangerie dans cette localité. Frank Lateur interrompt ses études secondaires et choisit le métier de boulanger. Il travaille successivement à Avelgem, Courtrai, Heule et Bruges et s’installe dès 1892 comme boulanger dans l’entreprise familiale à Avelgem. En 1905, il abandonne ce métier et, peu de temps avant son mariage avec Alida Staelens, il construit le « Lijsternest » (le nid de grives) à Ingooigem où, de 1905 à sa mort survenue en 1969, il se consacre exclusivement à ses activités littéraires.

Het Lijsternet, sa maison.

Il publie ses premiers récits en 1894, collabore à la revue Van nu en straks (littéralement D'aujourd'hui et de tout à l'heure), et donne, avant la Première Guerre mondiale, le meilleur d'une œuvre composée de romans et de récits, qui peint de manière réaliste la vie des paysans de la Flandre-Occidentale, soumis aux exigences de la terre qu'ils travaillent, tout en y associant les thèmes métaphysiques du destin, du cycle cosmique de la nature, et de la dépendance de l'homme.

La seconde partie de son œuvre, qui traite avec moins de bonheur des mutations sociales, économiques ou intellectuelles qui affectent la Flandre, ou de problèmes religieux, fournit encore deux chefs-d'œuvre relevant de la première source de son inspiration : Vie et mort dans le séchoir (1926), un récit mystérieux où la description est enrichie de plongées hardies dans l'inconscient et Le Déclin du Waterhoek (De teleurgang van den Waterhoek) (1927), qui laisse la victoire à la technique, au modernisme et à la jeune génération. Il a également tracé de merveilleux portraits d'enfants (L'Enfant de Noël, 1911 et Poucette, 1922, traduits par Camille Melloy) et laissé une importante œuvre de mémorialiste (Heule, 1942 ; Kroniek van de familie Gezelle, Chronique de la famille Gezelle, 1960).

Ami intime du peintre luministe Emmanuel Viérin, il confia à plusieurs reprises à celui-ci le soin d'illustrer ses ouvrages, notamment l'édition de luxe (250 exemplaires) de la première impression de De Vlasschaard (1907). Ayant souvent ensemble exploré différents lieux de Flandre et des Pays-Bas, il n'est pas rare de retrouver dans les descriptions de l'écrivain les paysages peints par le peintre.

Prix et honneurs

Prix
DĂ©corations
Honneurs

Notes et références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_12644 »
  2. Selon son acte de naissance, n° 193, daté du 4 octobre 1871, mais la naissance est bien du 3 octobre, l’acte est visible en ligne sur le site Familysearch, page 378.

Sources

  • Journal Le Soir, 15-

Liens externes

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