Stereospondyli
Stéréospondyles
| Règne | Animalia |
|---|---|
| Embranchement | Chordata |
| Sous-embr. | Vertebrata |
| Classe | Amphibia |
| Ordre | †Temnospondyli |
| Clade | †Limnarchia |
| Clade | †Stereospondylomorpha |
Taxons de rang inférieur
- †Arachana
- †Capulomala (en)
- †Peltobatrachus ?
- †Lapillopsidae ?
- †Rhinesuchidae
- †Superstes (Eltink et al. 2019[2])
- †Lydekkerinidae
- †Neostereospondyli
- †Capitosauria
- †Trematosauria (en)
Les stéréospondyles (Stereospondyli) forment un sous-ordre éteint d’amphibiens temnospondyles fossiles ayant principalement vécu à l'ère du Mésozoïque. Ils sont connus sur les sept continents et étaient des composants communs de nombreux écosystèmes du Trias, remplissant probablement une niche écologique similaire aux crocodiliens modernes avant la diversification des archosaures pseudosuchiens.
Description
Le groupe a été défini pour la première fois par le paléontologue Karl Alfred von Zittel en 1888 sur la reconnaissance de l'anatomie vertébrale distinctive des stéréospondyles les plus connus de l'époque, tels que Mastodonsaurus et Metoposaurus[1]. Le terme « stéréospondyle » comme descripteur de l'anatomie vertébrale a été inventé l'année suivante par Fraas[3], se référant à une position vertébrale constituée en grande partie ou entièrement de l'intercentrum en plus de l'arc neural. Alors que le nom « Stereospondyli » est dérivé de la condition vertébrale stéréospondyle, il existe une diversité de morphologies vertébrales parmi les stéréospondyles, y compris la condition diplospondyle (« Tupilakosauridae (en) »)[4], où l'arc se trouve entre l'intercentrum et le pleurocentrum correspondants, et la condition des plagiosauridé, où une seule grande ossification centrum (identité inconnue) est présente, et l'arc se trouve entre les positions vertébrales suivantes[5]. Le concept de Stereospondyli a ainsi subi des révisions répétées et fréquentes par différents chercheurs. Les caractéristiques déterminantes comprennent une articulation serrée entre le parasphénoïde, le ptérygoïde et une rainure stapédienne[2].
Classification
Cladogramme Stereospondyli
Le cladogramme suivant des Stereospondyli est basée selon Dias-da-Silva & Marsicano (2011)[6] :
| â—„ Stereospondyli |
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Galerie
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives au vivant :
- (en) Paleobiology Database
- (en + en) New Zealand Organisms Register
Notes et références
Notes
Références
- (de) Karl A. von Zittel, Handbuch der Paläontologie. Abteilung 1. Paläozoologie Band III: Vertebrata (Pisces, Amphibia, Reptilia, Aves)., Munich & Leipzig, Oldenbourg, , 1–890 p.
- (en) Estevan Eltink, Rainer R. Schoch et Max C. Langer, « Interrelationships, palaeobiogeography and early evolution of Stereospondylomorpha (Tetrapoda: Temnospondyli) », Journal of Iberian Geology, vol. 45, no 2,‎ , p. 251–267 (ISSN 1698-6180, DOI 10.1007/s41513-019-00105-z, S2CID 146595773, lire en ligne)
- (en) Eberhard Fraas, Die Labyrinthodonten der schwäbischen Trias., (OCLC 559337958, lire en ligne)
- (en) Anne Warren, Andrew C. Rozefelds et Stuart Bull, « Tupilakosaur-like vertebrae in Bothriceps australis, an Australian brachyopid stereospondyl », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. 31, no 4,‎ , p. 738–753 (ISSN 0272-4634, DOI 10.1080/02724634.2011.590563, S2CID 128505160, lire en ligne)
- (en) Marylène Danto, Florian Witzmann, Stephanie E. Pierce et Nadia B. Fröbisch, « Intercentrum versus pleurocentrum growth in early tetrapods: A paleohistological approach », Journal of Morphology, vol. 278, no 9,‎ , p. 1262–1283 (ISSN 0362-2525, PMID 28517044, DOI 10.1002/jmor.20709, S2CID 38390403)
- (en) S. Dias-da-Silva et Marsicano, C., « Phylogenetic reappraisal of Rhytidosteidae (Stereospondyli: Trematosauria), temnospondyl amphibians from the Permian and Triassic », Journal of Systematic Palaeontology, vol. 9, no 2,‎ , p. 305-325 (DOI 10.1080/14772019.2010.492664, S2CID 84569779, lire en ligne)