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Stenolestes ronzonense

Megasemum ronzonense

Stenolestes ronzonense
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Megasemum ronzonense en 1937 selon N. Théobald.
33.9–28.4 Ma

EspĂšce

† Stenolestes ronzonense
(Maneval, 1936)

Synonymes

  • †Megasemum ronzonense Aymard, 1856
  • †Megasemum ronzonense Maneval, 1936

Stenolestes ronzonense est une espĂšce Ă©teinte et fossile de libellules de la famille des Sieblosiidae (sous-ordre des Zygoptera).

Classification

L'espÚce Stenolestes ronzonense a été décrite en 1936 par le paléontologue français Henri Maneval (1892-1942) sous le protonyme de Megasemum ronzonense[1] - [2].

Maneval considÚre dans sa publication de 1936 que le genre Megasemum et l'espÚce Megasemum ronzonense décrits en 1856 par le paléontologue français Auguste Aymard (1808-1889) sont des nomen nudum (donc invalides) toutefois il en reprend les noms pour la nouvelle description qu'il en fait[1]. DÚs lors c'est bien le nom de Maneval et la date de 1936 qui sont valides pour ces taxons.

Renommage

Megasemum ronzonense est renommée Stenolestes ronzonense en 1986 par l'entomologiste français André Nel[3] - [2].

Ce taxon est repris en 1986 par André Nel et Michel Papazian (d)[4], en 1994 par André Nel et Jean-Claude Paicheler (d)[5], en 2021 par Stewart B. Archibald (d) et al.[6] - [2]

À la suite de ce renommage, l'espĂšce Stenolestes ronzonense est dĂ©sormais rattachĂ©e Ă  la famille Ă©teinte et fossile des Sieblosiidae, aprĂšs avoir Ă©tĂ© provisoirement classĂ©e dans la sous-famille des Petrolestinae (famille des Dysagrionidae).

Citation

L'espÚce est figurée et citée en 1937 par Nicolas Théobald[7].

Fossiles

Selon Paleobiology Database en 2023, une seule collection est rĂ©fĂ©rencĂ©e et l'holotype, de l'Ăšre CĂ©nozoĂŻque et du RupĂ©lien de l'Ă©poque OligocĂšne infĂ©rieur (33,9 Ă  28,4 Ma), fait partie de la collection du musĂ©um national d'histoire naturelle de Paris, dans la galerie de PalĂ©ontologie[8] et vient des calcaires de la localitĂ© de Ronzon au sud du Puy-en-Velay, en Haute-Loire, en Auvergne[7].

Étymologie

Son épithÚte spécifique, composée de ronzon et du suffixe latin -ense, « qui vit dans, qui habite », lui a été donnée en référence au lieu de sa découverte, le mont Ronzon au sud du Puy-en-Velay (département français de la Haute-Loire, dans la région Auvergne).

Description

CaractĂšres

« L'Insecte n'est connu que par des empreintes d'aile antĂ©rieure. H. Maneval dĂ©crit trois fragments d'empreintes et deux contre-empreintes conservĂ©es au musĂ©e du Puy. Le musĂ©um de Paris (Ă©ch. Ro I) possĂšde une aile antĂ©rieure du mĂȘme animal et qui concorde avec la description de H. Maneval. Peut-ĂȘtre mĂȘme est-elle la contre empreinte de l'Ă©chantillon n° 1 fig 1 de Maneval, mais en plus complet. Malheureusement, cet exemplaire ne montre pas non plus la base de l'aile (V. fig. 10). »[7].

Dimensions

« Le fragment du MusĂ©um a une largeur de 12,5 mm et une longueur de 30 mm. D'aprĂšs Maneval, l'aile antĂ©rieure pouvait atteindre 42 mm de longueur et Ă©tait de couleur brun-bleuĂątre. »[7].

Affinités

« Le g. Megasemum Maneval se distingue du g. Calopteryx par la forme du stigma couvrant une longueur équivalente à celle de douze cellules postnodales. La nervure sous-médiane ou cubitus émet le secteur nodal vers le milieu de l'aile et non au nodus comme dans le g. Calopteryx. Le réticulation est semblable à celle du genre Calopteryx, elle est composée de cellules en majeure partie rectangulaires à grand axe orienté dans le sens transversal de l'aile. »[7].

Bibliographie

Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

  • [2021] (en) S. B. Archibald, R. A. Cannings, R. J. Erickson, S. M. Bybee et R. W. Mathewes, « The Cephalozygoptera, a new, extinct suborder of Odonata with new taxa from the early Eocene Okanagan Highlands, western North America », Zootaxa, vol. 4934,‎ , p. 1-133 (DOI 10.11646/zootaxa.4934.1.1). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [2021] (en) AndrĂ© Nel et D. R. Zheng, « The recently proposed odonatan 'suborder' Cephalozygoptera: fact or fiction », Palaeoentomology, vol. 4,‎ , p. 165-170
  • [1994] AndrĂ© Nel et J. C. Paicheler, « Les Lestoidea (Odonata, Zygoptera) fossiles : un inventaire critique », Annales de PalĂ©ontologie, vol. 80, no 1,‎ , p. 1-59. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [1986] AndrĂ© Nel et M. Papazian, « Sur une nouvelle espĂšce d'Odonate fossile du Stampien de Cereste (LubĂ©ron) (Odonata, Lestidae) », Nouvelle Revue d'Entomologie (N.S.), vol. 3,‎ , p. 227-233. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [1986] AndrĂ© Nel, « RĂ©vision du genre cĂ©nozoĂŻque Stenolestes Scudder, 1895 ; description de deux espĂšces nouvelles (Insecta, Odonata, Lestidae) », Bulletin du MusĂ©um National d'Histoire Naturelle. Section C, Sciences de la Terre, PalĂ©ontologie, GĂ©ologie, MinĂ©ralogie, vol. 8(4),‎ , p. 447-461 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocĂšnes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • [1856] Auguste Aymard, « Rapport sur les collections de M. Picot-Dumazel », CongrĂšs Scientifique de France, Vingt-DeuxiĂšme Session, vol. 1,‎ , p. 227-252. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [1936] H. Maneval, « Insectes fossiles des calcaires OligocĂšnes de Ronzon (Le Puy) », Annales de la SociĂ©tĂ© LinnĂ©enne de Lyon, vol. 79,‎ , p. 24-37 (lire en ligne). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Liens externes

Notes et références

Notes

    Références taxonomiques

    Références

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