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Stanisław Grzmot-Skotnicki

Stanisław Grzmot-Skotnicki du clan Bogoria[1], nom de guerre Grzmot (né le à Skotniki[2] en Autriche-Hongrie, auj. Pologne - mort le à Tułowice près de Sochaczew) est un général de brigade polonais.

Stanisław Grzmot-Skotnicki
Stanisław Grzmot-Skotnicki

Naissance
Skotniki (Autriche-Hongrie, auj. Pologne)
DĂ©cès (Ă  45 ans)
Tułowice, Pologne
Mort au combat
Origine Drapeau de la Pologne Pologne
Allégeance Autriche-Hongrie (1914-1918)
Drapeau de la Pologne Pologne (1918-1939)
Grade Général de brigade
Années de service 1914 – 1939
Conflits Première Guerre mondiale
Guerre polono-ukrainienne
Guerre soviéto-polonaise
Campagne de Pologne (1939)
Seconde Guerre mondiale
Distinctions Croix d'or de l'ordre Virtuti Militari Croix d'argent de l'ordre de Virtuti Militari Croix de Commandeur de l'Ordre Polonia Restituta Croix de l'IndĂ©pendance Croix d'Officier de l'Ordre Polonia Restituta Croix de la Vaillance Croix d'or du mĂ©rite MĂ©daille commĂ©morative de la guerre 1918-1921 MĂ©daille du 10e anniversaire de l'indĂ©pendance MĂ©daille de service de longue durĂ©e Ordre de la Croix de l'Aigle, classe II (Estonie) Croix de la LibertĂ© (Estonie) Croix de Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Croix de Chevalier de la LĂ©gion d'honneur
Plaque commémorative en hommage au général Stanisław Grzmot-Skotnicki à l'église de Brochów.

Biographie

Jeunesse

Il est le fils de Maksymilian du clan Bogoria et de Wanda Russocka du clan Zadora. Il est reçu au baccalauréat en 1912 à l'école de commerce de Radom. En 1913, il entreprend ses études à l'Académie de commerce de Saint-Gall en Suisse où il rejoint l'association des fusilliers (Związek Strzelecki) une organisation paramilitaire polonaise.

Il est marié avec Stefania Calvas.

Première Guerre mondiale

Avant le déclenchement de la guerre, il est envoyé au cours d'officier à Cracovie. Après l'avoir fini, il part au front, la nuit du au , il passe la frontière entre l'Autriche-Hongrie et la Russie. Dans la journée du , il revient à Cracovie pour repartir trois jours plus tard avec la 1re compagnie. Le il est nommé sous-lieutenant et devient l'aide de camp du colonel Władysław Belina-Prażmowski.

Il commande un peloton, puis un escadron au 1er régiment d'uhlans de la Légion polonaise. Après la crise du serment (en) de (refus de prêter serment de loyauté au Guillaume II), il est interné à Szczypiorno et Beniaminów.

Au service de la Pologne

Il est libéré le en octobre 1918 et rejoint l'Organisation Militaire Polonaise (Polska Organizacja Wojskowa). En novembre, il participe à la recréation de son régiment (qui deviendra par la suite le 1er Régiment de chevau-légers) avec lequel il prend part à la Guerre polono-ukrainienne.

À l'automne 1919, il est envoyé à l'École des officiers de cavalerie à Varsovie puis à l'École de cavalerie de Saumur.

En août 1920, il devient commandant de la VIIIe brigade de cavalerie avant de prendre la tête de la 2e division de cavalerie. Dans les années 1921-1924[3] il exerce la fonction d'instructeur en chef du Centre de formation de la cavalerie à Grudziądz. Le , il est promu au grade de colonel[3]. Dans les années 1924-1927, il commande le 15e régiment d'uhlans de Poznan.

Pendant le Coup d'État de mai 1926, il reste fidèle au gouvernement. Il a dû choisir entre son devoir de soldat et ses convictions personnelles. Il choisit le devoir et son régiment (dont l'étendard a été décoré de l'Ordre militaire de Virtuti Militari par le maréchal Piłsudski) et s'oppose au maréchal. Piłsudski apprécie la décision de Grzmot-Skotnicki dont la carrière continue sans perturbations[4].

En 1927, il prend le commandement de la 9e brigade indépendante de cavalerie. Le , il est élevé au rang de général de brigade par le président de la République Ignacy Mościcki[5]. Au printemps 1937, il se voit confier le commandement de la brigade de cavalerie de Poméranie.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il commande le groupe opérationnel Czersk faisant partie de l'Armia Pomorze. Il prend part à la bataille de la forêt de Tuchola puis à la bataille de la Bzura. Il est blessé le à Tułowice près de Sochaczew et meurt le lendemain.

Promotions militaires

DĂ©corations

Rubans

Croix d'or de l'ordre Virtuti Militari Croix d'argent de l'ordre de Virtuti Militari Croix de Commandeur de l'Ordre Polonia Restituta
Croix de l'Indépendance Croix d'Officier de l'Ordre Polonia Restituta Croix de la Vaillance
Croix d'or du mĂ©rite MĂ©daille commĂ©morative de la guerre 1918-1921 MĂ©daille du 10e anniversaire de l'indĂ©pendance
Médaille de service de longue durée Ordre de la Croix de l'Aigle, classe II (Estonie) Croix de la Liberté (Estonie)
Croix de Commandeur de la LĂ©gion d'honneur Croix de Chevalier de la LĂ©gion d'honneur

Bibliographie

  • (pl) Cezary LeĹĽeĹ„ski et LesĹ‚aw Kukawski, O kawalerii polskiej XX wieku, WrocĹ‚aw, ZakĹ‚ad Narodowy im. OssoliĹ„skich, , 20 p. (ISBN 83-04-03364-X)
  • (pl) Zbigniew MierzwiĹ„ski, GeneraĹ‚owie II Rzeczypospolitej, Varsovie, Wydawnictwo Polonia, , 281-286 p. (ISBN 83-7021-096-1)
  • (pl) Tadeusz Jurga, Obrona Polski 1939, Varsovie, Instytut Wydawniczy PAX, , 770 p. (ISBN 83-211-1096-7)

Notes et références

  1. M.J. Minakowski, Genealogia potomkĂłw Sejmu Wielkiego.
  2. kalendarz – 13 stycznia.
  3. O kawalerii polskiej XX wieku p. 20
  4. Stanisław Grzmot-Skotnicki – www.wp39.pl – największy portal o Wojsku Polskim.
  5. Dziennik Pers. MSWojsk. Nr 5 du 20.02.1930 r.
  6. Generał brygady Wojska Polskiego Drugiej Rzeczpospolitej: Grzmot-Skotnicki Stanisław – poległ w bitwie nad Bzurą.
  7. Dziennik Personalny Ministra Spraw Wojskowych nr. 21 du 24 décembre 1929
  8. Dekret Wodza Naczelnego L. 3099 du 30 juin 1921 r. Dziennik Personalny de 1921 Nr 27, pos. 1088
  9. 10 novembre 1933 „za zasługi na polu organizacji i wyszkolenia wojska” Monitor Polski 1933 nr 259 pos. 277
  10. 12 mai 1931 „za pracę w dziele odzyskania Niepodległości” Monitor Polski 1931 nr.111 pos.163
  11. 15 września 1937 „za zasługi na polu pracy społecznej” Monitor Polski 1937 nr.213 pos.355
  12. (et) Eesti Vabariigi teenetemärgid, (réimpr. president.ee) (lire en ligne)

Source de la traduction

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