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Soutenabilité de la dette publique

La soutenabilitĂ© de la dette publique exprime la capacitĂ© des entitĂ©s publiques (État, collectivitĂ©s et organismes publics) Ă  rembourser leurs emprunts. Elle correspond au concept de solvabilitĂ© pour les entitĂ©s privĂ©s. Elle dĂ©pend des recettes prĂ©visibles qui permettront de rembourser les emprunts arrivĂ©s Ă  Ă©chĂ©ance, et de stabiliser l'encours de la dette. La soutenabilitĂ© de la dette publique peut ĂȘtre Ă©valuĂ©e mathĂ©matiquement.

Remarques préliminaires

La comptabilisation du niveau de dette publique varie sensiblement suivant la définition qui est retenue (Maastricht, Ocde, Insee)[1] - [2]. La définition la plus souvent retenue au niveau médiatique est la comptabilisation au sens de Maastricht, qui rend toutefois plus difficile les comparaisons entre les pays, hors de l'Union européenne, que par exemple celle du Fonds monétaire international. La comptabilité au sens de Maastricht est utilisée en particulier pour vérifier la compatibilité des budgets présentés par les différents pays l'Union européenne avec les réglementations européennes (CritÚres de convergence du traité de Maastricht, Pacte de stabilité et de croissance en zone euro, Six-pack (Union européenne), Pacte budgétaire européen).

Calcul de la soutenabilité

L'Ă©quation de soutenabilitĂ© de la dette d'un État, par l'approche comptable, est la suivante :

Avec:

  • le niveau d'endettement, Ă  l'instant t,
  • le produit intĂ©rieur brut, Ă  l'instant t,
  • le taux d'intĂ©rĂȘt, Ă  l'instant t,
  • le taux de croissance rĂ©el du PIB, Ă  l'instant t,
  • le taux d'inflation dans l'Ă©conomie (dĂ©flateur du PIB), Ă  l'instant t,
  • le solde budgĂ©taire primaire (solde budgĂ©taire hors paiement des intĂ©rĂȘts de la dette), Ă  l'instant t.

L'endettement public est donc stabilisé à son niveau pour si le solde budgétaire primaire est nul.

Le niveau des taux d'intĂ©rĂȘt ou les notes accordĂ©es par les agences de notation aux États sont guidĂ©s par la perception de la soutenabilitĂ© de l'endettement d'un pays. Le modĂšle dĂ©crit ci-dessus est une partie du modĂšle de la dynamique de la dette[3] - [4].

Ce modĂšle gĂ©nĂ©ral peut toutefois ĂȘtre affinĂ© avec le modĂšle de Harrod-Domar en financement ouvert[5] ou fermĂ©[6]. Dans le modĂšle de financement dit fermĂ©, le taux de financement est presque stable sur une longue pĂ©riode, car la dette est financĂ©e majoritairement par une banque d'État (exemple du Japon) ou Ă  cause des interventions de la banque centrale (exemple des États-Unis, au travers de la politique d'assouplissement quantitatif).

Pour stabiliser l'endettement l'année t, il y plusieurs solutions possibles. La plus diffusée dans l'opinion publique (et préconisée implicitement par les critÚres de Maastricht et le Tscg) est par la voie d'une réduction du solde budgétaire, en le ramenant sous le seuil du solde budgétaire stabilisant.

Stabilisation de l'endettement

Solde budgĂ©taire public stabilisant[7] - [8] doit ĂȘtre supĂ©rieur Ă 

ou, de façon équivalente, le solde primaire budgétaire au moins égal au solde primaire stabilisant

  • : la dette par rapport au PIB l'annĂ©e t − 1
  • : taux de financement de l'encours de dette l'annĂ©e t (diffĂ©rent du cours obligataire, l'annĂ©e t).
  • : taux de croissance nominal du PIB l'annĂ©e t, inflation comprise, soit somme de la croissance en volume et de l'inflation.

Si un État vise le solde primaire stabilisant dans son projet de budget, les valeurs de et sont en rĂ©alitĂ© estimĂ©es car elles ne seront connues de façon certaine que l'annĂ©e t + 1.

Equation de variation de l'endettement

oĂč est le solde budgĂ©taire de l'annĂ©e .

On retrouve la valeur du solde budgétaire public stabilisant en écrivant que dans cette derniÚre égalité.

En réalité, varie peu d'une année sur l'autre car la variation de taux s'applique uniquement à la nouvelle dette contractée dans l'année. Ainsi, dans le cas français, on peut considérer que est égal à la moyenne des taux des six derniÚres années et de celui de l'année t, si les levées obligataires sont à peu prÚs égales d'une année sur l'autre[9]. On peut aussi prendre l'approximation : .(taux constaté l'année t).

Les quatre facteurs déterminant la variation du niveau de dette sont, d'aprÚs l'égalité encadrée ci-dessus, les valeurs pour l'année :

  • du solde budgĂ©taire
  • du taux de financement obligataire de l'encours de dette (en tant que composante du solde budgĂ©taire)
  • du taux d'inflation (mesurĂ© par la croissance du dĂ©flateur du PIB)
  • de la croissance en volume du Pib

En zone euro, l'inflation varie peu car elle doit rester aux environs de 2 % par les statuts de la BCE. Les taux obligataires des pays fluctuaient surtout avant suivant les cours déterminés sur les marchés de dette, du fait de la politique supposée d'indépendance de la BCE. Les taux de croissance en volume du Pib sont faibles, en particulier si le pacte budgétaire est appliqué à partir de 2013, qui obligera à des consolidations budgétaires sans, de fait, prendre en compte le cycle économique (TSCG, article 4, voir infra).

Paradoxalement plus le solde budgĂ©taire public stabilisant est bas, plus on peut amĂ©liorer le dĂ©ficit budgĂ©taire, car les rentrĂ©es fiscales sont importantes du fait d'une croissance Ă©levĂ©e. Plus le solde stabilisant est Ă©levĂ©, plus il est difficile et assez peu efficient sur la totalitĂ© du cycle Ă©conomique de vouloir se maintenir au-dessus, car les rentrĂ©es fiscales sont moindres du fait d'une croissance faible (Ă  taux d'inflation constant). Ceci explique l'intĂ©rĂȘt de la politique conjoncturelle. Pour stabiliser l'endettement, on pourrait en particulier distinguer, pour simplifier, deux types de politiques: restrictive, ou expansionniste. La premiĂšre essaye de faire passer le solde budgĂ©taire au-dessus du solde stabilisant (consolidations budgĂ©taires pratiquĂ©es en zone euro), ce qui diminue nĂ©cessairement en rebond les taux de croissance, in fine la croissance potentielle et a donc tendance Ă  augmenter le seuil du solde budgĂ©taire stabilisant. La seconde essaye plutĂŽt de diminuer le solde stabilisant (politiques de croissance et/ou inflationniste pratiquĂ©es outre atlantique, mandat[10] de la FED), sans fixer d'objectif trĂšs prĂ©cis de niveau de dĂ©ficit budgĂ©taire[11] - [12]. A contrario, dans ce cas l'endettement a plutĂŽt tendance, au moins Ă  court terme, Ă  augmenter (relance ou soutien de la croissance par le dĂ©ficit).

Soldes stabilisants, critĂšres de convergence

Contrairement à ce qui est souvent avancé[13] - [14] - [15], le seuil de déficit budgétaire maximum fixé à 3 %[16] (critÚres de convergence) par le traité de Maastricht ne garantit pas une stabilisation de l'endettement public. Ainsi, on peut diminuer l'endettement avec un déficit budgétaire supérieur à 3 % (exemple de l'Italie en 2003)[17] ou l'augmenter s'il est inférieur à 3 % (Italie en 2008)[18]. Le seuil a été conçu au début des années 1980, sur des bases assez arbitraires[19], et il pourrait s'interpréter[20] comme le déficit stabilisant, obtenu à partir des valeurs théoriques[21]: taux d'endettement de 60 %, croissance en volume de 3 %, taux d'inflation de 2 %:

On peut calculer le solde budgĂ©taire public stabilisant l'endettement. Ainsi par exemple pour 2012, dans le cas de la France, sur la base d'un taux de croissance de 0 %[22] et d'une inflation Ă  2,2 %, de d'un endettement de 90,2 %[23] on peut Ă©valuer . Sur la base du montant des intĂ©rĂȘts payĂ©s en 2011, on peut estimer . Comme , le solde primaire stabilisant vaut (encadrĂ© ci-dessus). Le solde budgĂ©taire public stabilisant aurait Ă©tĂ© proche de . On peut calculer directement ce solde : (encadrĂ© ci-dessus).

D'aprĂšs Patrick Artus, le solde budgĂ©taire stabilisant moyen serait en 2015 de −1,3 % en zone euro, alors que le dĂ©ficit budgĂ©taire moyen atteindrait −2,3 %[24].

Par comparaison le solde budgĂ©taire stabilisant des États-Unis Ă©tait en 2011, plus faible qu'en zone Euro : taux d'inflation de 3 %[25], taux de croissance potentielle de 3 %[26], taux d'endettement de 100 %[27], donnant un solde stabilisant de . Le dĂ©ficit budgĂ©taire n'a toutefois pas permis en 2011 de stabiliser la dette car il a atteint 8,7 %[28]. Cependant le dĂ©ficit budgĂ©taire amĂ©ricain a Ă©tĂ© infĂ©rieur au solde stabilisant en 2013[29] - [30], avec un dĂ©ficit budgĂ©taire de 5,8 %[31], la dette amĂ©ricaine a diminuĂ© en 2013[32].

En 2014 pour le GrĂšce, en excluant les aides de l'union europĂ©enne Ă  travers le MES et la restructuration de 2010[33] - [34], la dette publique grecque est insoutenable[35]: -1 % de croissance potentielle[36] - [37], 0 % d'inflation, taux d'intĂ©rĂȘt de 5 %[38], dette de 175 %, monopolisant entre 3 % et 8 %[39] - [40] du Pib pour le seul paiement annuel des intĂ©rĂȘts, et en 2014 15 % du pib pour le service de la dette[41] - [42].

Niveau des taux obligataires

La part attribuĂ©e aux remboursements des intĂ©rĂȘts des titres obligataires dans le niveau actuel de la dette est trĂšs importante. Ainsi, hors intĂ©rĂȘts, la dette française en 2014 respecterait les critĂšres de Maastricht[43] - [44] - [45]. En 2014, pour la France, les intĂ©rĂȘts payĂ©s reprĂ©sentaient ainsi prĂšs de la moitiĂ© du dĂ©ficit budgĂ©taire[46].

Ainsi pour Ă©valuer l'efficacitĂ© d'une politique de rĂ©duction du dĂ©ficit il est plus rĂ©aliste de s'intĂ©resser au solde primaire, qui a diminuĂ© depuis 2008 plus fortement que le dĂ©ficit budgĂ©taire[47]. En 2014 il a atteint -1,47 %[48]. Compte tenu d'un dĂ©ficit budgĂ©taire rĂ©el de 4 %, la part de intĂ©rĂȘts en 2014 s'est Ă©levĂ©e Ă  2,53 % du dĂ©ficit budgĂ©taire, en proportion du Pib.

Solde primaire stabilisant:

Ainsi, Ă  la fin de 2013 l'endettement valait 92,3 %[49], la croissance 0,4 %[50] et on a . Le solde primaire stabilisant en 2014 Ă  rĂ©aliser Ă©tait donc en thĂ©orie en 2014 de 92,3 %* (2,53 %-0,4 %)=+1,97 %. En rĂ©alitĂ© il faut calculer ce solde Ă  partir de la croissance potentielle, soit , solde qui reprĂ©sente l'excĂ©dent budgĂ©taire qu'il fallait rĂ©aliser en 2014 pour stabiliser la dette, hors intĂ©rĂȘts avec le niveau des taux et l'encours de dette.

Depuis 2005, le solde primaire n'a été supérieur au solde primaire stabilisant qu'en 2006 et 2007[51].

Equation de variation de la dette:

⇔(2)

L'Ă©quation de variation (2) ci contre, montre que si la somme de la croissance Ă©conomique hors inflation et de l'inflation () est supĂ©rieure au taux d'intĂ©rĂȘt moyen appliquĂ© Ă  la dette (), on peut stabiliser l'endettement, mĂȘme avec un solde primaire nĂ©gatif constant quelconque, au bout d'un certain temps[52] - [53].

En effet, il n'y a pas d'effet boule de neige, si < (condition de stabilitĂ© de Domar[54] - [55]) car varie comme une suite arithmĂ©tico-gĂ©omĂ©trique convergente[56], tant que est bornĂ©. Entre 1973 et 2014, la France a ainsi dĂ©jĂ  payĂ© 1400 milliards d'intĂ©rĂȘts sur sa dette, qui s'Ă©levait Ă  2000 milliards fin 2014[57] - [58]. En zone euro on peut s'interroger pour savoir si le maintien de taux de dette soutenables ne doit pas ĂȘtre un des objectifs explicites de la BCE[59] - [60].

L'Ă©quation (2) montre aussi que si, les taux Ă©taient nuls (), comme avant la loi de janvier 1973 sur la Banque de France, quel que soit le niveau de dĂ©ficit budgĂ©taire - s'il reste constant - la dette ne peut Ă  long terme que se stabiliser, jusqu'Ă  un niveau d'endettement constant, la condition de Domar Ă©tant alors rĂ©alisĂ©e. Le Solde primaire stabilisant vaut . Il est obtenu Ă  partir de la condition dans l'Ă©quation (2) et peut ĂȘtre approximĂ© par la formule . Ce dernier solde a une Ă©volution quasi linĂ©aire, pourvu que soit aussi quasi linĂ©aire, en particulier si la condition de Domar est rĂ©alisĂ©e. Dans cette optique de soutenabilitĂ© certains Ă©mettent l'idĂ©e des "growth index bonds" ou obligations dont les taux sont indexĂ©s sur la croissance[61]. Depuis 2012, plus de 50 % des Ă©missions obligataires de l'Agence France TrĂ©sor ne servent pas Ă  financer le dĂ©ficit budgĂ©taire de l'annĂ©e en cours, mais Ă  faire face au paiement des remboursements des prĂ©cĂ©dentes Ă©missions[62]. Par ailleurs, depuis 2015 en particulier, plus de 33 % des Ă©missions obligataires de long et moyen terme sont faites Ă  un taux supĂ©rieur au taux de marchĂ© et Ă  long terme non soutenable[63].

Les rendements obligataires libanais en 2019 par exemple, au regard de la croissance, rendent probable une prochaine restructuration de la dette du pays[64] - [65]. La gestion des titres obligataires dans ce dernier pays est caractérisée par l'emploi des CDS [66] - [67] et une forte collusion entre les banques privées libanaises et la banque centrale[68].

En zone euro, la baisse des taux obligataires souverains amorcĂ©e Ă  l'Ă©tĂ© 2012[69] ne donnera pleinement ses effets pour la France qu'Ă  partir de 2017, quand plus de la moitiĂ© des titres obligataires sera affectĂ©e par cette baisse (la durĂ©e moyenne des titres est de 7 ans). On peut en effet estimer si la croissance, l'inflation, les taux obligataires restent sur la tendance de 2015, que la condition < , sera rĂ©alisĂ©e Ă  cette date. Cependant, dĂ©jĂ  en 2015, la charge de la dette ne reprĂ©sentera plus le premier poste budgĂ©taire de l'État[70]. Le maintien de faibles taux sur une longue pĂ©riode, est un objectif qui peut justifier la politique d'assouplissement quantitatif lancĂ©e en [71] - [72]. En particulier, si la croissance potentielle moyenne de la zone euro en volume (hors inflation) reste voisine de 0,2 %[73] - [74]. Une pĂ©riode de dĂ©flation coĂŻnciderait avec une augmentation de l'endettement, en particulier Ă  cause des baisses simultanĂ©e de la croissance et de l'inflation mais aussi de l'impossibilitĂ© d'avoir des taux nĂ©gatifs et du dĂ©calage dans le temps pour ajuster le taux moyen de l'encours de dette avec les variations de la croissance.

La condition [75], est rĂ©alisĂ©e en tendance pour la France depuis l'Ă©tĂ© 2014[76], mĂȘme si le taux obligataire moyen applicable Ă  l'encours de dette (qui est diffĂ©rent du taux de l'annĂ©e en cours) n'a pas rĂ©alisĂ© cette condition, en 2015 - puisque, 2,33 %(=48,6/2085)[77] taux obligataire sur l'encours de dette, on a: 2,33> (1,2[78]). Cette derniĂšre condition sera probablement rĂ©alisĂ©e, si le contexte macro Ă©conomique reste sur la tendance de 2016 - en particulier sans aggravation des menaces dĂ©flationnistes[79] - [80]-, Ă  partir de 2018[81] - [82]. Ce dernier assouplissement n'entraĂźnera toutefois pas forcĂ©ment un retour de l'inflation[83].

Pour les États-Unis, on a eu =2,1 %=2,3/110,5=(8,6-6,3)/110,5[31] - [32] et = 5,4 % =2,8 %[84]+2,6 %[85], c'est-à-dire la condition < .

En approximant par le taux annuel obligataire, pour la période 2008-2011, les différences ont été négatives pour toutes les économies de la zone euro[86].

Pour la période 1980-2015, pour les grandes économies, le taux obligataire à 10 ans excÚde légÚrement la croissance potentielle[87]. Cette tendance deviendrait problématique, si elle se maintenait, compte tenu d'un niveau moyen d'endettement supérieur à 100 % du Pib, qui a été atteint en moyenne à partir de 2008[88]. En effet, cela impliquerait nécessairement une diminution moyenne de la croissance potentielle pour financer le remboursement des dettes publiques, à cause des effets multiplicateurs et de l'élasticité des recettes et des dépenses à la croissance.

Niveau de croissance

La croissance est une des variables déterminantes de la soutenabilité budgétaire. Son niveau est déterminé :

  • 1 - À court terme par l'environnement extĂ©rieur[89], le cycle Ă©conomique et par l'Ă©cart de production (output-gap) qui est constatĂ©. Cet Ă©cart de production peut rĂ©sulter en particulier d'une politique d'ajustement budgĂ©taire[90] - [91] - [92] et – dans une moindre mesure dans le cas de la France – d'un problĂšme de compĂ©titivitĂ© extĂ©rieure[93] - [94].

Dette française

Une Ă©tude historique sur la dette française, rĂ©alisĂ©e par la Banque de France, indique par ailleurs qu'« il ne suffit pas d'amĂ©liorer les soldes structurels pour faire baisser [durablement] le ratio de la dette »[96] - [97]. La mĂȘme Ă©tude Ă©conomĂ©trique indique aussi que « la variation en sens opposĂ© des deux soldes conjoncturel et structurel reflĂšte les politiques d'orthodoxie budgĂ©taire, les gouvernements procĂ©dant Ă  des consolidations budgĂ©taires en dĂ©pit de la dĂ©gradation de la conjoncture »[98] (cas de l'Italie en 2010).

Bibliographie

Notes et références

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  96. "Banque de France: Comment réduire la dette publique française? Une analyse historique de 1890 à 2009, p. 16"
  97. Banque de France : Comment réduire la dette publique française? Une analyse historique de 1890 à 2009, fig. 12b, p. 21
  98. "Banque de France: Comment réduire la dette publique française? Une analyse historique de 1890 à 2009, p. 36"

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