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Source Code

Source Code ou Code source au Québec est un film américain réalisé par Duncan Jones et sorti en 2011.

Source Code
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Logo du film.
Titre québécois Code source
Titre original Source Code
RĂ©alisation Duncan Jones
Scénario Ben Ripley
Acteurs principaux
Sociétés de production The Mark Gordon Company, Vendôme Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France[1]
Genre Science-fiction
Durée 93 minutes
Sortie 2011

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Résumé détaillé

Dans un train Ă  destination de Chicago, Colter Stevens sursaute brusquement. La passagère qui lui fait face continue Ă  discuter avec lui, le ton de sa conversation laissant penser qu’elle lui est familière. Pourtant, Stevens ne la reconnaĂ®t pas. Il est dĂ©sorientĂ© : ses derniers souvenirs remontent Ă  une mission de reconnaissance aĂ©rienne en Afghanistan, oĂą il Ă©tait capitaine dans la US Air Force. Comment s’est-il retrouvĂ© Ă  cet endroit, Ă  ce moment ? Son premier rĂ©flexe est de trouver des repères dans cet espace Ă©tranger mais sa confusion va croissant. Son propre reflet dans le miroir est celui d’un inconnu ; la carte d’identitĂ© qu’il trouve dans son portefeuille est celle d’un certain Sean Fentress ; sa compagne de voyage (Christina Warren), de plus en plus interloquĂ©e par son comportement, l’appelle Ă©galement « Sean Â». Huit minutes après que Stevens a Ă©mergĂ© du nĂ©ant, une dĂ©flagration embrase le train ainsi qu’un convoi de marchandises roulant sur une voie parallèle.

Le militaire reprend connaissance dans une capsule mĂ©tallique, seul, entourĂ© d’appareillages Ă©lectroniques. Une fois son malaise initial dissipĂ©, il apprend par les personnes qui lui apparaissent sur un Ă©cran qu’il fait partie du programme expĂ©rimental « Code Source Â». Il s’agit de lui faire revivre les derniers instants d’un sujet grâce aux huit minutes de mĂ©moire rĂ©manente qui subsistent post mortem. Dans le cas prĂ©sent, Colter Stevens a Ă©tĂ© « projetĂ© Â» dans le corps de Sean Fentress, victime avec les autres passagers d’un attentat terroriste qui n’était que le prĂ©lude Ă  un autre de plus grande envergure au centre de Chicago. Sa tâche consiste Ă  exploiter au mieux ce court laps de temps pour dĂ©couvrir qui est le poseur de bombe et empĂŞcher le deuxième attentat. Colleen Goodwin, une femme officier, est sa principale interlocutrice et lui donne des conseils pour mener Ă  bien sa mission.

Inlassablement, les responsables du projet le renvoient revivre les mêmes événements. À chaque incursion en arrière, Stevens explore de nouvelles pistes. Malgré l’insistance de ses interlocuteurs pour qu’il se concentre sur son objectif premier, en dépit de leur affirmation qu’il ne peut changer le passé, il essaie d’empêcher le dénouement fatidique. Le docteur Rutledge, le supérieur de Colleen, finit par lui dire qu'il est artificiellement maintenu en vie (après un accident d'hélicoptère en Afghanistan) et que la capsule métallique n'est qu'une projection de son esprit. Stevens demande alors à être débranché s'il réussit sa mission ; Rutledge accepte. Après plusieurs tentatives, il finit par identifier le terroriste : Derek Frost. Il donne également le numéro d'immatriculation de la camionnette de location aux responsables du projet. Cela permet d'arrêter le terroriste et d'empêcher le deuxième attentat.

Le docteur Rutledge refuse de tuer Stevens car il pourrait aider l'armée à déjouer d'autres attentats. Il demande alors à Colleen d'effacer la mémoire de Stevens pour qu'ils puissent le réutiliser. Colleen, qui s'est attachée à Stevens, décide de désobéir à Rutledge. Stevens lui demande de le renvoyer une dernière fois dans le train puis de le débrancher au bout des huit minutes car il est persuadé qu'il peut modifier le passé. Stevens en profite pour appeler son père (qui ne le reconnaît pas car il a la voix de Sean Fentress), envoie un sms, arrête le terroriste et prévient la police qu'il a déjoué un attentat. Au bout des huit minutes, Colleen le débranche mais Stevens continue à vivre dans une réalité parallèle. Dans cette réalité, Colleen reçoit un sms de Stevens qui lui explique que le Code Source permet de créer de nouveaux univers. Il lui annonce aussi qu'il vient de déjouer un attentat de Derek Frost (ce que le docteur Rutledge de cette réalité lui confirme peu après) ; il lui demande aussi de prendre soin de son alter ego qui est dans le laboratoire. Finalement, il finit par vivre une nouvelle vie avec Christina Warren et passe sous le Cloud Gate avec elle. Cette sculpture est une métaphore des réalités parallèles qui coexistent dans la physique quantique.

Fiche technique

Distribution

Source et légende : Version française (V. F.) sur Voxofilm[2] et Version québécoise (V. Q.)

Production

Le réalisateur Duncan Jones et ses actrices Vera Farmiga, et Michelle Monaghan,, à la première du film, au SXSW 2011.
  • Le concept Source Code est nĂ© de l'imagination du scĂ©nariste Ben Ripley (en). Ce dernier a soumis son idĂ©e de voyage dans le temps Ă  court terme au producteur Mark Gordon, qui a tout de suite Ă©tĂ© enthousiasmĂ© par l'originalitĂ© de l'histoire. Le projet a donc Ă©tĂ© mis en chantier, et le scĂ©nario dĂ©veloppĂ© pendant plusieurs mois. « C’est très rare de tomber sur un projet qui, Ă  la fois, soit original et qui ait un potentiel commercial », explique le producteur Philippe Rousselet, qui s'est Ă©galement rattachĂ© Ă  l'entreprise. Une fois le scĂ©nario bouclĂ©, l'acteur Jake Gyllenhaal (choisi pour interprĂ©ter le rĂ´le principal) a tout de suite proposĂ© aux producteurs de confier le projet au rĂ©alisateur Duncan Jones, après avoir Ă©tĂ© très impressionnĂ© par Moon, le premier long mĂ©trage du cinĂ©aste.
  • Le tournage s'est dĂ©roulĂ© du 1er mars au principalement Ă  Chicago (États-Unis) ainsi qu'Ă  MontrĂ©al (Canada).
  • Le train, qui est probablement le lieu le plus important de Source Code, a posĂ© un rĂ©el problème Ă  l'Ă©quipe du film. Après avoir envisagĂ© plusieurs modèles de trains dĂ©jĂ  existants, les dĂ©corateurs ont finalement dĂ©cidĂ© d'en construire un de toutes pièces, qui corresponde exactement au style qu'ils recherchaient et qui soit aussi facilement dĂ©montable. « C’est comme un jeu de Lego. Ce dĂ©cor est totalement escamotable, si bien qu’on peut vraiment tourner de n’importe quel axe. Toutes les proportions — longueur, hauteur, largeur — ont Ă©tĂ© parfaitement adaptĂ©es Ă  nos besoins », explique le chef dĂ©corateur Barry Chusid. Le train achevĂ© a ainsi Ă©tĂ© placĂ© sur un cadran, en studio, et entourĂ© par des Ă©crans verts.
  • Le film a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au festival amĂ©ricain South by Southwest le .

Box-office et critique

  • En France, selon AlloCinĂ©, le film obtient la moyenne de 3,3/5 au niveau des critiques de la presse et 3,7/5 au niveau des critiques des spectateurs.

Notes et références

Articles connexes

Liens externes

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