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SoleĂĄ

La soleĂĄ (au pluriel : soleares) est une des formes, ou palos du flamenco. Elle est probablement apparue dans les environs de Cadix ou SĂ©ville, en Andalousie, la rĂ©gion la plus mĂ©ridionale d’Espagne. Elle est habituellement accompagnĂ©e par une seule guitare, dans la tonalitĂ© de Mi phrygien, bien qu’on puisse aussi l’entendre dans la tonalitĂ© de La phrygien.

Étymologie

L'origine du mot soleĂĄ vient du terme espagnol "soledad" qui signifie solitude[1].

Histoire

Les origines de ce « palo » , comme c’est d’ailleurs le cas pour la plupart des « palos », sont trĂšs obscures et sont l’objet de nombreuses spĂ©culations non vĂ©rifiĂ©es (ou non vĂ©rifiables). En dĂ©pit de son statut de « palo » le plus prestigieux, la soleĂĄ est considĂ©rĂ©e comme relativement jeune si on la compare aux tonĂĄs ou aux seguiriyas. Les rĂ©fĂ©rences les plus anciennes concernant la soleĂĄ, mentionnĂ©e comme « soledades » se trouvent chez le poĂšte espagnol Gustavo Adolfo BĂ©cquer, en 1862. L’existence de la soleĂĄ avant 1850 est souvent soutenue mais n’a jamais Ă©tĂ© avĂ©rĂ©e. Le folkloriste Antonio Machado Álvarez (en) soutient, dĂšs 1879, que les soleĂĄs dĂ©rivent des « coplas de jaleo », une sorte de style festif chantĂ© sur un rythme trĂšs vif, apparemment trĂšs populaire au XIXe siĂšcle. Ces thĂšses contredisent d’autres thĂ©ories selon lesquelles la soleĂĄ serait Ă  l’origine des autres palos flamencos et Ă©tait dĂšs le dĂ©but un genre sĂ©rieux et solennel, selon l'expression : « Que la soleĂĄ est la mĂšre du cante »[2]. Au dĂ©part, la soleĂĄ, comme les « jalĂ©os », semble avoir Ă©tĂ© liĂ©e au monde gitan dans plusieurs villes des provinces de Cadix et SĂ©ville.

On considĂšre gĂ©nĂ©ralement que l’ñge d’or de la soleĂĄ est le dernier quart du XIXe siĂšcle, Ă  l’époque oĂč les « cafĂ©s cantantes » (cafĂ©s musicaux) Ă©taient les lieux de prĂ©dilection des artistes flamencos pour se produire. La plupart des mĂ©lodies de soleĂĄ que nous connaissons ont Ă©tĂ© attribuĂ©es Ă  des chanteurs actifs Ă  l’époque. Avec le nouveau siĂšcle, d’autres « palos », tels que ceux appartenant au groupe des « cantes libres » (chants ad lib.) comme la malagueña, les tarantas (en) ou les cartageneras (en), prirent l’ascendant. À l’époque de l’ « Opera flamenca », cela fut remplacĂ© Ă  nouveau par les fandangos, les chansons populaires transposĂ©es sur des rythmes de bulerĂ­as ou encore les « cantes de ida y vuelta (es) », comme les guajiras.

Pendant les annĂ©es 1950-70, Ă  l’époque du nĂ©o-traditionalisme d’Antonio Mairena et de son Ă©cole, le genre de la soleĂĄ fit son retour en grĂące en devenant, avec les seguiriyas et les tonĂĄs, un des « palos » les plus estimĂ©s par les artistes flamenco, les critiques et le public. La soleĂĄ connut Ă  nouveau la disgrĂące aprĂšs la naissance du nouveau flamenco. Les adeptes de CamarĂłn de la Isla et son Ă©cole ont tendance Ă  moins se prĂ©occuper des styles traditionnels, « difficiles », pour se concentrer sur les « palos » plus festifs comme la bulerĂ­a ou le tango qui sont plus faciles Ă  mĂȘler aux musiques modernes ou aux courants de musique commerciale.

Paroles

Quand les chanteurs chantent une soleĂĄ, comme pour la plupart des palos, ils choisissent diffĂ©rentes strophes avec des mĂ©lodies diffĂ©rentes puis les disposent selon l’inspiration du moment ou selon un schĂ©ma dĂ©cidĂ© Ă  l’avance. MĂȘme si le chanteur a un schĂ©ma prĂ©alable, il s’en dĂ©marque souvent sur l’impulsion du moment. Ces strophes sont par ailleurs indĂ©pendantes, quant aux sujets traitĂ©s, les unes des autres.

Le contenu des paroles est gĂ©nĂ©ralement sĂ©rieux par nature, convenant au ton solennel de la musique. Elles ont souvent un ton sentencieux et confĂšrent un sentiment intime de douleur. Le dĂ©sespoir, plus typique des Seguiriyas, peut aussi ĂȘtre exprimĂ© parfois. Cependant, il est difficile de faire des gĂ©nĂ©ralitĂ©s : une strophe moins sĂ©rieuse peut parfois apparaĂźtre au milieu d’autres, plus sĂ©rieuses, et l’ironie est un procĂ©dĂ© rĂ©current.

Une strophe de soleĂĄ comporte trois ou quatre vers. En ce qui concerne les strophes de quatre vers, la rime est assonante pour le deuxiĂšme et le quatriĂšme vers. Pour les strophes de trois vers, la rime portera sur le premier et le troisiĂšme vers. Quelques exemples :

  • Trois vers:

No se me daba cuidao
me hago cargo que ha sío un ensueño
y a lo pasaĂ­to pasao.

Traduction
Je n’en ai cure
Je sais que ce n’était qu’un rĂȘve
Le passĂ©, c’est le passĂ©.

  • Quatre vers

Fui piedra y perdĂ­ mi centro
y me arrojaron al mar
y a fuerza de mucho tiempo
mi centro vine a encontrar

Traduction
J’étais une pierre et ai perdu mon centre
Et l’on me jeta dans la mer
Et aprĂšs beaucoup de temps
J’ai retrouvĂ© mon centre.

Ce type de strophe est une « cuarteta romanceada », une des plus vieilles et des plus frĂ©quentes dans la poĂ©sie espagnole et provient du genre poĂ©tique des « Romances » mĂ©diĂ©vaux, un genre de poĂ©sie Ă©pique traditionnelle qui a survĂ©cu aussi bien dans la littĂ©rature savante que populaire jusqu’à maintenant.

La mĂ©lodie d’une soleĂĄ peut requĂ©rir de rĂ©pĂ©ter certains vers en altĂ©rant leur ordre logique ou en les coupant, parfois mĂȘme au milieu des mots. Par exemple, une strophe telle que :

En mis cortas oraciones
le pido a dios llorando
que me quite la salud
y a ti te la vaya dando

Traduction
Dans mes courtes priĂšres,
J’implore Dieu en pleurant
Qu’il me prive de ma santĂ©
Pour te la rendre Ă  toi

Peut ĂȘtre chantĂ©e ainsi :

A Dios llorando yo le pido
le pido a Dios llorando
yo le pido a Dios llorando
que me quite la salud
y a ti te la vaya dando
en mis cortas oraciones
que yo le pido a Dios llorando

Analyse Musicale

La soleĂĄ est un des palos possĂ©dant le plus grand nombre de chants traditionnels et elle est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©e des artistes reconnus et des auditoires. C’est un genre trĂšs exigeant pour les chanteurs car ils doivent s’efforcer d’ĂȘtre crĂ©atifs et tout Ă  la fois respectueux de la tradition. Il leur faut Ă©galement rĂ©ussir Ă  trouver un bon Ă©quilibre entre les lignes mĂ©lodiques et rythmiques, toutes les deux extrĂȘmement difficiles Ă  maĂźtriser. La soleĂĄ requiert des qualitĂ©s vocales exceptionnelles et le chanteur doit rĂ©ussir Ă  trouver un juste milieu entre passion et modĂ©ration.

La mĂ©lodie d’une strophe de soleĂĄ se cantonne Ă  des intervalles limitĂ©s : normalement pas au-delĂ  de la quinte. La difficultĂ© d’interprĂ©tation rĂ©side dans le recours aux « melismas » et aux micros tons qui requiĂšrent une grande souplesse vocale. D’ordinaire, une soleĂĄ commence avec une strophe plus modĂ©rĂ©e, sur un registre grave puis progressivement vers des styles de plus en plus exigeants. La sĂ©rie est trĂšs souvent close avec une strophe sur un tempo plus vif en mode majeur.

MĂštre (compĂĄs)

rythme de la soleĂĄ.

Le mĂštre ou « compĂĄs » de la soleĂĄ est un des plus rĂ©pandus en flamenco. D’autres palos trouvent l’origine de leur compĂĄs dans celui de la soleĂĄ. Cela comprend notamment la bulerĂ­a por soleĂĄ ; les palos de groupe des cantiñas tels que les alegrĂ­as, romeras, mirabras ou les caracoles ; et, dans une certaine mesure, la bulerĂ­a. Ce compas comprend 12 battements. Cependant, la rĂ©partition des temps forts et faibles diffĂšre du mĂštre de 12 temps utilisĂ© dans la musique classique. Le compĂĄs pourrait plutĂŽt ĂȘtre dĂ©crit comme une combinaison de mesures Ă  trois et deux temps. Il s’agit donc d’un genre polymĂ©trique. Qui plus est, les temps forts se trouvent Ă  la fin de chaque mesure et non au dĂ©but (comme c’est normalement le cas dans la musique occidentale). Le « squelette » rythmique de base de la soleĂĄ suit ce schĂ©ma :



(chaque numéro représente un battement. Les carrés bleus représentent les temps faibles et les points marron les temps forts)


NĂ©anmoins, il ne s’agit que d’un canevas indicatif, comme une base, que l’on n’entend pas dans les « palmas » (battements de main), dans le jeu Ă  la guitare ou dans les pieds du/de la danseur(se). Il s’agit plus d’une grille sur laquelle les artistes flamencos produisent un rythme qui peut varier Ă  l’infini. En pratique l’on pourrait entendre de trĂšs nombreux motifs, du trĂšs simple au trĂšs complexe, selon l’humeur que les artistes veulent faire sentir ou selon le but de la chanson : soleĂĄ chantĂ©e seule ou en support pour un(e) danseur(se). Lors d’un spectacle ou pour un enregistrement, l’on pourrait entendre les « palmas » battre le rythme comme dans l’exemple plus haut. Voici un schĂ©ma simple trĂšs courant :



L’on remarquera que les « palmas » restent souvent (mais certainement pas toujours) silencieuses sur les temps 4 Ă  6, bien que le temps 6 soit thĂ©oriquement un temps « fort ». Cela est particuliĂšrement vrai quand il n’y a pas de danse. Le principal intĂ©rĂȘt est alors le "Toque" (ou le jeu de la guitare) et trop de percussions risqueraient de dĂ©tourner l’attention pour la musique. Ces temps sont cependant trĂšs souvent marquĂ©s avec la danse ou lorsque d’autres palos sont jouĂ©s comme les alegrĂ­as ou les bulerĂ­as por soleĂĄ. Quoi qu’il en soit, il ne faut pas prendre ces points comme des rĂšgles fixes et absolues mais plutĂŽt comme des canevas.

Un exemple plus complexe :



Les petits carrĂ©s orange doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©s trĂšs doucement. Remarquer l’utilisation de la syncope.


Les exemples ci-dessus ne sont que deux possibilitĂ©s parmi une infinie variĂ©tĂ© de motifs. Le schĂ©ma peut ĂȘtre alternĂ© et agencĂ© de multiples façons. Quand deux personnes ou plus sont aux « palmas », l’un des musiciens frappera un schĂ©ma de base, en mettant l’accent sur les battements rĂ©guliers pendant que l’autre exĂ©cutera des motifs plus sophistiquĂ©s et plus syncopĂ©s.

Contrairement aux BulerĂ­a por soleĂĄ ou aux Cantiñas, qui sont toujours exĂ©cutĂ©es avec un battement rĂ©gulier, la soleĂĄ est souvent jouĂ©e rubato, c’est-Ă -dire en ralentissant et en augmentant le tempo pour gagner en expressivitĂ©. Dans ce cas, les « palmas » et tout autre instrument de percussion sont omis. Bien entendu, un tempo rĂ©gulier est aussi frĂ©quent et il est mĂȘme obligatoire quand le guitariste et le chanteur accompagnent un(e) danseur(se).

Structure harmonique

La soleĂĄ dĂ©veloppe le mode phrygien. Pour simplifier, l’on pourrait dire qu’elle est d’ordinaire jouĂ©e en Mi phrygien (et souvent aussi en La phrygien). Pour s’adapter Ă  la tessiture du chanteur, le guitariste a recours au capodastre (appelĂ©e « cejilla » en espagnol) de sorte qu’ils pourront jouer dans d’autres tonalitĂ©s tout en conservant les positions d’accord traditionnelles. Les guitariste modernes, malgrĂ© tout, jouent souvent la soleĂĄ en utilisant de nouvelles positions d’accord ou en changeant l’accordage de la guitare afin d’explorer de nouvelles sonoritĂ©s, surtout dans les morceaux de guitare solo.

La progression d’accords typique La mineur, Sol, Fa, Mi (appelĂ©e aussi cadence andalouse (en)) apparaĂźt de nombreuses fois dans le dĂ©roulement d’une soleĂĄ. Voici une progression habituelle pour une strophe de quatre vers (jouĂ©e en Mi phrygien) :

  • Premier vers : Mi7 / Lam
  • Transition pour le second vers : Lam, Sol (ou Fa, Sol)
  • DeuxiĂšme vers : Fa, Mi
  • TroisiĂšme vers : Sol7, Do (ou Do7)
  • QuatriĂšme vers : Lam, Sol, Fa, Mi, Fa, Mi

Et une progression ordinaire pour une strophe de trois vers :

  • Premier vers : Mi7 / Lam
  • TroisiĂšme vers : Sol7, Do
  • TroisiĂšme vers : Lam, Sol, Fa, Mi, Fa, Mi


La guitare dans la soleĂĄ

À la guitare, le style de la solea est aisĂ©ment reconnaissable Ă  son compĂĄs et au mode phrygien mais Ă©galement grĂące Ă  un jeu en accord (strumming) caractĂ©ristique et des phrases musicales rĂ©currentes, appelĂ©es « llamadas » offrant diverses variations tout au long d’un morceau chantĂ© ou en solo. Un guitariste moderne, lorsqu’il exĂ©cute une soleĂĄ, associera des morceaux musicaux de longueur variable, appelĂ©s « falsetas » Ă  ces phrases et strummings, utilisĂ©s quant Ă  eux pour marquer le dĂ©but et la fin d’une « falseta » et pour signaler au chanteur (s’il s’agit d’une solea chantĂ©e) que la « falseta » est terminĂ©e et qu’il peut donc reprendre le chant.

Quand un guitariste joue dans la tonalitĂ© de Mi, on dit alors qu’il joue « por arriba » (littĂ©ralement « en haut ») alors que dans la tonalitĂ© de La phrygien, on dira alors qu’il joue « por medio » (« au milieu »). L’origine de ces deux expressions rĂ©side dans ce que les chanteurs et les guitaristes flamenco n’ont gĂ©nĂ©ralement pas de formation musicale acadĂ©mique : plutĂŽt que d’identifier la tonalitĂ© employĂ©e, on se rĂ©fĂšre alors Ă  la position des doigts du guitariste sur le manche. L’accord de Mi est formĂ© sur les cordes supĂ©rieures de la guitare et l’accord de La sur les cordes mĂ©dianes, de sorte qu’en regardant un guitariste jouer, on voit effectivement ses doigts en haut ou au milieu du manche.

Le jeu guitaristique de la soleĂĄ est extrĂȘmement riche en technique et en modulation rythmique. C’est ce qui en a fait un genre de choix parmi les concertistes de guitare solo. Parmi les nombreux guitaristes qui ont brillĂ© dans ce « palo » en solo, l’on retiendra, entre autres, les noms de RamĂłn Montoya, Sabicas, Paco de LucĂ­a, Gerardo Nuñez (en) et Rafael Riqueni.

Les principaux styles

Les « styles » de soleĂĄ (il serait prĂ©fĂ©rables de parler de « mĂ©lodies ») sont traditionnellement rĂ©pertoriĂ©s selon leur origine gĂ©ographique puis selon le nom du chanteur auxquelles ils sont attribuĂ©s. Ces faits ne doivent en aucun cas ĂȘtre pris pour des vĂ©ritĂ©s absolues. TrĂšs souvent, ces attributions reposent uniquement sur la tradition orale et la rĂ©putation des chanteurs ou encore de l’environnement flamenco, mais rarement sur des preuves. MĂȘme quand on sait avec certitude que tel ou tel chanteur a jouĂ© un rĂŽle important dans l’évolution de ces mĂ©lodies, on ne peut pas ĂȘtre certain qu’ils les ont crĂ©Ă©es. Peut-ĂȘtre les ont-ils seulement rendues cĂ©lĂšbres, ou tout au plus ont-ils contribuĂ© Ă  les dĂ©velopper.

Soleares de l’Alcalá

Bien que les plus rĂ©centes parmi les styles traditionnels, certaines soleĂĄs de l’AlcalĂĄ sont les plus chantĂ©es. Le chanteur le plus cĂ©lĂšbre dans cette zone gĂ©ographique, auquel on attribue diffĂ©rents styles, est Joaquin de La Paula (1875-1933). Son style de quatre vers, chantĂ© dans le registre grave et trĂšs modĂ©rĂ© est souvent utilisĂ© comme strophe introductive plutĂŽt que celles se basant sur un registre plus aigu.

Soleares de Triana

Triana est un quartier de Séville. Les styles de cette zone sont habituellement plus mélodiques et musicaux. Ils sont trÚs difficiles à classer, notamment à cause du grand nombre de styles et de variations. La plupart des attributions à un chanteur en particulier sont sujettes à caution.

  • « La Andonda » On sait trĂšs peu de choses sur cette chanteuse gitane. Quelques styles de soleĂĄ lui ont Ă©tĂ© attribuĂ©s mais il n’y a aucune preuve qu’ils aient quelque rapport avec elle.
  • Styles de Ramon el Ollero. On lui attribue la paternitĂ© de plusieurs styles.
  • Styles d’El Zurraque. El Zurraque est une zone de Triana oĂč les potiers avaient leurs Ă©choppes. Pour cette raison, ces styles sont souvent appelĂ©s « soleares alfareras » (soleares des potiers).
  • Soleares de CĂłrdoba. Elles sont censĂ©es dĂ©river des styles de RamĂłn El Ollero. Elles ont Ă©tĂ© introduites Ă  Cordoue par un chanteur appelĂ© Onofre et sont gĂ©nĂ©ralement connues sous le nom de « Soleares de Onofre ».

Soleares de CĂĄdiz

  • Par Enrique el Mellizo (1848-1906). Plusieurs styles ont Ă©tĂ© attribuĂ©s Ă  ce chanteur, un des plus influents dans l’évolution du chant flamenco par ses contributions dans diffĂ©rents « palos ».
  • D’autres styles courants comptent aussi ceux de Paquirri.

Soleares de Jerez

Les soleares de Jerez sont considĂ©rĂ©es comme Ă©tant essentiellement des variations d’autres styles locaux. Cependant, les soleĂĄs de Frijones (probablement apparues en 1846) sont de grande qualitĂ©.

Soleares de Lebrija

Les plus cĂ©lĂšbres soleĂĄs sont celles chantĂ©es par JuaniquĂ­, Ă  propos duquel on n’a que trĂšs peu d’informations fiables.

Soleares de Utrera

Tous les styles d’Utrera sont attribuĂ©s Ă  La Serneta (1837-1910), une chanteuse nĂ©e Ă  Jerez de la Frontera et qui s’installa ensuite Ă  Utrera dans sa jeunesse.

Sources

  • Álvarez Caballero, Ángel, El cante flamenco, Alianza Editorial, Madrid, 1998.
  • Blas Vega, JosĂ© et Rios Ruiz, Manuel, Diccionario EnciclopĂ©dico Ilustrado del Flamenco, Cinterco, 1988.
  • Ávarez Caballero, Ángel, La discografĂ­a ideal del flamenco, Planeta, Barcelona, 1995.
  • Martin Salazar, Jorge, Los cantes flamencos, DiputaciĂłn Provincial de Granada.

Références

  1. (es) « Soleares | Flamencopolis », sur www.flamencopolis.com (consulté le )
  2. https://www.universalis.fr/encyclopedie/solea/

Liens externes

  • (en) Guide pratique des genres du flamenco : la soleĂĄ
  • (en) Classification des styles de soleares. Avec de nombreux extraits audio.
  • (en) Extraits de falsetas de soleĂĄ. Avec portĂ©e, tablatures et fichiers audio.
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