Solange Doumic

Solange Patricia Artémise Marie René Doumic naît le 14 avril 1969 dans le 14^e arrondissement de Paris du mariage de Claude R. Doumic, administrateur de sociétés, et de Chantal Nérot, journaliste[1].

Elle est l'arrière-petite-fille de René Doumic (1860-1937), secrétaire perpétuel de l'Académie française et directeur de la Revue des Deux Mondes[1].

Le 20 janvier 2006, elle épouse Benoit Duchatelet, avec qui elle a trois enfants[1].

Après des études secondaires au Cours Desir puis au lycée Notre-Dame de Sion, Solange Doumic poursuit des études supérieures à l'université Panthéon-Assas où elle obtient un diplôme d'études approfondies (DEA) de droit privé général en 1992[2] ; elle obtient le certificat d'aptitude à la profession d'avocat en 1993 (CAPA)[1].

Elle participe à différents concours d'éloquence, et après avoir été deuxième à la Coupe Libersa remporte le prix Berryer en 1993[1] - [3]. Elle obtient le prix César Campinchi en 1994, les prix Bâtonnier Maurice Alléhaut, Albert Laval, Charles Lachaud et Jean-Louis Foy en 1995, le prix de la Fédération nationale des unions des jeunes avocats[1] en 1999.

De 1992 à 1994, elle est chargée de travaux dirigés à l'université Panthéon-Assas.

Avocate au barreau de Paris depuis 1994 (elle prête serment le 17 janvier 1994), élue première secrétaire de la Conférence du barreau de Paris pour toute l’année 1995. Elle devient ainsi la sixième femme Premier secrétaire (les précédentes étant Madame Catherine Paley-Vincent, promotion 1971, puis Madame Valérie Maintrieu-Frantz, promotion 1984).

En novembre 1995, elle prononce à la rentrée du barreau l'éloge de l’avocat Jean-Louis Tixier-Vignancour, discours salué par Jacques Toubon, alors Garde des Sceaux.

En 2000, elle fonde le cabinet Doumic[1]. En 2020, elle s'associe à l'avocate Alix de Saint Germain ; le cabinet couvre alors les contentieux en droit pénal, droit pénal des affaires, droit de la presse, droit social [4].

En 2020, en binôme avec le bâtonnier Frédéric Sicard, est élue en tête membre du Conseil de l'Ordre du barreau de Paris (mandat de trois ans, pour les années 2021 à 2023)[5].

En 2021, elle est membre de l’Instruction disciplinaire, membre de la Commission secret professionnel et siège à la CPMS. En 2022, elle devient Secrétaire de l’Instruction disciplinaire de l’Ordre des avocats du barreau de Paris avant de devenir pour l’année 2023 Secrétaire du Pôle relation avec les juridictions, Secrétaire du pôle Défense des libertés fondamentales et des droits humains, Secrétaire d’une formation de jugement en matière disciplinaire, déléguée aux perquisitions, déléguée au Contrôle des lieux de privation de liberté.

Depuis 2022, elle est Présidente de l’Institut de droit pénal du Barreau de Paris[6], et depuis 1998 Secrétaire Générale de l’Association des Secrétaires et Anciens secrétaires de la Conférence du Barreau de Paris[7].  

Elle est membre de l’Association des Avocats pénalistes, et de 1996 à 1999 a été membre de la Commission Permanente de l’UJA (Union des Jeunes Avocats) de Paris.