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Six-String Samurai

Six-String Samurai est un film post-apocalyptique américain, sorti en 1998.

Six-String Samurai

Titre original Six-String Samurai
Réalisation Lance Mungia (en)
Scénario Jeffrey Falcon (en)
Lance Mungia (en)
Acteurs principaux

Jeffrey Falcon (en),
Justin McGuire
Sociétés de production HSX Films, Overseas FilmGroup, Palm Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre action, arts martiaux, aventure, buddy movie, musical, road movie, science-fiction post-apocalyptique
Sortie 1998

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Partant d'une uchronie où l'URSS met fin à la guerre froide par divers bombardements nucléaires sur les États-Unis, la réduisant à l'état de désert où traînent encore quelques radiations. L'Armée rouge a pris le contrôle des ruines, et les quelques survivants survivent tant bien que mal. Lost Vegas est la dernière cité encore debout et est dirigé par Elvis, dernière autorité connue et King du rock 'n' roll. Mais voilà, la radio annonce qu'après des années de règne, le King est mort. Les guitaristes survivants convergent alors tous vers Lost Vegas pour prétendre à la couronne. Buddy (sosie de Buddy Holly), adulte asocial, s'engage lui aussi dans l'aventure, armé de sa caisse creuse et de son vieux katana. Il se fait accompagner par un enfant. Mais la traversée du désert est longue et la Mort pourchasse les éventuels successeurs du King pour instaurer le règne du heavy metal. Finalement, la Mort rattrape Buddy et le tue. L'enfant tue à son tour la Mort, il revête les vêtements de Buddy et continue le chemin vers Lost Vegas.

Fiche technique

Distribution
  • Jeffrey Falcon (en) : Buddy
  • Justin McGuire : l'enfant
  • Kim De Angelo : la mère
  • Stephane Gauger, David Shipp, Matt Miller, David Riddick, Donny Vox, Liu Boa : la Mort (voix : Lex Lang)
  • Clifford Hugo : Psycho
  • Oleg Bernov : Red Elvis
  • Igor Yuzov : Red Elvis
  • Zhenya Kolykhanov : Red Elvis
  • Avi Sills : Red Elvis
  • Dan Barton : Ward Cleaver
  • Lora Witty : Harriet Cleaver
  • Rheagan Wallace : Peggy Cleaver
  • Nathaniel Bresler : Rusty Cleaver

Autour du film

Analyse

Réalisé caméra au poing dans la Vallée de la Mort avec des pellicules récupérées gratuitement. Il relate des faits sociaux sans être engagé (la guerre froide), et fait référence à des domaines aussi divers que le rock 'n' roll des années 1950, les films de samouraï, le fantastique intégré sans explication (la Mort est un personnage à part entière) ou les secrets de la nation américaine (certains personnages du film en combinaison anti-radiation font référence à la Zone 51).

Références au monde de la musique

La bande originale du film est réalisée par Brian Tyler avec l'aide des Red Elvises, un groupe de rock russe qui tient son propre rôle dans le film et prend part au scénario. On retrouve également plusieurs « sosies » : le personnage de la Mort est librement inspiré de Slash (guitariste des Guns'n'Roses), dont le look est revisité façon morbide ; quant à Buddy, il est le sosie de Buddy Holly, pionnier du rock 'n' roll. La lutte entre le bien et le mal se voit transposé dans le monde musical à travers ces deux personnages œuvrant respectivement pour le règne du heavy metal et du rock 'n' roll.

Anecdotes
  • Le jeu vidéo "Fallout New Vegas", un RPG se déroulant dans un univers similaire à celui du film (désertique/post-apocalyptique se déroulant autour de Las Vegas) fait un clin d'œil à celui-ci via une récompense "New Vegas Samurai" [1]
  • Le tournage du film se déroula uniquement pendant les week-ends. Justin McGuire allait à l'école en semaine.
  • La séquence d'ouverture du film à l'image déformée est un hommage aux premières VHS dont les premières secondes étaient inévitablement troubles.
  • Les Red Elvises sont un vrai groupe, et l'instrument triangulaire dont joue l'un des musiciens est une balalaïka électrique.
  • Le soldat soviétique Tiger Claw qui apparaît à la fin du film est le frère de Jeffrey Falcon, Noel.

Récompenses

Présenté au festival Slamdance de 1998, le film reçut un accueil très chaleureux et gagna le prix de la meilleure réalisation et du meilleur film, et de nombreux magazines spécialisés dans le cinéma décalé et indépendant lui firent hommage. Néanmoins il ne fut à l'affiche que dans de rares salles américaines et perdit sa fragile notoriété en arrivant en France sous forme VHS, en restant connu d'un public restreint uniquement.

Notes et références
  1. « New Vegas Samurai » (consulté le )

Liens externes
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