Silvarouvres
Silvarouvres est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Silvarouvres | |||||
Sur une carte postale ancienne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Chaumont | ||||
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© de communes des Trois ForĂȘts | ||||
Maire Mandat |
GĂ©rard Klein (d) 2020-2026 |
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Code postal | 52120 | ||||
Code commune | 52474 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
34 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 1,8 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 03âČ 41âł nord, 4° 47âČ 11âł est | ||||
Superficie | 19,41 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de ChĂąteauvillain | ||||
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Marne
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Silvarouvres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (57 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (57 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (48,1 %), forĂȘts (43 %), prairies (8,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[7].
Toponymie
Deux auteurs estiment que le passage de sopino Ă silve provient d'une attraction du second terme
"silva" , au Moyen Age : un endroit plus ou moins densément boisé
le nom rappelle son origine forestiĂšre ou simplement un arbre en particulier, le chĂȘne jadis objet dâun culte ou dâune vĂ©nĂ©ration quelconque
Supinum Robur Sopinum Robur ,
Le Rouvre couché |
Bulletin de la Commission historique et archéologique Commission historique et archéologique de la Mayenne · 1914 |
877 Cerecius , sive Sopino Robore
Le domaine de Cerecius sous le Rouvre couché |
DiplĂŽme de Charles le Chauve Archives de l'Empire: Inventaires et documents 1866 |
1076 Silva rubraâ Roberatra | Chronicon Lingon, ad an 1076, AP acta SS Ibid |
1149 Silvanrroura | Charte dâHenri 1r seigneur de Bar-sur-Aube et La FertĂ© |
1179 Silvenrovra | Recueil des chartes de l'abbaye de Clairvaux au XII siĂšcle 2004 |
vers 1200 Silvainrovre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1200 Sivonrovra | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1200 Sivain Rovre
1201 Sivenrovara |
Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie: 1172-1361 |
1222 Suvinruere | Toponymie générale de la France Ernest NÚgre · 1990 |
1228 Syvanrovre | Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux .Louis Richard, Alain Catherinet · 2004 |
1232 et 1243 Suvinruere , Sirenrole | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1241 Syvanrovre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1243 Suvinruere | Toponymie générale de la France Ernest NÚgre · 1990 |
1245 Suvenrosa | Toponymie générale de la France Ernest NÚgre · 1990 |
1251 Syvanrouvre | Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux .Louis Richard, Alain Catherinet · 2004 |
1255 Sivanrovra | Recueil des historiens de la France: Pouillés Académie des inscriptions & belles-lettres (France) · 1904 |
1255 Sivonrovra | Pouillés de la province de Lyon Auguste Longnon · 1904 |
1261 Sivanovre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1274 â1275 Sinvanrolle | Collection de documents inĂ©dits sur l'histoire de France 1903 |
1275 Silve en Rouvre, | Histoire des ducs et des comtes de Champagne depuis le VIe siÚcle jusqu'à la fin du XIe Henri d' Arbois de Jubainville · 1860 |
1278 Silve en Rovre | Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie, 1172-1361. Les fiefs / publiés par Auguste Longnon,... 1901-1914 |
1296 Syvenrouvre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
XIVe s Syvanrouvra | Pouillés de la Province de Lyon - Volume 1 - 1904 |
1416 Sivanrouvra | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1540 Civenrouvre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1903 |
1603 Silvarouvre | Collection de documents inédits sur l'histoire de France 1914 |
1656 -1679 Silvaurouvre | Nouvel atlas, tres-exact et fort commode pour toutes sortes de personnes 1720 |
1700 Civarolles | Les Loix municipales et coutumes générales du bailliage de Chaumont-en-Bassigny Jean Gousset · 1722 |
1722 Civanrouvre | Les Loix municipales et coutumes générales du bailliage de Chaumont-en-Bassigny Jean Gousset · 1722 |
19e s Sylvarouvres | Bulletin des lois de la Republique Francaise
1844, entre autres |
Ă partir de 1875 environ 1886
Silvarouvres |
âLeâ DiocĂšse de Langres
histoire et statistique · Volume 3 |
Selon Ămile Jolibois, historien et archiviste français, aucune charte ne fait mention avant le XIIe siĂšcle du village qui nâa pris naissance que vers le milieu du XIe siĂšcle avec la fondation du prieurĂ© par la comte du Barsuraubois, Simon de Valois. Ce qui prouve que le territoire nâavait pas dâĂ©glise avant cette fondation, les corps des martyrs ayant Ă©tĂ© transportĂ© Ă Sexfontaines.
En 1875, lâAbbĂ© Charles Roussel, en son temps curĂ© dâOziĂšres et ancien missionnaire Ă©crit « Silvarouvres, dit aussi jadis Silvarolla, Silvarouvra, Silva Rubra, Supinum Robur, Sopinuim Robur Attraction du mot silvestre en ancien français ; le -s a Ă©tĂ© ajoutĂ© tardivement et n'a pas de sens. Du latin supinum- tournĂ© vers le haut, penchĂ©, renversĂ©-et robur chĂȘne rouvre- ; mots Ă mots, la ForĂȘt de ChĂȘnes Rouges , ressortait de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Champagne, Ă lâĂ©lection de Bar-sur-Aube, au bailliage de la prĂ©vĂŽtĂ© de Chaumont. La seigneurie, ancienne dĂ©pendance de la chĂątellenie de LafertĂ©, fut rĂ©unie dans la suite au duchĂ©-pairie de Chateauvillain. On ignore Ă quelle Ă©poque ce village prit naissance. Il paraĂźt certain que ce village nâexistait pas au VIIe, Ă lâĂ©poque oĂč, vers lâan 630, les saints FĂ©lix, Augebert, furent massacrĂ©s par dans la forĂȘt du mĂȘme lieu. Cette forĂȘt, rougie par leur sang paraĂźt avoir donnĂ© son nom au village. Ou selon une autre Ă©tymologie qui nâest pas moins naturelle, le mot de Silvarouvres vient de Silva Robur, mot Ă mot, Boisrouvre la forĂȘt de chĂȘnes ». Le rouvre, robur en latin, est en effet une espĂšce de chĂȘne noueux et fort.
Un auteur rĂ©cent, Henry dâArbois de Jubainville pense que le village existait dĂ©jĂ au IXe siĂšcle et quâun diplĂŽme de Charles le Chauve en lâan 877 le dĂ©signe en ces termes : « in pago Barinse, super fluvium Alba, id est villĂ quae vocatur Cerecius sive Sopino Robore - dans le pays Barrois, sous la forĂȘt de rouvre se trouve Ă proximitĂ© de lâAube un village âdans le sens de domaine - du nom de Cerecius ». Ainsi au IXe siĂšcle, Silvarouvres Ă©tait connu sous le vocable originel de Cerecius ; le vocable primitif reproduisait sans doute le gentilice romain de Ceretius ou Ceraecius. On remarquera par ailleurs dans le vocable de Cerecius la racine latine cerreus ou cerrus « chĂȘne » . Pour L Richard, le passage de cerecius Ă robore nâest du quâĂ une traduction ou plutĂŽt une prĂ©cision relative au site, le rouvre Ă©tant une variĂ©tĂ© de chĂȘne. Dans un dĂ©partement largement enforestĂ© comme lâa toujours Ă©tĂ© la Haute-Marne, câest une hypothĂšse qui nâa rien, en dĂ©finitive pour nous surprendre. Transmis sur plusieurs gĂ©nĂ©rations, pour lâabbĂ© Henry « le territoire Ă©tait aussi dotĂ© dâun nom vulgaire Sopino Robore, Ă lâablatif dĂ©clinable en latin ancien Ă savoir Supinum Robur. Robur, probablement parce que câĂ©tait une forteresse, Supinum certainement parce quâelle Ă©tait assise sur le penchant dâun coteau comme lâest encore aujourdâhui le village. Les alĂ©as de la langues feront plus tard de cette locution Cyvan-Rouvre, dont la premiĂšre lettre de Rouvre est quelques en majuscule, jamais celle de cyvan sans doute parce ce dernier mot est un adjectif. Quant aux modifications successive, il nây a pas lieu dâen chercher une explication , pas plus que le « s » qui a Ă©tĂ© rajouter tardivement ».
Pour se prĂ©munir des invasions normandes dans les derniĂšres dĂ©cennies du Xe siĂšcle ou les premiĂšres du XIe siĂšcle des mottes castrales s'Ă©levĂšrent un peu partout, un souvenir que lâon retrouve au sein du village Ă travers le toponyme de la Motte : rapide Ă construire selon un modĂšle transposable partout et sâinsĂ©rant dans un systĂšme de dĂ©fense du pays barrois. En lâan 889, les Normands pĂ©nĂ©trĂšrent en Champagne, ravageant Bar-sur-Aube, ruinant ses fortifications et mettant tout sur leur passage Ă feu et Ă sang[8] - [9] - [10].
Histoire
Découvertes archéologiques :
NĂ©olithique : Ă Silvarouvres, les NĂ©olithiques laisseront le souvenir de leur prĂ©sence « "des silex taillĂ©s dont de nombreux silex cachalonnĂ©s - usĂ©s- sont assez abondants sur ce territoire. On y a retrouvĂ© de nombreuses piĂšces dâindustrie nĂ©olithique : des racloirs, des grattoirs, des perçoirs, des poinçons, des haches, des pointes de flĂšches, des lames de tranchets et de ciseaux ainsi quâun certain nombre de dĂ©bris de poteries Ă craquelure bleuĂątres ou noires de factures gallo-romaines. A Valdan ancienne institutrice de Silvarouvres, campagnes de fouilles annĂ©es 20 ». Une industrie lithique rattachĂ©e jusque dans les annĂ©es 50 au Robenhausien (entre 3300 et 1800 av. J.-C.), oĂč seuls tranchets et ciseaux peuvent ĂȘtre rattachĂ©s au ChassĂ©en mĂ©ridionale implantĂ© dans le sud du dĂ©partement. Bulletin de la SociĂ©tĂ© d'archĂ©ologie de Haute Marne[11],
PrieurĂ© Saint FĂ©lix, Prioratus Sancti Felicis - PrieurĂ© Saint FĂ©lix DĂ©diĂ© Ă Sts FĂ©lix et Augebert, Sylva rubra Roboretra - La forĂȘt rouge Mont - Saint - Oyant , dans la forĂȘt de Silvarouvre . Un prieurĂ© de Saint - Claude y fut Ă©galement restaurĂ© par Simon de Valois qui le donna au prieurĂ© de Ste Germaine
AppelĂ©s par Simon de Valois, comte de Bar sur Aube, les moines bĂ©nĂ©dictins sâinstallĂšrent au sein du PrieurĂ© Saint FĂ©lix fondĂ© en lâan 1076 avec lâaccord de Reynard, 52e Ă©vĂȘque de Langres, en faveur du monastĂšre Saint-Oyend-de-Joux du Jura. Traditionnellement câest au jeune comte de Valois, que lâon attribue lâinitiative et le mĂ©rite de ce rayonnement, sa retraite dans le monastĂšre jurassien sâĂ©tant accompagnĂ©e de nombreuses de donations.
Acte fĂ©odal et religieux, le fondation du monastĂšre St FĂ©lix prĂ©cĂ©da dâun an lâentrĂ©e en religion de Simon de Valois. Et lâan 1076, Thibaud (2) avec lâagrĂ©ment dâAdĂšle son Ă©pouse , et Ă la demande de son beau frĂšre Simon, confirmera Ă lâabbaye par une charte non seulement les donations du comte de CrĂ©py mais aussi celles faites par les autres membres de la famille : « *Moi, comte Thibaud, accĂ©dant Ă la demande du comte Simon, je confirme au bien heureux Oyend de Joux, la perpĂ©tuelle et tranquille possession de tout ce que le comte Nocher, le comte Raoul, le comte Simon ou les autres personnes de la mĂȘme famille ont donnĂ© ou pourraient lui donner dans la terre de Bar sur Aube ; je me dĂ©siste de tout droit sur ces biens, ainsi que mon Ă©pouse et mes fils » .
(2) Histoire de l'abbaye et de la terre de Saint-Claude, Paul Benoit · 1890 [12] - [13] - [14]
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2005[18].
En 2020, la commune comptait 34 habitants[Note 2], en diminution de 15 % par rapport Ă 2014 (Haute-Marne : â4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- Charles François Roussel, Le DiocÚse de Langres histoire et statistique, vol. 2 (=https://www.google.fr/books/edition/La_dioc%C3%A8se_de_Langres/aRrCMwd0h0cC?hl=fr&gbpv=0 )
- Catholic Church. C.O., Officia propria, « Office de Saint Saturnin »
- Louis Richard et Alain Catherinet, Origine des noms de communes, de hameaux et autres lieux habités anciens et modernes de Haute-Marne, D. Guéniot,
- Melle Valdan, Notes sur les vestiges Gaulois et Gallo Romain, Melle Valdan ancienne institutrice au village, société d'archéologie et d'histoire de Chaumont,
- P Benßt, « Histoire de l'Abbaye et des terres de Saint Claude »
- P Benoit, « Histoire de l'abbaye et des terres de Saint Claude Volume 2 1982 »
- Sur les chemins de la perfection moines et chanoines dans le diocÚse de Besançon vers 1060-1220, Publications de l'Université de Saint-Etienne
- Annuaire des Mairies de Haute Marne (52), 152 p. (ISBN 978-2-35258-152-9, lire en ligne).
- « Jean-Christophe Lagarde et prÚs de 600 élus soutiennent Alain Juppé - UDI », sur UDI, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.