SerranĂa de La Lindosa
La serranĂa de La Lindosa est un massif de basses montagnes de l'Amazonie colombienne, situĂ© dans le dĂ©partement de Guaviare.
SerranĂa de La Lindosa | |
GĂ©ographie | |
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Altitude | 470 m |
Massif | Plateau des Guyanes |
Superficie | 120 km2 |
Administration | |
Pays | Colombie |
DĂ©partement | Guaviare |
Municipalité | San José del Guaviare |
GĂ©ographie
Situation, tpographie
La serranĂa de La Lindosa est un massif de basses montagnes situĂ©e dans le dĂ©partement de Guaviare, en Colombie, entre la rivière Guaviare et la rivière InĂrida, et entre l'Amazone et l'OrĂ©noque. Elle couvre une superficie d'environ 12 000 hectares, avec des altitudes comprises entre 225 et 470 m.
Climat
Un climat tropical humide règne dans la région. Les précipitations annuelles moyennes sont de 2 800 mm[1]. La température annuelle moyenne dans la région est de 24 °C.
Hydrographie
Les principaux cours d'eau présents dans ce massif sont : Caño La Lindosa, Agua Bonita, Caño Negro, Caño Yamú, La Maria, La Pizarra et Caño Dorado[1].
Histoire
Le site prĂ©historique de la serranĂa de La Lindosa est un site d'art rupestre prĂ©sentant des peintures rupestres datĂ©es d'environ 12 500 ans avant le prĂ©sent.
En 1948, l'explorateur français Alain Gheerbrant est probablement l'un des premiers scientifiques à découvrir cette « falaise d’un blanc éclatant », sur laquelle « des animaux, des hommes et des singes rouges se chevauchaient en un palimpseste de danses immobiles ». Il envoie en Europe les premières photographies de ces peintures rupestres[2]. Par la suite, il devint difficile d'accéder au site, la région de Guaviare étant devenue le fief des Forces armées révolutionnaires de Colombie, bien que quelques archéologues aient tenté d'y mener des études dans les années 1980-1990[2]. Il fallut attendre les négociations de paix entre la guérilla et le gouvernement colombien pour pouvoir y retourner[2].
Protection environnementale
En 1987, la réserve forestière nationale « La Lindosa - Angosturas II » a été constituée, dont les limites ont été précisées par la résolution 1239 du 5 juillet 2018 du ministère colombien de l’Environnement, et qui s'étend sur 28 224 hectares.
Depuis les accords de paix signés en 2016 et le départ des FARC, la déforestation s'est cependant fortement accrue en Amazonie colombienne, notamment dans le département de Guaviare avec 34 527 hectares disparus en 2018, ce qui était alors un record historique[3].
Références
- (es) Cárdenas LĂłpez, Dairon ; Nicolás Castaño Arboleda ; Mauricio Zubieta Vega ; Marcelo Jaramillo Echeverry, Flora de las formaciones rocosas de la serranĂa de La Lindosa, Bogotá, Instituto SINCHI, (ISBN 978-958-8317-39-7)
- Sarah Nabli, « En Colombie, la splendeur menacée de peintures rupestres », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Sarah Nabli, « En Colombie, la splendeur menacée de peintures rupestres », La Croix,‎ (lire en ligne)