Guaviare
Le Guaviare est l'un des 32 dĂ©partementsqui, avec Bogota, le district de la capitale, forme la Colombie. Sa capitale est San JosĂ© del Guaviare. Il est situĂ© dans la rĂ©gion amazonienne, bordĂ© au nord par le Meta, au nord-est par Vichada, Ă l'est par GuainĂa et au sud par VaupĂ©s et Caquetá.
| Guaviare | |
 Blason |
 Drapeau |
 Un tepui dans le parc naturel national es:Chiribiquete | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays |  Colombie
|
| Capitale | San José del Guaviare |
| Gouverneur | Heydeer Yovanny Palacio Salazar[1] (2020-) |
| DĂ©mographie | |
| Population | 56 758 hab.[2] (2005) |
| Densité | 1,1 hab./km2 |
| GĂ©ographie | |
| Coordonnées | 1° 59′ nord, 71° 56′ ouest |
| Superficie | 5 346 000 ha = 53 460 km2 |
| Divers | |
| Devise | Hoy busco libertad para ti |
| Localisation | |
| |
Il a été créée le 4 juillet 1991 par la nouvelle Constitution politique de la Colombie. Jusqu'à cette date, il s'agissait d'un territoire national ayant le statut de commissariat, qui avait été séparé de l'ancien commissariat de Vaupés le 23 décembre 1977. Toutes ses municipalités font partie des territoires de concentration du PDET.
Histoire
XIXe et XXe siècles
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La province de Popayán en 1810..svg.png.webp)
Le département de Boyacá en 1825..svg.png.webp)
Le Territoire National du Caquetá en 1855.
L'État souverain de Cauca en 1863..svg.png.webp)
Le Gran Vaupés en 1958.
Le département de Guaviare depuis 1963.
GĂ©ographie
GĂ©ographie physique
Le dĂ©partement de Guaviare est situĂ© au sud-est de la Colombie, dans la rĂ©gion amazonienne. Il est bordĂ© au sud par le dĂ©partement de Caquetá, au sud-est par celui de VaupĂ©s, Ă l'est par le dĂ©partement de GuainĂa, au nord-est par celui de Vichada et au nord et l'ouest par celui de Meta.
Le département de Guaviare ne possède pas de relief particulier. Il est constitué de vastes forêts baignées par de nombreux cours d'eau.
Le Guaviare a une importante hydrographie. Sa frontière nord suit le cours du rĂo Guaviare, sa frontière sud suit celui du rĂo ApaporĂs tandis que dans le centre du dĂ©partement se trouve la source du rĂo VaupĂ©s.
DĂ©coupage administratif
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Le département de Guaviare, peu peuplé, est divisé en quatre municipalités. Sa capitale est San José del Guaviare.
| Municipalité | Superficie (km2) | Population (2005) | Densité (hab./km2) |
|---|---|---|---|
| Calamar | 14 300 | 6 094 | 0,43 |
| El Retorno | 12 958 | 4 119 | 0,32 |
| Miraflores | 12 914 | 6 706 | 0,52 |
| San José del Guaviare | 16 654 | 39 839 | 2,39 |
DĂ©mographie
Population
La population totale en 2018 s'Ă©tablissait Ă 73'081 habitants [3].
Ethnographie
Selon le recensement de 2005, 4,3 % de la population du Guaviare se reconnait comme étant « indigène », c'est-à -dire descendant d'ethnies amérindiennes et 5,9 % se définit comme afro-colombienne[4].
Le peuple indigène des Nukak a subi la violence du conflit armé colombien et a été déplacé au fil du conflit depuis la fin du XXe siècle. Ils vivent dans des campements précaires à la périphérie de zones rurales et vivent de mendicité. Selon diverses ONG, de nombreux enfants et adolescents finissent entre les mains de réseaux proxénètes qui échangent faveurs sexuelles contre de la nourriture, et certains d'entre eux sont dépendants à la drogue. En outre, ils subissent un « phénomène croissant de viols de mineurs indigènes dans la région de Guaviare par des hommes blancs majoritairement plus âgés, dont certains sont des militaires », souligne une enquête du média Univision Noticias. Début 2023, 118 membres de l'armée colombienne et un membre de l'armée américaine font l'objet d'une enquête pour ces crimes[5].
Notes et références
- https://www.guaviare.gov.co/directorio-de-funcionarios/heydeer-yovanny-palacio-salazar
- (es) Censo General 2005 — Guaviare [PDF], DANE.
- (es) « Censo nacional de poblaciĂłn y vivienda 2018 », sur Departamento Administrativo Nacional de EstadĂstica, (consultĂ© le )
- (es) Censo General 2005 — La visibilidad estadĂstica de los grupos Ă©tnicos[PDF], p. 29-30 sur le site du DANE
- « Colombie : enquêtes sur des viols présumés d'enfants indigènes par des soldats, dont un américain », sur Le Figaro,