Sermages
Sermages est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sermages | |||||
L'église paroissiale. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Nièvre | ||||
Arrondissement | Château-Chinon (Ville) | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bazois Loire Morvan | ||||
Maire Mandat |
Dominique Strieska 2020-2026 |
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Code postal | 58290 | ||||
Code commune | 58277 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
191 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 8,7 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 01′ 29″ nord, 3° 50′ 40″ est | ||||
Altitude | Min. 233 m Max. 451 m |
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Superficie | 22,07 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Luzy | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nièvre
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Localisation
Sermages se situe dans le massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional.
Hydrographie
La rivière le Guignon.
Urbanisme
Typologie
Sermages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (62,5 %), forêts (27,6 %), terres arables (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), zones urbanisées (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune a été absorbée par Moulins-Engilbert entre 1793 et 1841, avant de retrouver son indépendance.
Politique et administration
Depuis la Révolution
- Maires nommés
- Maires élus
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2020, la commune comptait 191 habitants[Note 2], en diminution de 3,05 % par rapport à 2014 (Nièvre : −5,1 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église paroissiale Saint-Pierre[13].
- En 1981, elle est choisie pour figurer sur la célèbre affiche « La force tranquille » du candidat à l'élection présidentielle François Mitterrand[14] - [15].
- La cascade du Crot-de-l’Ours.
Jumelage
Sermages est jumelée avec la municipalité Mettendorf (Eifel) dans l'Eifel en Allemagne.
Personnalités liées à la commune
- Georges Mathé (1922-2010), né à Sermages, cancérologue.
- Il avait acquis la célébrité en 1959 en soignant six physiciens yougoslaves irradiés accidentellement dans une centrale nucléaire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Yves Ducroizet, Robert Pommery (illustrateur), Le canton de Fours , dans : La Camoisine, les Annales des Pays Nivernais, n°154, 2013, p.16
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « L'église sur la base Palissy », base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Derrière l'affiche "La force tranquille" », sur nouvelobs.com.
- Jean-Marie Pottier, « L'envers de la «force tranquille» de François Mitterrand », sur slate.fr, (consulté le ).