Saurier
Saurier est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saurier | |||||
Partie du bourg et pont médiéval. | |||||
HĂ©raldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Puy-de-DĂ´me | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat |
Philippe Dubost 2020-2026 |
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Code postal | 63320 | ||||
Code commune | 63409 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Population municipale |
269 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 32 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 32′ 20″ nord, 3° 02′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 529 m Max. 925 m |
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Superficie | 8,36 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Issoire (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
DĂ©partementales | Canton du Sancy | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Puy-de-DĂ´me
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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GĂ©ographie
Blotti au bord de la Couze Pavin, le village est dominé par l'imposante masse du pic volcanique du Brionnet, surmonté d'une petite chapelle, d'où se découvre un large panorama sur les reliefs environnants (chaîne des Puys, monts Dore, massif du Cézallier…)
Au bord de la Couze Pavin existe un réseau de sources salées accueillant une végétation halophyte.
Urbanisme
Typologie
Saurier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (57,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (49 %), forêts (28,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,4 %), prairies (8,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Incontournable village du Dauphiné d’Auvergne, l’histoire se lit au fil de ses ruelles étroites d’ancien village fortifié.
Pont médiéval, porte à mâchicoulis, maison du Louvetier, maison forte, église romane, autant de merveilles à découvrir hors des sentiers battus.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[10].
En 2020, la commune comptait 269 habitants[Note 3], en augmentation de 7,6 % par rapport Ă 2014 (Puy-de-DĂ´me : +2,74 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Sur le territoire de la commune, six édifices sont protégés au titre des monuments historiques :
- un ancien fort villageois du XVIe siècle, entièrement édifié en pierre volcanique ; ce fort rénové depuis 1995 est inscrit depuis 1989[13] ;
- une porte de ville subsistant des anciennes fortifications inscrite depuis 1926[14] ;
- un pont médiéval du XVe siècle qui enjambe la Couze Pavin et au milieu duquel se trouve un petit oratoire classé en 1907[15] ;
- la maison du Louvetier du début du XVIe siècle qui rappelle l'existence de cette institution de l'Ancien Régime, inscrite en 1989[16] ;
- l'église romane Sainte-Radegonde dont la nef, partie la plus ancienne, date du XIe siècle, inscrite en 1960[17] ;
- la chapelle Notre-Dame du Mont-Carmel du XVIIe siècle, restaurée en 1877[18], située au sommet du pic de Brionnet, inscrite en 1939[19].
- Château.
- Porte de ville.
- Pont médiéval.
- Maison du louvetier.
- Église.
- Chapelle.
Patrimoine naturel
Trois sites naturels sont protégés par le Conservatoire d'espaces naturels d'Auvergne[20], en particulier, les sources salées situées sur la rive gauche de la Couze Pavin, en amont du pont médiéval. Elles forment un réseau à l'origine de la présence de plantes halophytes, qu'on trouve d'ordinaire au bord de la mer. Ces plantes protégées se développent sur les croûtes de calcaire en de petites surfaces, en particulier Spergulaire marginée, Glaux maritime et Puccinelle à épis distants.
Personnalités liées à la commune
- La famille Bohier, alliée Duprat et Briçonnet. Saurier est un fief.
- Thomas Bohier, général des finances de Normandie, a acquis ce fief. Antoine, son fils, fut seigneur de Saurier et Saint-Cirgues. Rappel : Thomas Bohier, marié à Katherine Briçonnet, font construire le château de Chenonceau.
- Propriétaire du château, vers 1770, Léonard Bertin, juriste et ministre d'État sous Louis XVI.
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Issoire », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château », notice no PA00092492, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Porte de la ville », notice no PA00092407, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Pont du 15e siècle », notice no PA00092406, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Maison du Louvetier », notice no PA00092493, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église Sainte-Radegonde », notice no PA00092405, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Fiertés du village de Saurier, le pic de Brionnet et sa chapelle restent mystérieux. », sur La Montagne, (consulté le ).
- « Chapelle de Brionnet », notice no PA00092404, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Sites à découvrir », sur cen-auvergne.fr (consulté le ).