Accueil🇫🇷Chercher

Sainte-Pallaye

Sainte-Pallaye est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Sainte-Pallaye
Sainte-Pallaye
Sainte-Pallaye : rue de la Tuilerie vers 1920.
Blason de Sainte-Pallaye
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Yonne
Arrondissement Auxerre
Intercommunalité Communauté de communes Chablis, Villages et Terroirs
Maire
Mandat
Marc Valero
2020-2026
Code postal 89460
Code commune 89363
Démographie
Population
municipale
104 hab. (2020 en diminution de 13,33 % par rapport à 2014)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 39′ 00″ nord, 3° 40′ 16″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 211 m
Superficie 4,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auxerre
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Joux-la-Ville
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Pallaye
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Pallaye
Géolocalisation sur la carte : Yonne
Voir sur la carte topographique de l'Yonne
Sainte-Pallaye
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Voir sur la carte administrative de Bourgogne-Franche-Comté
Sainte-Pallaye

    Géographie

    Communes limitrophes

    Rose des vents Accolay Rose des vents
    Bazarnes N
    O Sainte-Pallaye E
    S
    Prégilbert

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Pallaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auxerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 104 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (51,7 %), terres arables (29 %), forêts (17,8 %), prairies (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le site semble être occupé dès la période des champs d'Urnes[8].

    Deux grosses villae sont connues, toutes deux dans la vallée de l'Yonne : Saint-Aignan (dans le nord de la commune), occupée de la fin de l'époque gauloise jusqu’au Moyen-Âge et dont le nom est un rappel de ce que cet endroit, disparu au XIIIe siècle, avait obtenu le statut de chef-lieu de paroisse ; et Champ Guot où un dépôt de monnaies a été enfoui en l'an 283[9].

    La commune est nommée en l'honneur d'une jeune fille qui accompagna le corps de saint Germain d'Auxerre lors de son rapatriement à Auxerre à la suite du décès de l'évêque au bord de l'Adriatique.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 2014 Jacques Delalande[10]
    2014 2020 Irmgard Esseiva
    2020 En cours Marc Valero

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2020, la commune comptait 104 habitants[Note 3], en diminution de 13,33 % par rapport à 2014 (Yonne : −2,24 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    262266278278264268268298289
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    283276286287270275261250239
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    214195192184188199166143150
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1441391191108997115122110
    2020 - - - - - - - -
    104--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château de Sainte-Pallaye fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1991[15].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Auxerre », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. (Bataille 1992, p. 22).
    9. (2008) Pierre Nouvel, « La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine : Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008 », Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no 84,‎ , p. 14-43 (lire en ligne, consulté le ), p. 10.
    10. Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 1er janvier 2014.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    15. Notice no PA00113971, base Mérimée, ministère français de la Culture.

    Annexe

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf. Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428 p. (ISBN 2-86253-124-3)

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.