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Sainte-Marie-d'Alvey

Sainte-Marie-d'Alvey est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Sainte-Marie-d'Alvey
Sainte-Marie-d'Alvey
Chapelle de l'Assomption.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Val Guiers
Maire
Mandat
Philippe Person
2020-2026
Code postal 73240
Code commune 73254
DĂ©mographie
Gentilé Arvezans
Population
municipale
123 hab. (2020 en augmentation de 2,5 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 47 hab./km2
Population
agglomération
220 118 hab. (2013)
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 35′ 39″ nord, 5° 43′ 17″ est
Altitude Min. 326 m
Max. 705 m
Superficie 2,61 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
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Sainte-Marie-d'Alvey
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Sainte-Marie-d'Alvey
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GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Sainte-Marie-d'Alvey

    GĂ©ographie

    La commune est adossée au versant ouest du mont Tournier et est séparée par un ravin du village voisin de Rochefort.

    Urbanisme

    Typologie

    Sainte-Marie-d'Alvey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ChambĂ©ry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (73,1 %), forêts (26,9 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    Le toponyme est composé du nom de Marie (mère de Jésus) et d'Alvey[7]. Les formes anciennes du nom de la commune sont : Ecclesia Beate Marie de Arviso (1100), Parrochia de S. Maria Dalver (1241), Ecclesia Sancte Maria (XVIIe siècle) et Ste Marie d'Arvel (1691)[8] - [9].

    Par ailleurs, en 1793, pendant la période d'occupation par les troupes révolutionnaires françaises, la commune est renommée les Fontaines[9] dans le cadre de la déchristianisation.

    Le toponyme Alvey peut provenir soit du nom d'homme Alvisus[8] ou encore d'une racine préhisorique alv ou arv, qui signifie élévation ou encore endroit raviné[9], et qui s'explique facilement par le relief montagnard du Bugey savoyard où se situe la commune. Au cours du XIXe siècle, le nom s'écrivait « comme il se prononçait, soit Sainte-Marie-d'Arvey »[9].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Sint Mari, selon la graphie de Conflans[10].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 en cours Gaston Arthaud-Berthet UMP Conseiller départemental du canton de Bugey savoyard (2015-en cours)
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Arvezans[9].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

    En 2020, la commune comptait 123 habitants[Note 3], en augmentation de 2,5 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    240190262300300323237262228
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    220245235222214223205212177
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    15114915212913913511910695
    1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 -
    94108130133134123116123-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Chapelle de l'Assomption, construite en 1868, est située sur un promontoire dominant le village. Elle a été construite à l'emplacement d'une église plus ancienne[9].

    Quelques vues de la commune

    • Mairie
      Mairie
    • Vue du site de l'Ă©glise.
      Vue du site de l'Ă©glise.
    • Presbytère et Chapelle de l'Assomption.
      Presbytère et Chapelle de l'Assomption.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 370-371. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), n° 28256..
    8. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 419..
    9. Histoire des communes savoyardes, 1982, p. 370.
    10. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 23
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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