Accueil🇫🇷Chercher

Rochefort (Savoie)

Rochefort est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Rochefort
Rochefort (Savoie)
Église de Rochefort au pied des falaises
du col du Banchet.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté de communes Val Guiers
Maire
Mandat
Yves Argoud
2020-2026
Code postal 73240
Code commune 73214
DĂ©mographie
Population
municipale
243 hab. (2020 en augmentation de 16,83 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 43 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 34′ 59″ nord, 5° 43′ 22″ est
Altitude Min. 298 m
Max. 700 m
Superficie 5,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chambéry
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bugey savoyard
Législatives Première circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Rochefort
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Rochefort
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
Voir sur la carte topographique de Savoie
Rochefort
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
Rochefort
Liens
Site web rochefort73.com

    Urbanisme

    Typologie

    Rochefort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de ChambĂ©ry, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,5 %), prairies (27,8 %), forêts (26,6 %), terres arables (11,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte en couleurs prĂ©sentant l'occupation des sols.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Photo aĂ©rienne en couleurs de la commune.
      Carte orthophotogrammétrique de la commune.

    Toponymie

    Le nom de Rochefort apparaît dans les documents médiévaux sous la forme Rochafort, au XIIe siècle[7]. Le toponyme est issu du mot francoprovençal rochi désignant une roche, un château fort, associé à l'adjectif féminin fort[7].

    En franco-provençal, le nom de la commune s'écrit Roshfô, selon la graphie de Conflans[8].

    Histoire

    La seigneurie est inféodée à Jean Grimaldi, baron de Beuil, après qu'il eut fomenté la dédition du comté de Nice à la maison de Savoie.

    Lieu de capture de Louis Mandrin, une ferme fortifiée (ou château), par les troupes des fermiers généraux français passés illégalement en Savoie.

    Au cours de la période d'occupation du duché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, à la suite du rattachement de 1792, les communes de Rochefort et de Sainte-Marie-d'Alvey appartenaient au canton de Saint-Genix, au sein du département du Mont-Blanc[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 mars 2014 Gilbert Cloppet PCF
    mars 2014 en cours Joëlle Rubaud sans étiquette
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Les habitants de la commune sont appelés les Rochefoliars[10].


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].

    En 2020, la commune comptait 243 habitants[Note 3], en augmentation de 16,83 % par rapport Ă  2014 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    361395412390510514449442412
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    389402422410405364364364314
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    280242223223190166152143148
    1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2020 -
    120152175199202196232243-
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee Ă  partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Logo

    Lieux et monuments

    • Belle Ă©glise avec deux superbes cadrans solaires, dont l'un comporte une Ă©nigme liĂ©e Ă  un Ă©vĂ©nement local. MaĂ®tre d’œuvre : J.-P. Blazin.
    • L'Ă©glise Saint-Blaise.
    • Le château de Rochefort, oĂą fut arrĂŞtĂ© Louis Mandrin en 1755.
    • L'Ă©glise Saint-Blaise.
      L'Ă©glise Saint-Blaise.
    • Falaises du col de la Crusille et du col du Banchet.
      Falaises du col de la Crusille et du col du Banchet.
    • Château de Rochefort.
      Château de Rochefort.

    Espaces naturels protégés

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et AndrĂ© Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : ChambĂ©ry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN 978-2-7171-0229-1), p. 356-361. ([PDF] lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chambéry », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. Ernest Nègre, Toponymie gĂ©nĂ©rale de la France : Ă©tymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations prĂ©celtiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne), n° 1618..
    8. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 22
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
      .
    9. Jules-Joseph Vernier, Étude historique et géographique sur la Savoie, Paris, Le Livre d'Histoire - Res Universis, (réimpr. 1993) (1re éd. 1896), 137 p. (ISBN 978-2-7428-0039-1 et 2-7428-0039-5, ISSN 0993-7129), p. 96-99.
    10. « Rochefort », Accueil > Ressources > Communes, sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
    11. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    12. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    14. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.