Sainte-Cécile (Saône-et-Loire)
Sainte-Cécile est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Sainte-Cécile | |||||
L'église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Mâcon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Clunisois | ||||
Maire Mandat |
Philippe Bordet 2020-2026 |
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Code postal | 71250 | ||||
Code commune | 71397 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
281 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 39 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 23′ 22″ nord, 4° 37′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 249 m Max. 544 m |
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Superficie | 7,26 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Mâcon (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Cluny | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Urbanisme
Typologie
Sainte-Cécile est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (11,5 %), mines, décharges et chantiers (3,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
1793 : Sainte-Cécile, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Pont-sur-Grosne[8].
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2020, la commune comptait 281 habitants[Note 3], en diminution de 2,77 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
- L'église romane de Sainte-Cécile, placée sous le vocable de la sainte patronne des musiciens, qui se compose d’une nef unique, d’une travée étroite et d’une abside semi-circulaire plus large, percée de deux fenêtres. Elle est ornée dans son chœur de plusieurs éléments de mobilier créés par Michel Bouillot de 1976 à 1978, notamment un autel et un triptyque commandés par l'abbé Marcel Denis (1925-2009)[13], évoquant la vie quotidienne (ayant pour thèmes le travail et l'éducation des enfants)[14] ainsi que deux tableaux (l'un dit « des Musiciens » et l'autre montrant une scène de moissons)[15] et deux vitraux dessinés par l'artiste et réalisés par le maître verrier Raymond Picard de Chapaize (moine bénédictin en prière et musicien jouant de la guitare).
- Triptyque dans le chœur de l'église, œuvre de Michel Bouillot.
- Paysage avec chevaux.
- Paysage avec ânes.
Personnalités liées à la commune
- Frédéric Chaudat, artisan d'art qui eut son atelier (Atelier du Signe) à Sainte-Cécile[16].
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Curé du lieu, dans le cadre de la restauration intérieure de l'édifice. Source : Marie-Aude Poisson, « Michel Bouillot, l'Émerveilleur. Images Sacrées. », Éditions Doyen, Chevagny-sur-Guye, 2021 (ISBN 978-2905990-29-7).
- LAFARGE Frédéric, « 2007-2017: Il y a dix ans, Michel Bouillot nous quittait », article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 188 de décembre 2016, pages 20 à 23.
- « Sur les pas de Michel Bouillot : six circuits à découvrir en Bourgogne-du-Sud », livret édité par la Fédération des associations partenaires du pays d'art et d'histoire « Entre Cluny et Tournus » (FAPPAH), juin 2018 (ISBN 978-2-9556826-1-6).
- « [Artisan] que caractérise une faïence dépouillée, aux contours raffinés, une recherche spatiale dans les mobiles céramiques. » Source : Groupe des artisans de la Grosne, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 17 (mars 1973), pp. 12-13.