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Saint-Pierre-de-Varennes

Saint-Pierre-de-Varennes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Pierre-de-Varennes
Saint-Pierre-de-Varennes
L'étang de Brandon.
Blason de Saint-Pierre-de-Varennes
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Autun
Intercommunalité Communauté urbaine Le Creusot Montceau-lès-Mines
Maire
Mandat
Gérard Durand
2020-2026
Code postal 71670
Code commune 71468
Démographie
Gentilé varennoises et varennois
Population
municipale
848 hab. (2020 en augmentation de 1,31 % par rapport à 2014)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 32″ nord, 4° 29′ 58″ est
Altitude Min. 285 m
Max. 490 m
Superficie 23,08 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Le Creusot
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Creusot-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Pierre-de-Varennes
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Saint-Pierre-de-Varennes
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Saint-Pierre-de-Varennes
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Saint-Pierre-de-Varennes
Liens
Site web stpierredevarennes.fr

    Géographie

    Saint-Pierre-de-Varennes est un village agricole situé entre Morvan et Charolais. Le Creusot est à 10 km. L'étang de Brandon, réserve d'eau potable, est situé sur la commune ; il a une superficie de 48 ha. Le hameau des Charbottins, au bout de l'étang, serait le plus ancien de la commune. Le volcan de Drevin domine le hameau du même nom. La croix de Jérusalem surplombe les hameaux des Couchets et du Haut des Chégnots.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Pierre-de-Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Creusot, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,1 %), forêts (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (9,4 %), terres arables (7,6 %), zones urbanisées (1,8 %), eaux continentales[Note 3] (1,7 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mars 2008 Jacques de Massin
    mars 2008 en cours Dominique Ravault
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].

    En 2020, la commune comptait 848 habitants[Note 4], en augmentation de 1,31 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    705706777774816886924946897
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    855844853860890968976935874
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    843837816714673588584548571
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    565532502636830830829829840
    2018 2020 - - - - - - -
    850848-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culte

    Saint-Pierre-de-Varennes relève de la nouvelle paroisse Saint-François d’Assise (formée des anciennes paroisses de l’Épiphanie et de Saint-Joseph ouvrier), qui compte quinze clochers et a son siège au Creusot.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le château de Brandon, construction bâtie en hauteur, à côté de l'étang du même nom (qui dessert la commune en eau potable), et qui eut pour seigneurs au Moyen Âge des membres de la famille d'Essertennes puis de la maison de Lugny. Monsieur de Masin en est l'actuel propriétaire.
    • L'église Saint-Pierre, au clocher coiffé en bâtière[12], qui témoigne de la période romane (clocher, portail principal) et de l'époque gothique (porche de la façade, porte latérale, chapelle des seigneurs de Brandon). Retable restauré en 1991 (orné, dans sa niche centrale, d'une statue du XVe-XVIe siècle représentant saint Pierre en pape, assis).
    • Dans le cimetière, le plus ancien monument commémoratif de la guerre franco-prussienne de 1870-71 visible en Saône-et-Loire, consistant en une colonne brisée, monument datant de 1872[13].
    • Le « volcan de Drevin », monticule culminant à l'altitude de 494 mètres réputé témoigner d'une ancienne activité volcanique[14].
    • Le barrage de Brandon. En 1957, l'étang de Brandon fut dissocié du patrimoine de la vieille seigneurie dont il dépendait depuis l'origine (déjà cité en 1256, il fut agrandi par les nobles de la famille de Lugny à la fin du XVe siècle). Le Syndicat intercommunal des eaux de Brandon, créé en 1957, en fit une réserve d'eau potable. Une première étape consista à mettre en service une station de traitement (qui fut l'une des premières de France à utiliser l'ozone). Fin 1961, la digue de retenue, longue de 200 mètres, fut achevée, donnant naissance à une étendue d'eau de 43 hectares d'une capacité utile d'environ 1 200 000 mètres cubes.
    • Un Agor-espace permet de pratiquer de multiples sports tels que le football ou le basketball. L'association COV permet à ses membres de pratiquer le tennis, la musculation et d'autres activités encadrées.

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Parti, au premier bandé d'or et d'azur à la bordure de gueules, au second d'azur à la clef d'or à la bordure cousue de gueules.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Alain Dessertenne, Aux confins du "pays des vignes" et des plateaux autunois : Saint-Pierre-de-Varennes, revue « Images de Saône-et-Loire » no 65 (printemps 1986), p. 17-20.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Creusot », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    12. « Clochers en bâtière », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 132 de décembre 2002 (pages 2 à 5).
    13. « Présences de 1870 », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 162 de juin 2010 (pages 17 à 20).
    14. « Le "Vésuve creusotin" », article de Lucien Taupenot paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 142 de juin 2005 (pages 2 à 4).
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