Saint-Émiland
Saint-Émiland est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Saint-Émiland | |||||
Le château d'Épiry. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Autun | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Autunois Morvan | ||||
Maire Mandat |
Francky Sabot 2020-2026 |
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Code postal | 71490 | ||||
Code commune | 71409 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
312 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 54′ 18″ nord, 4° 29′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 393 m Max. 548 m |
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Superficie | 23,9 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Autun (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Autun-2 | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
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Géographie
Communes limitrophes
Auxy | Tintry | |||
Antully | N | Saint-Martin-de-Commune Couches | ||
O Saint-Émiland E | ||||
S | ||||
Saint-Firmin | Saint-Pierre-de-Varennes |
Urbanisme
Typologie
Saint-Émiland est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Autun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 42 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (47,7 %), forêts (44,5 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), eaux continentales[Note 3] (2,1 %), terres arables (1,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le village, dénommé Saint-Émiland depuis le XVIe siècle, doit son nom à Émilien, ou Émiland, évêque de Nantes mort en 725 près d'Autun en luttant contre les Sarrasins. Selon la légende, une fontaine jaillit à l'endroit où il fut tué. Le village s'appelait, antérieurement, Saint-Jean-de-Luze.
Les prénoms Émiland et Émilande restent fréquents[8] dans la région jusqu'au XIXe siècle.
Histoire
Roger de Bussy-Rabutin naît au château d'Épiry en 1618.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2020, la commune comptait 312 habitants[Note 4], en diminution de 8,77 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Château d'Épiry, maison forte du XVe siècle, remaniée au XVIe siècle et au XVIIIe siècle ; chapelle du château.
- Église du XVe siècle : reliquaire de saint Émilien, oratoire gothique du cimetière, trois cloches dont deux figurant parmi les plus anciennes du diocèse d'Autun (fondues au XVIe siècle[13]).
- Fontaine guérisseuse de Saint-Émiland.
- Étang de Saint-Émiland.
- La pierre dite « Guenachère »[14]. La légende lui attribue le nom de « Buffet de Saint-Milan », car les traces de taille, visibles sur les deux faces, évoquent les miches de pain qui seraient tombées du ciel pour nourrir les combattants chrétiens (en réalité, il s’agit manifestement de tentatives d’extraction de meules, dont l’une inachevée, sur un bloc de grès dont l’aspect abrasif se prêtait bien à cet usage).
- Lac de retenue de Pont-du-Roi.
- Carrières.
- Ossements préhistoriques.
- Fragments de mosaïque.
- Stèle funéraire et sarcophages antiques, au cimetière.
- Lavoirs d'Echarvy et du Pont-d'Argent, restaurés en 2005[15].
Personnalités liées à la commune
- Roger de Bussy-Rabutin, comte de Bussy, dit Bussy-Rabutin (Roger de Bussy-Rabutin), né au château d'Épiry, commune de Saint-Emiland, le et mort à Autun le , est un écrivain français, célèbre par son esprit et sa causticité.
- Charles Ozanon (1835-1909), botaniste de renommée internationale à qui l'on doit un herbier particulièrement riche qui a été légué à la Société d'histoire naturelle d'Autun et ses travaux sur la greffe de la vigne qui eurent une importance considérable dans le renouveau du vignoble bourguignon après la crise du phylloxéra[16].
Pour approfondir
Bibliographie
- Anatole de Charnasse, « Vous avez dit Saint-Émiland ? », Images de Saône-et-Loire, no 195,‎ , p. 5-9.
- Alain Dessertenne, Françoise Geoffray, Claus-Peter Haverkamp, Saint-Émiland et ses trésors, revue « Images de Saône-et-Loire », n° 196, , pp. 18–21.
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Saint-Émiland sur le site de l'Institut géographique national
- la biographie de Charles Ozanon : http://saintemiland.over-blog.com/page-5701721.html
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Autun », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Prénom Émiland sur Geneanet
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- En 1550 et 1596. Source : page consacrée aux cloches de l'église de Saint-Émiland mise en ligne sur Le blog de l'abbé Tof tenu par le père Christophe Lagrange, prêtre du diocèse d'Autun et membre de la Société française de campanologie (page consultable à l'adresse : http://www.cloches71.com/2017/03/saint-emiland.html).
- Pierre qui, avec le cèdre de La Chaux (Cuisery), le « Vieux Tilleul » de Sagy, la roche de Solutré et la roche dénommée « La Pierre-Qui-Croule » visible à Uchon, est le site ayant été le plus anciennement classé du département de Saône-et-Loire (par arrêté de classement du ). Source : « La protection des sites en Saône-et-Loire », article de Bernard Gourguechon (inspecteur régional des sites à la DRAE de Bourgogne) paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 50 (été 1982), pages 17 à 20.
- « Lavoirs à Saint-Émiland », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 181 de décembre 2014, page 23.
- « Charles Ozanon (1835-1909) à Saint-Émiland : de la fascination botanique à la renaissance du vignoble », article d'Alain Dessertenne paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 5 à 7.