Saint-PĂ©ver
Saint-PĂ©ver [sÉÌpevÉÊ], est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne.
Saint-PĂ©ver | |||||
Bourg de Saint-PĂ©ver. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | CĂŽtes-d'Armor | ||||
Arrondissement | Guingamp | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Leff Armor Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean Jourden 2020-2026 |
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Code postal | 22720 | ||||
Code commune | 22322 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pévérois, Pévéroise | ||||
Population municipale |
383 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 29 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 28âČ 55âł nord, 3° 06âČ 02âł ouest | ||||
Altitude | 200 m Min. 89 m Max. 204 m |
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Superficie | 13,13 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Plélo | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : CĂŽtes-d'Armor
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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Ses habitants sont les Pévérois.
Petite commune de 328 habitants, Saint-Péver se perche à flanc de coteau, à 10 kilomÚtres de Guingamp, sur un trÚs vieux chemin parallÚle au Trieux. Saint-Péver est une commune de Leff Armor Communauté et fait partie de la région historique du Trégor.
GĂ©ographie
Situation
Saint-Péver est une petite commune des CÎtes-d'Armor située à une dizaine de kilomÚtres de Guingamp, ville la plus proche. Sa superficie est d'environ 13 km2. Le village de Saint-Péver est situé sur l'axe Guingamp-Pontivy (D 767) qui traverse une partie de la Bretagne du Nord vers le Sud. De plus, Saint-Péver est située non loin de la route nationale 12, et le trajet jusqu'à la préfecture Saint-Brieuc est de 35 km[1].
Le Trieux, fleuve cĂŽtier de 71 km, passe Ă Saint-PĂ©ver.
Altitudes
La commune de Saint-Péver est située à une altitude moyenne de 200 mÚtres, ce qui est assez élevé pour la région. L'altitude du centre-bourg est exactement de 139,5 mÚtres (au pied de l'église). Le point culminant de la commune s'établit à 204 mÚtres. Ce point se situe au milieu du triangle formé par les lieux-dits du Rest, Lan Ven et Castel Pic. Le point le moins élevé de la localité est situé sur la Route de Corlay, dans la vallée du Trieux, juste à l'entrée de la commune prÚs du Moulin de Kerauffret (ce dernier étant situé dans la commune de Ploumagoar) et son altitude est de 89 mÚtres.
Communes limitrophes
Saint-Péver est bordée des cinq communes suivantes : Lanrodec, Plésidy, Ploumagoar, Saint-Adrien, Saint-Fiacre.
Ploumagoar | ||||
Saint-Adrien | N | Lanrodec | ||
O Saint-PĂ©ver E | ||||
S | ||||
Plésidy | Saint-Fiacre |
Le paragraphe suivant décrit les limites entre Saint-Péver et les localités voisines :
- Saint-Péver / Saint-Adrien (longueur : 2 000 m) : délimitation par le Trieux entre le Moulin de Kerauffret (en Ploumagoar) et Pont-Locminé.
- Saint-Péver / Plésidy (longueur : 4 000 m) : délimitation par le Trieux entre Pont-Locminé et le Moulin de Toulborzou.
- Saint-Péver / Saint-Fiacre (longueur : 3 000 m) : délimitation par un affluent du Trieux qui débouche au niveau du Moulin de Toulborzou.
- Saint-Péver / Ploumagoar (longueur : 2 600 m) : délimitation terrestre qui commence au Moulin de Kerauffret, se poursuit au lieu-dit de Pont Coz Tang et continue jusqu'à Kersperz (ce dernier lieu-dit étant en Ploumagoar).
- Saint-Péver / Lanrodec (longueur : 6 300 m) : cette délimitation passe par le Bois d'Avaugour puis par le Bois-Meur. Elle débute aux environs de Kersperz (en Ploumagoar), continue vers Run an Botern (en Lanrodec), vers le Chùteau d'Avaugour (en Saint-Péver) et traverse la D 24 pour arriver aux alentours de Kervery (en Saint-Péver).
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[8] et qui se trouve Ă 12 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 130,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă 19 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă 11,2 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Saint-Péver est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă celle de 1990 (58,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,7 %), forĂȘts (39,7 %), terres arables (11,8 %), prairies (5,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
Toponymie
Attestée sous la forme Saint Bezver en 1444.
A été assimilé à l'échanson Bediver, un des Chevaliers de la Table ronde, connu en gallois comme Bedwyr.
Le nom en breton de la commune est Sant-Pever.
Histoire
Le Moyen Ăge
Sous l'Ancien RĂ©gime, Saint-PĂ©ver Ă©tait une trĂšve de la paroisse de Saint-Fiacre, succursale de celle de PlĂ©sidy. Saint-PĂ©ver appartenait Ă l'Ă©vĂȘchĂ© de TrĂ©guier et au comtĂ© du GoĂ«lo. Le chĂąteau d'Avaugour se dressait sur un Ă©peron dominant le cours du Trieux Ă l'extrĂ©mitĂ© occidentale de l'actuelle commune de Saint-PĂ©ver.
La RĂ©volution
Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Péver-la-Lande.
Les guerres du XXe siĂšcle
Le monument aux morts porte les noms des 50 soldats morts pour la Patrie[22] :
- 44 sont morts durant la PremiĂšre Guerre mondiale ;
- 1 est mort durant la Seconde Guerre mondiale ;
- 3 sont morts durant la guerre d'Indochine ;
- 1 est mort hors conflit ;
- 1 est mort dans un cadre non déterminé.
Politique et administration
Liste des maires
Le tableau ci-dessous présente la liste chronologique des maires de Saint-Péver depuis 1800 :
Compte tenu de la population, le Conseil Municipal de Saint-Péver est composé de 11 membres.
Composition des conseils municipaux successifs (depuis 1989) :
NB : (D) : a donné sa démission
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[25].
En 2020, la commune comptait 383 habitants[Note 7], en diminution de 8,81 % par rapport à 2014 (CÎtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 722 habitants.
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă 30 ans s'Ă©lĂšve Ă 32,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (30,7 %). Ă l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă 60 ans est de 23,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,9 % au niveau dĂ©partemental.
En 2018, la commune comptait 202 hommes pour 187 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,3 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Lieux et monuments
La chapelle de Restudo
La chapelle de Restudo fut probablement construite par les Chevaliers de l'ordre de Saint-Jean qui y avaient une commanderie. La tradition rapporte que Charles de Blois donna du bois pour sa rĂ©Ă©dification[30]. LâĂ©difice, en granite, date de la fin du XIVe siĂšcle et est classĂ© monument historique depuis 1954. Son plan initial, en forme de croix latine, fut modifiĂ© en 1920 par la suppression de lâaile Nord, en mauvais Ă©tat et jugĂ©e dangereuse. On dit que les pierres furent rĂ©cupĂ©rĂ©es pour lâĂ©dification dâune maison. DâaprĂšs les arcades subsistant, on peut penser que cette aile Nord Ă©tait lĂ©gĂšrement antĂ©rieure Ă lâaile Sud.
à l'intérieur de la chapelle, on peut trouver plusieurs statues anciennes comme celle de Saint Eutrope, tenant ses intestins dans ses mains et qui était invoqué pour guérir les enfants de la colique. La fontaine située prÚs de la chapelle était d'ailleurs réputée pour guérir les maux de ventre.
L'attrait principal de la chapelle, Ă la nef inclinĂ©e, rĂ©side dans ses fresques ocre brunes des XIVe et XVe siĂšcles, par la suite recouvertes, avant dâĂȘtre restaurĂ©es en 1953. On peut y contempler sur un mur diaphragme :
- au sommet : le couronnement de la Vierge, entourée d'anges musiciens ;
- au-dessous, Ă gauche : la CĂšne, avec le Christ donnant la communion aux ApĂŽtres, dont Judas tenant un poisson. Une servante apporte pain et eau ; sa collĂšgue lâĂ©pie par une petite fenĂȘtre ;
- à droite : le Christ prie à Gethsémani, alors que les apÎtres dorment.
Sur l'autre face de lâarc diaphragme, subsistent des femmes, des pages, des papes, des Ă©vĂȘques et des chevaliers en costumes du XIVe. Certains sont dĂ©capitĂ©s. Au-delĂ de leur fonction ornementale, ces fresques remplissent, Ă lâorigine, un rĂŽle de formation religieuse pour les paysans alors illettrĂ©s.
On remarque Ă©galement la prĂ©sence de fers Ă cheval suspendus en ex-voto. Ils marquent le culte de Saint Ăloi, patron des forgerons et des chevaux. D'ailleurs, chaque annĂ©e depuis 1888 est cĂ©lĂ©brĂ© le pardon de Restudo Ă la fin du mois de juin. On peut alors assister Ă la traditionnelle baignade des chevaux dans le petit Ă©tang qui jouxte la chapelle.
La chapelle de Restudo a récemment bénéficié de travaux de restauration. à noter que les clefs de la chapelle sont disponibles à la Mairie.
- Calvaire et flanc sud.
- Le chevet et la costale nord.
La chapelle d'Avaugour
ClassĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du [31]. Construite entre 1454 et 1504, c'est l'ancienne chapelle du chĂąteau d'Avaugour[32].
- Le chevet et la costale nord.
- Le flanc sud.
- La porte méridionale ornée d'une sagittation de saint Sébastien.
- La porte occidentale.
L'Ă©glise Saint-Pierre
L'Ă©glise est sous lâinvocation de saint Pierre. C'est une construction nĂ©o-gothique en forme de croix latine, construite entre 1861 et 1865 sur les plans d'Alphonse GuĂ©pin. Il sâagit dâun Ă©difice relativement petit par rapport aux constructions semblables faites Ă la mĂȘme Ă©poque, avec une nef trĂšs Ă©troite et sans bas-cĂŽtĂ©s. Câest un Ă©difice sans grand caractĂšre architectural surmontĂ© dâun tout petit campanile abritant trois cloches.
Le bùtiment contient un mobilier peu intéressant de la fin du XIXe siÚcle.
On peut tout de mĂȘme admirer cinq tableaux d'albĂątre dĂ©placĂ©s depuis la chapelle dâAvaugour. Ces panneaux, dâorigine anglaise, sont encastrĂ©s dans le retable du maĂźtre-autel. Le panneau central reprĂ©sente une pitiĂ© du pĂšre et les quatre autres, l'Annonciation, l'adoration des mages, l'Assomption et le couronnement de la Vierge.
L'Ă©glise abrite Ă©galement quelques statues anciennes de bois polychrome dont une Vierge Ă lâenfant datant probablement du XVIe siĂšcle dĂ©diĂ©e Ă Notre-Dame du DanouĂ«t. Cette statue proviendrait dâune chapelle du mĂȘme nom, localisĂ©e au DanouĂ«t mais dĂ©truite. Les autres statues reprĂ©sentent notamment saint Anne Ăducatrice et saint PĂ©ver.
On peut Ă©galement observer une magnifique banniĂšre de procession du XVIe siĂšcle. Les orfrois brodĂ©s de cette banniĂšre reprĂ©sentent des personnages nimbĂ©s que lâusure du temps empĂȘche parfois dâidentifier. Vingt-sept scĂšnes sont figurĂ©es. On peut reconnaĂźtre les douze apĂŽtres, la Vierge et des saints, qui portent chacun un livre et lâinstrument de leur martyre.
Jusqu'aux années 1970 était célébré dans l'église Saint-Pierre un pardon en l'honneur de saint Maurice.
Les croix
Il existe quatre croix dans la commune de Saint-PĂ©ver.
- La croix d'Avaugour, croix mérovingienne située en bordure de la vieille route Saint-Péver / Guingamp. à droite de la croix on trouve un bénitier ancien en granite monolithe de section rectangulaire et percé de quatre rigoles sur chaque face.
- La croix de Restudo, datant de 1819.
- La croix de Pont-Clet, du XIXe siĂšcle.
- Le calvaire situé en plein bourg, prÚs du monument aux morts et qui donne son nom à la Rue du Calvaire.
La forĂȘt dĂ©partementale d'Avaugour Bois-Meur
Durant l'annĂ©e 2005, le Conseil gĂ©nĂ©ral des CĂŽtes-d'Armor a acquis la forĂȘt d'Avaugour et le bois Meur, un ensemble de plus de 1 000 hectares s'Ă©talant sur les communes de Saint-PĂ©ver, Saint-Fiacre, Boqueho et Lanrodec. Les objectifs du Conseil gĂ©nĂ©ral sont « d'offrir au grand public une forĂȘt exemplaire, tant en matiĂšre de gestion sylvicole que de protection de l'environnement ». La forĂȘt dĂ©partementale d'Avaugour Bois-Meur est ouverte au public qui peut dĂ©couvrir sa faune et sa flore typique du pays de l'Argoat sur huit chemins balisĂ©s (de 1,3 km Ă 27 km) pour la randonnĂ©e pĂ©destre, le VTT ou le cheval. Pour cela, il est prĂ©fĂ©rable de se rendre au point accueil-info situĂ© entre les deux massifs oĂč le promeneur pourra se procurer une carte du massif Ă©ditĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral et trouver le point de dĂ©part de tous les sentiers balisĂ©s. Ce point accueil-info est dotĂ© de tables de pique-nique, de toilettes sĂšches ainsi que d'un abri qui peut se rĂ©vĂ©ler utile en cas de pluie.
Pour se rendre au point accueil-info, à partir du bourg, il faut prendre direction Plouagat puis suivre la signalisation mise en place par le Conseil général.
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- GĂ©oportail - IGN
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Kerpert - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Péver et Kerpert », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Kerpert - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Péver et Trémuson », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Saint-Brieuc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale-dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « MémorialGenWeb Relevé », sur www.memorialgenweb.org (consulté le ).
- Deux siÚcles d'élections dans les cantons de Chùtelaudrin et de Plouagat - François L'Hostis
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-PĂ©ver (22322) », (consultĂ© le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor (22) », (consultĂ© le ).
- Philippe Bonnet et Jean-Jacques Rioult, Bretagne : dictionnaire guide du patrimoine., Ăditions du patrimoine, Paris, 2002, 531 p. (ISBN 2-85822-728-4), p. 453.
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- http://www.petit-patrimoine.com/fiche-petit-patrimoine.php?id_pp=22322_1