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Saint-PĂ©ver

Saint-PĂ©ver [sɛ̃pevɛʁ], est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des CĂŽtes-d'Armor, en rĂ©gion Bretagne.

Saint-PĂ©ver
Saint-PĂ©ver
Bourg de Saint-PĂ©ver.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement CĂŽtes-d'Armor
Arrondissement Guingamp
Intercommunalité Communauté de communes Leff Armor Communauté
Maire
Mandat
Jean Jourden
2020-2026
Code postal 22720
Code commune 22322
DĂ©mographie
Gentilé Pévérois, Pévéroise
Population
municipale
383 hab. (2020 en diminution de 8,81 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 29 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 28â€Č 55″ nord, 3° 06â€Č 02″ ouest
Altitude 200 m
Min. 89 m
Max. 204 m
Superficie 13,13 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Plélo
LĂ©gislatives QuatriĂšme circonscription
Localisation
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Saint-PĂ©ver

    Ses habitants sont les Pévérois.

    Petite commune de 328 habitants, Saint-PĂ©ver se perche Ă  flanc de coteau, Ă  10 kilomĂštres de Guingamp, sur un trĂšs vieux chemin parallĂšle au Trieux. Saint-PĂ©ver est une commune de Leff Armor CommunautĂ© et fait partie de la rĂ©gion historique du TrĂ©gor.

    GĂ©ographie

    Situation

    Saint-PĂ©ver est une petite commune des CĂŽtes-d'Armor situĂ©e Ă  une dizaine de kilomĂštres de Guingamp, ville la plus proche. Sa superficie est d'environ 13 km2. Le village de Saint-PĂ©ver est situĂ© sur l'axe Guingamp-Pontivy (D 767) qui traverse une partie de la Bretagne du Nord vers le Sud. De plus, Saint-PĂ©ver est situĂ©e non loin de la route nationale 12, et le trajet jusqu'Ă  la prĂ©fecture Saint-Brieuc est de 35 km[1].

    Le Trieux, fleuve cĂŽtier de 71 km, passe Ă  Saint-PĂ©ver.

    Altitudes

    La commune de Saint-PĂ©ver est situĂ©e Ă  une altitude moyenne de 200 mĂštres, ce qui est assez Ă©levĂ© pour la rĂ©gion. L'altitude du centre-bourg est exactement de 139,5 mĂštres (au pied de l'Ă©glise). Le point culminant de la commune s'Ă©tablit Ă  204 mĂštres. Ce point se situe au milieu du triangle formĂ© par les lieux-dits du Rest, Lan Ven et Castel Pic. Le point le moins Ă©levĂ© de la localitĂ© est situĂ© sur la Route de Corlay, dans la vallĂ©e du Trieux, juste Ă  l'entrĂ©e de la commune prĂšs du Moulin de Kerauffret (ce dernier Ă©tant situĂ© dans la commune de Ploumagoar) et son altitude est de 89 mĂštres.

    Communes limitrophes

    Saint-Péver est bordée des cinq communes suivantes : Lanrodec, Plésidy, Ploumagoar, Saint-Adrien, Saint-Fiacre.

    Le paragraphe suivant décrit les limites entre Saint-Péver et les localités voisines :

    • Saint-PĂ©ver / Saint-Adrien (longueur : 2 000 m) : dĂ©limitation par le Trieux entre le Moulin de Kerauffret (en Ploumagoar) et Pont-LocminĂ©.
    • Saint-PĂ©ver / PlĂ©sidy (longueur : 4 000 m) : dĂ©limitation par le Trieux entre Pont-LocminĂ© et le Moulin de Toulborzou.
    • Saint-PĂ©ver / Saint-Fiacre (longueur : 3 000 m) : dĂ©limitation par un affluent du Trieux qui dĂ©bouche au niveau du Moulin de Toulborzou.
    • Saint-PĂ©ver / Ploumagoar (longueur : 2 600 m) : dĂ©limitation terrestre qui commence au Moulin de Kerauffret, se poursuit au lieu-dit de Pont Coz Tang et continue jusqu'Ă  Kersperz (ce dernier lieu-dit Ă©tant en Ploumagoar).
    • Saint-PĂ©ver / Lanrodec (longueur : 6 300 m) : cette dĂ©limitation passe par le Bois d'Avaugour puis par le Bois-Meur. Elle dĂ©bute aux environs de Kersperz (en Ploumagoar), continue vers Run an Botern (en Lanrodec), vers le ChĂąteau d'Avaugour (en Saint-PĂ©ver) et traverse la D 24 pour arriver aux alentours de Kervery (en Saint-PĂ©ver).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en premiÚre approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 10,9 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 1,2 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 0,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,3 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 937 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 14,5 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,3 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Kerpert », sur la commune de Kerpert, mise en service en 1987[8] et qui se trouve Ă  12 km Ă  vol d'oiseau[9] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 130,6 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Brieuc », sur la commune de TrĂ©muson, mise en service en 1985 et Ă  19 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12] Ă  11,2 °C pour 1981-2010[13], puis Ă  11,4 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Péver est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,3 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (58,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (42,7 %), forĂȘts (39,7 %), terres arables (11,8 %), prairies (5,8 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[21].

    Toponymie

    Attestée sous la forme Saint Bezver en 1444.

    A été assimilé à l'échanson Bediver, un des Chevaliers de la Table ronde, connu en gallois comme Bedwyr.

    Le nom en breton de la commune est Sant-Pever.

    Histoire

    Le Moyen Âge

    Sous l'Ancien RĂ©gime, Saint-PĂ©ver Ă©tait une trĂšve de la paroisse de Saint-Fiacre, succursale de celle de PlĂ©sidy. Saint-PĂ©ver appartenait Ă  l'Ă©vĂȘchĂ© de TrĂ©guier et au comtĂ© du GoĂ«lo. Le chĂąteau d'Avaugour se dressait sur un Ă©peron dominant le cours du Trieux Ă  l'extrĂ©mitĂ© occidentale de l'actuelle commune de Saint-PĂ©ver.

    La RĂ©volution

    Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Péver-la-Lande.

    Les guerres du XXe siĂšcle

    Le monument aux morts porte les noms des 50 soldats morts pour la Patrie[22] :

    Politique et administration

    Liste des maires

    Le tableau ci-dessous présente la liste chronologique des maires de Saint-Péver depuis 1800 :

    Liste des maires successifs[23]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    janvier 2009 en cours Jean Jourden DVD Aviculteur
    mars 2008 décembre 2008 Michel Begat - -
    mars 2001 mars 2008 Henri Le Guenniou - Agriculteur
    juin 1995 mars 2001 Francis Le NĂ©garet -
    mars 1989 mars 1995 Francis Philippe - -
    mars 1983 juin 1989 Maurice Le Guenniou - Agriculteur
    1980 mars 1983 Yves Steunou - -
    1947 1983 Émile Le Creurer - -
    1945 1947 Jean-Marie Le Clerc - -
    1912 1945 Guillaume Le Creurer - -
    1910 1912 Jean-Louis Capitaine - -
    1908 1910 Guillaume Le Creurer - -
    1902 1908 Pierre Guillou - -
    1896 1902 François Guillou - -
    1876 1896 Louis Rouxel de Villeféron Légitimiste Propriétaire, armateur au Légué, conseiller d'arrondissement (1877-1899)
    1873 1875 Pierre Le Page - -
    1871 1873 Jean-Marie Le Gall - -
    1863 1870 Yves-Marie Guillou - Propriétaire-Cultivateur
    1855 1863 Hervé Guillou - -
    1848 1855 Pierre Le Page - -
    1843 1848 Guillaume Le Diouron - -
    1841 1843 Guillaume Gautier - -
    1823 1840 Guillaume Le Diouron - -
    1813 1823 Joseph Le Gall - -
    1800 1812 François Le Diouron - -

    Compte tenu de la population, le Conseil Municipal de Saint-Péver est composé de 11 membres.

    Composition des conseils municipaux successifs (depuis 1989) :

    NB : (D) : a donné sa démission

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 383 habitants[Note 7], en diminution de 8,81 % par rapport à 2014 (CÎtes-d'Armor : +1,05 %, France hors Mayotte : +1,9 %). Le maximum de la population a été atteint en 1881 avec 722 habitants.


    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    573461497545606632641660648
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    605603655657705722715673715
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    635620642566506539473421378
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    351358329303316328350357404
    2018 2020 - - - - - - -
    389383-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  32,4 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (30,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 23,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 32,9 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 202 hommes pour 187 femmes, soit un taux de 51,93 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,3 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    0,0
    5,9
    75-89 ans
    8,0
    15,3
    60-74 ans
    18,2
    27,2
    45-59 ans
    21,4
    18,3
    30-44 ans
    20,9
    11,9
    15-29 ans
    12,8
    21,3
    0-14 ans
    18,7
    Pyramide des ùges du département des CÎtes-d'Armor en 2018 en pourcentage[29]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    2,4
    8,8
    75-89 ans
    12,4
    20,4
    60-74 ans
    20,9
    20,7
    45-59 ans
    19,6
    16,6
    30-44 ans
    15,8
    15
    15-29 ans
    12,9
    17,7
    0-14 ans
    16

    Lieux et monuments

    La chapelle de Restudo

    La chapelle de Restudo fut probablement construite par les Chevaliers de l'ordre de Saint-Jean qui y avaient une commanderie. La tradition rapporte que Charles de Blois donna du bois pour sa rĂ©Ă©dification[30]. L’édifice, en granite, date de la fin du XIVe siĂšcle et est classĂ© monument historique depuis 1954. Son plan initial, en forme de croix latine, fut modifiĂ© en 1920 par la suppression de l’aile Nord, en mauvais Ă©tat et jugĂ©e dangereuse. On dit que les pierres furent rĂ©cupĂ©rĂ©es pour l’édification d’une maison. D’aprĂšs les arcades subsistant, on peut penser que cette aile Nord Ă©tait lĂ©gĂšrement antĂ©rieure Ă  l’aile Sud.

    À l'intĂ©rieur de la chapelle, on peut trouver plusieurs statues anciennes comme celle de Saint Eutrope, tenant ses intestins dans ses mains et qui Ă©tait invoquĂ© pour guĂ©rir les enfants de la colique. La fontaine situĂ©e prĂšs de la chapelle Ă©tait d'ailleurs rĂ©putĂ©e pour guĂ©rir les maux de ventre.

    L'attrait principal de la chapelle, Ă  la nef inclinĂ©e, rĂ©side dans ses fresques ocre brunes des XIVe et XVe siĂšcles, par la suite recouvertes, avant d’ĂȘtre restaurĂ©es en 1953. On peut y contempler sur un mur diaphragme :

    • au sommet : le couronnement de la Vierge, entourĂ©e d'anges musiciens ;
    • au-dessous, Ă  gauche : la CĂšne, avec le Christ donnant la communion aux ApĂŽtres, dont Judas tenant un poisson. Une servante apporte pain et eau ; sa collĂšgue l’épie par une petite fenĂȘtre ;
    • Ă  droite : le Christ prie Ă  GethsĂ©mani, alors que les apĂŽtres dorment.

    Sur l'autre face de l’arc diaphragme, subsistent des femmes, des pages, des papes, des Ă©vĂȘques et des chevaliers en costumes du XIVe. Certains sont dĂ©capitĂ©s. Au-delĂ  de leur fonction ornementale, ces fresques remplissent, Ă  l’origine, un rĂŽle de formation religieuse pour les paysans alors illettrĂ©s.

    On remarque Ă©galement la prĂ©sence de fers Ă  cheval suspendus en ex-voto. Ils marquent le culte de Saint Éloi, patron des forgerons et des chevaux. D'ailleurs, chaque annĂ©e depuis 1888 est cĂ©lĂ©brĂ© le pardon de Restudo Ă  la fin du mois de juin. On peut alors assister Ă  la traditionnelle baignade des chevaux dans le petit Ă©tang qui jouxte la chapelle.

    La chapelle de Restudo a rĂ©cemment bĂ©nĂ©ficiĂ© de travaux de restauration. À noter que les clefs de la chapelle sont disponibles Ă  la Mairie.

    • Calvaire et flanc sud.
      Calvaire et flanc sud.
    • Le chevet et la costale nord.
      Le chevet et la costale nord.

    La chapelle d'Avaugour

    ClassĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du [31]. Construite entre 1454 et 1504, c'est l'ancienne chapelle du chĂąteau d'Avaugour[32].

    • Le chevet et la costale nord.
      Le chevet et la costale nord.
    • Le flanc sud.
      Le flanc sud.
    • La porte mĂ©ridionale ornĂ©e d'une sagittation de saint SĂ©bastien.
      La porte méridionale ornée d'une sagittation de saint Sébastien.
    • La porte occidentale.
      La porte occidentale.

    L'Ă©glise Saint-Pierre

    Église Saint-Pierre de Saint-PĂ©ver.

    L'Ă©glise est sous l’invocation de saint Pierre. C'est une construction nĂ©o-gothique en forme de croix latine, construite entre 1861 et 1865 sur les plans d'Alphonse GuĂ©pin. Il s’agit d’un Ă©difice relativement petit par rapport aux constructions semblables faites Ă  la mĂȘme Ă©poque, avec une nef trĂšs Ă©troite et sans bas-cĂŽtĂ©s. C’est un Ă©difice sans grand caractĂšre architectural surmontĂ© d’un tout petit campanile abritant trois cloches.

    Le bùtiment contient un mobilier peu intéressant de la fin du XIXe siÚcle.
    On peut tout de mĂȘme admirer cinq tableaux d'albĂątre dĂ©placĂ©s depuis la chapelle d’Avaugour. Ces panneaux, d’origine anglaise, sont encastrĂ©s dans le retable du maĂźtre-autel. Le panneau central reprĂ©sente une pitiĂ© du pĂšre et les quatre autres, l'Annonciation, l'adoration des mages, l'Assomption et le couronnement de la Vierge.
    L'Ă©glise abrite Ă©galement quelques statues anciennes de bois polychrome dont une Vierge Ă  l’enfant datant probablement du XVIe siĂšcle dĂ©diĂ©e Ă  Notre-Dame du DanouĂ«t. Cette statue proviendrait d’une chapelle du mĂȘme nom, localisĂ©e au DanouĂ«t mais dĂ©truite. Les autres statues reprĂ©sentent notamment saint Anne Éducatrice et saint PĂ©ver.
    On peut Ă©galement observer une magnifique banniĂšre de procession du XVIe siĂšcle. Les orfrois brodĂ©s de cette banniĂšre reprĂ©sentent des personnages nimbĂ©s que l’usure du temps empĂȘche parfois d’identifier. Vingt-sept scĂšnes sont figurĂ©es. On peut reconnaĂźtre les douze apĂŽtres, la Vierge et des saints, qui portent chacun un livre et l’instrument de leur martyre.

    Jusqu'aux années 1970 était célébré dans l'église Saint-Pierre un pardon en l'honneur de saint Maurice.

    Les croix

    La croix d'Avaugour.

    Il existe quatre croix dans la commune de Saint-PĂ©ver.

    • La croix d'Avaugour, croix mĂ©rovingienne situĂ©e en bordure de la vieille route Saint-PĂ©ver / Guingamp. À droite de la croix on trouve un bĂ©nitier ancien en granite monolithe de section rectangulaire et percĂ© de quatre rigoles sur chaque face.
    • La croix de Restudo, datant de 1819.
    • La croix de Pont-Clet, du XIXe siĂšcle.
    • Le calvaire situĂ© en plein bourg, prĂšs du monument aux morts et qui donne son nom Ă  la Rue du Calvaire.

    La forĂȘt dĂ©partementale d'Avaugour Bois-Meur

    Un chemin pittoresque dans le Bois d'Avaugour.

    Durant l'annĂ©e 2005, le Conseil gĂ©nĂ©ral des CĂŽtes-d'Armor a acquis la forĂȘt d'Avaugour et le bois Meur, un ensemble de plus de 1 000 hectares s'Ă©talant sur les communes de Saint-PĂ©ver, Saint-Fiacre, Boqueho et Lanrodec. Les objectifs du Conseil gĂ©nĂ©ral sont « d'offrir au grand public une forĂȘt exemplaire, tant en matiĂšre de gestion sylvicole que de protection de l'environnement ». La forĂȘt dĂ©partementale d'Avaugour Bois-Meur est ouverte au public qui peut dĂ©couvrir sa faune et sa flore typique du pays de l'Argoat sur huit chemins balisĂ©s (de 1,3 km Ă  27 km) pour la randonnĂ©e pĂ©destre, le VTT ou le cheval. Pour cela, il est prĂ©fĂ©rable de se rendre au point accueil-info situĂ© entre les deux massifs oĂč le promeneur pourra se procurer une carte du massif Ă©ditĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral et trouver le point de dĂ©part de tous les sentiers balisĂ©s. Ce point accueil-info est dotĂ© de tables de pique-nique, de toilettes sĂšches ainsi que d'un abri qui peut se rĂ©vĂ©ler utile en cas de pluie.

    Pour se rendre au point accueil-info, à partir du bourg, il faut prendre direction Plouagat puis suivre la signalisation mise en place par le Conseil général.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[4].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. GĂ©oportail - IGN
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    Voir aussi

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