Saint-Loup-Terrier
Saint-Loup-Terrier est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est.
Saint-Loup-Terrier | |
Village de Saint-Loup-Terrier, anciennement Saint-Loup-aux-Bois, avec l'église Saint-Loup. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Vouziers |
Intercommunalité | Communauté de communes des crêtes préardennaises |
Maire Mandat |
Christian Belloy 2020-2026 |
Code postal | 08130 |
Code commune | 08387 |
Démographie | |
Population municipale |
182 hab. (2020 ) |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 34′ 37″ nord, 4° 37′ 01″ est |
Superficie | 15,3 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Attigny |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Localisation
Principaux lieux-dits et écarts
- le Terme (intégré au village)
- Terrier
- la Nau d'Huy
- la Cour des Rois
- les Normands
- le Préféré
- le Canivet
- Bartilleux
Urbanisme
Typologie
Saint-Loup-Terrier est une commune rurale[Note 1] - [1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2] - [3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4] - [5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,6 %), prairies (37,7 %), forêts (16,7 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
La commune de Saint-Loup-Terrier est née de la fusion, en 1828, des deux communes de Saint-Loup-aux-Bois et de Terrier. Le village actuel est constitué des deux anciennes localités de l'ex-commune de Saint-Loup-aux-Bois ; le village éponyme ainsi que le hameau du Terme (localité qui est toujours indiquée par des panneaux de lieu-dit, apposés à ceux du nouveau village de Saint-Loup-Terrier). Terrier est, à présent, un hameau de la nouvelle commune.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2020, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en augmentation de 5,2 % par rapport à 2014 (Ardennes : −3,58 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Loup, classée parmi les monuments historiques en 1984[16], possède notamment des fresques et une belle voûte lambrissée du XVIe siècle (inaccessible aux visiteurs), et de belles boiseries du XVIIIe siècle dans la sacristie.
- L'église Saint-Loup vue du sud.
- Porche d'entrée de l'église Saint-Loup.
- La mairie de Saint-Loup-Terrier.
- Entrée du village en venant de Guincourt.
- Le rucher-école au hameau de la Cour des Rois.
Personnalités liées à la commune
- Henri de Briquemault (mort le ), fut le seigneur de Saint-Loup-aux-Bois. Il était membre du conseil des modérateurs de l'académie de Sedan, lieutenant-général de la cavalerie de la sérénité électorale de Brandebourg. Il figure parmi les bienfaiteurs des colonies protestantes qui se fixèrent dans ce pays après la révocation de l'édit de Nantes en 1685 [17].
- Louis de Monfrabeuf (1724-1792), ses parents s'y marièrent en 1723[18].
Héraldique
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Les armes de Saint-Loup-Terrier se blasonnent ainsi : |
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Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Almanach Matot-Braine, Reims, 1879, p292.
- Conseil général des Ardennes consulté le 23 juin 2008 (fichier au format PDF)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- « Elus signataires / Hervé Mariton », sur herve-mariton.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Église Saint-Loup », notice no PA00078501, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie Ardennaise ou histoire des Ardennais, Paris, 1830, vol.1, p. 143
- Marie-Catherine-Zélie de Romance, née à Sery, mariée à l'église de Saint-Loup-aux-Bois, le 26 juillet 1723, et par contrat reçu au château de Terrier, à Charles de Monfrabeuf, chevalier, lieutenant au régiment de la Reine-Dragons, de la paroisse de Templeux-la-Fosse, à qui elle apporta les seigneuries de Thénorgues et de La Malmaison. (cf: La famille des Portes, dans Revue historique ardennaise, Paris : Alphonse Picard & fils, t.13, 1906, p. 31)
- « Saint-Loup-Terrier », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- Histoire de Saint-Loup-Terrier (Ardennes), composée et imprimée par l'abbé L. Alexandre, curé de la paroisse, Saint-Loup-Terrier, 1894 — In-8°, cartonné par l'auteur, orné de vues de la mairie, de l'église et des châteaux de Saint-Loup et de Terrier. Tiré à 300 exemplaires.